Ouagadougou
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La Constitution reconnaît la liberté religieuse ; le gouvernement protège le droit des citoyens à professer leur religions et garantit le libre exercice de celles-ci. Le pays est un État laïc et il n’y a donc pas de religion particulière qui soit favorisée ou bénéficie de subsides spécifiques.

Le gouvernement a conclu de son dernier recensement (1996) qu’environ 60% de la population pratiquent l’islam et que la majorité de ce groupe appartient à la branche sunnite. Il a également estimé qu’environ 24% de la population conservent les religions traditionnelles indigènes, et que 17% appartiennent à l’Église romaine catholique. Les statistiques sur l’appartenance religieuse, cependant, sont à considérer avec une extrême prudence, car la pratique des religions indigènes est largement répandue, à des degrés divers, chez les chrétiens et les musulmanss. Des statistiques plus récentes donnent d'autrs hhiffres que nous citons par ailleurs.

La plupart des musulmans résident près des frontières nord, est et ouest du Burkina Faso, tandis que les chrétiens habitent principalement le centre du pays.

Toutes les organisations, religieuses ou non, doivent se faire enregistrer par le ministère de l’Administration territoriale, si elles veulent obtenir un statut légal. .

Un grand nombre de musulmans continuent de considérer la loi contre la mutilation sexuelle féminine, approuvée par le gouvernement en 1996, comme un acte de discrimination contre leur religion, et cette pratique contre les femmes ne peut donc être considérée comme totalement abolie.

On trouve peu de témoignages sur l’époque précoloniale au Burkina Faso. Toutefois, une chronologie du royaume Mossi existe.
Les Européens ont eu peu de contacts avec “le Mossi”, ainsi que l’on désignait ce territoire, et ils se sont produits peu avant la colonisation. Le compte-rendu du voyage de Louis-Gustave Binger (1856-1936) (Du Niger au Golfe de Guinée) relate son séjour, en juin 1888, chez Boukary, frère du Mogho Naba Kom de Ouagadougou. Lequel Boukary devait devenir le Mogho Naba Wobgho qui résista aux Français, avec des moyens bien limités devant leurs armes modernes. Binger décrit un royaume organisé suivant un mode féodal1.

En 1896, le royaume mossi de Ouagadougou devient un protectorat français. En 1898, la majeure partie de la région correspondant à l’actuel Burkina est conquise. En 1904, ces territoires sont intégrés à l’Afrique occidentale française au sein de la colonie du Haut-Sénégal-Niger.
Participation des habitants à la Première Guerre mondiale au sein des bataillons de tirailleurs sénégalais. Le 1er mars 1919, Edouard Hesling devient le premier gouverneur de la nouvelle colonie de Haute-Volta. Celle-ci est démembrée le 5 septembre 1932, le territoire est partagé entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger.
Le 4 septembre 1947 la Haute-Volta est reconstituée dans ses limites de 1932. Le 11 décembre 1958, elle devient une république membre de la communauté franco-africaine et accède à l’indépendance le 5 août 1960.n 1896, le royaume mossi de Ouagadougou devient un protectorat français. En 1898, la majeure partie de la région correspondant à l’actuel Burkina est conquise. En 1904, ces territoires sont intégrés à l’Afrique occidentale française au sein de la colonie du Haut-Sénégal-Niger.
Participation des habitants à la Première Guerre mondiale au sein des bataillons de tirailleurs sénégalais. Le 1er mars 1919, Edouard Hesling devient le premier gouverneur de la nouvelle colonie de Haute-Volta. Celle-ci est démembrée le 5 septembre 1932, le territoire est partagé entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger.
Le 4 septembre 1947 la Haute-Volta est reconstituée dans ses limites de 1932. Le 11 décembre 1958, elle devient une république membre de la communauté franco-africaine et accède à l’indépendance le 5 août 1960.

1896 Occupation de Ouagadougou
1904 intégré à l'Afrique Occidentale Française
1960 indépendance sous le nom de Haute-Volta
1984 le pays est rebaptisé Burkina-Faso
1985 à1986 : guerre avec le Mali
1991 instauration du multipartisme