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COMORES
 

Bien que la Constitution ne reconnaisse pas l'islam comme religion officielle, les autorités gouvernementales continuent d'interdire aux chrétiens d'évangéliser la population. Ceux qui prêchent une autre religion que l'islam aux musulmans sont punis de trois mois d'emprisonnement. L'ile de Mayotte s'est détachée de l'Union des Comores et elle est désormais un département français.

Statistiques générales    


Dossier AED
Superficie : 2,190 km 2
Population : 752,438 h.
en 1950 : 173,000 h
en 2025 :

Moroni :40,000 h
population urbaine : 28,0 %

0-14 ans : 42,4 %%
15-64 ans : %
65 ans et plus : 3,1 %

espérance de vie : 63,47 ans
sous le seuil de pauvreté : 60 %
alphabétisation : - %
taux de croissance en 2008 : 0,5 %
Statistiques religieuses    

Catholicisme :  0,44 %

Musulmans sunnites : 98,0 %

Statistiques catholiques.


Baptisés : 4.000

Diocèses : 1
Evêques : -
Prêtres diocésains : 1
Prêtres religieux : 3
Diacres : -
Religieux : 4
Religieuses : 4


 
Église catholique romaine    

Administration Apostolique des Comores
Mission catholique

BP 46. Moroni - RFI des Comores
Tél : 73 05 70 fax : 73 05 03
e-mail : mcatholique@snpt.km


Mayotte

Misson catholique Notre-Dame de Fatima
BP 1012 - 97600 Mamoudzou
tél : 61 11 53 - fax : 61 45 57
e-mail : mcatholique@wanadoo


 
Situation religieuse    

Elle est différente selon que les iles forment l'Union des Comores, à 98,7 % musulmane, avec une législation en pleine évolution et le département français de Mayotte régit selon les lois de la République Française.

Dans l'Union des Comores, la Constitution reconnaît la liberté religieuse, mais le gouvernement continue d’en limiter l’application concrète. En particulier, la loi punit de prison et d’une amende toute activité de prosélytisme pour des religions non islamiques alors qu’il n’y a pas de limitations à la célébration de la liturgie en privé. Il y a une église catholique et une protestante, mais seuls les étrangers peuvent les fréquenter.

Les groupes religieux n’ont pas besoin d’autorisation publique, mais toute pratique publique de leur foi peut être considérée comme du prosélytisme s’ils ne sont pas musulmans.

 

Histoire - Quelques dates    


Peuplées depuis la seconde moitié du premier millénaire, les différentes îles des Comores ont suivi une histoire très voisine sans être pour autant commune. C'est la France, puissance coloniale qui unit administrativement les îles. L'histoire des îles se sépare à nouveau après 1976, après la formation de la République fédérale islamique des Comores et le maintien de Mayotte sous administration française.

Les premières traces de peuplement datent du vie siècle et il s'agit probablement de Bantous provenant de la côte africaine. Ces premiers habitants mettent en place une organisation politique et sociale proprement africaine.

L'islam y apparaît dès le ixe siècle comme en témoignent les sépultures de rite musulman découvertes à Mayotte dans la nécropole de Bagamoyo. Il s'agit vraisemblablement de marchands de passage originaires du Moyen Orient (arabo-persane de Chiraz1) constituant les premières communautés musulmanes de l'archipel. Ces lignées princières Chirazi, originaires de la côte swahili fondent en effet les premiers sultanats, unifiant sous leur autorité les communautés villageoises alors commandées par des Mafani (Anjouan, Mohéli et Mayotte) et Bedja (Grande Comores). C'est à leur contact que les élites comoriennes vont progressivement s'islamiser.

A partir du XVIème siècle, les Malgaches Sakalavas effectuent des raids dans les îles et raflent des esclaves. Les Comoriens, à cette époque, sont eux-mêmes déjà esclavagistes, trafiquant pour le monde arabe et européen. Les Malgaches finissent par s'installer dans les îles et plus fermement à Mayotte. D'ailleurs on y parle encore malgache .

Le 25 avril 1841, suite à la signature d'un traité, Mayotte devient protectorat français. Le roi Louis-Philippe entérine cette acquisition en 1843. L’esclavage y est aboli dès 1846.

En 1904 le rattachement juridique officiel se fait entre les îles. Il est suivi, le 9 avril 1908, d’un second décret rattachant officieusement Mayotte et ses dépendances à Madagascar.

L es Comores obtiennent en 1946 une autonomie administrative vis-à-vis de Madagascar et Dzaoudzi est choisie comme capitale du nouveau territoire.

Après les indépendances prises par les pays africains des années 1960, un certain nombre d'intellectuels, grands Comoriens, pour la plupart, commencent à réclamer l'indépendance. D'un commun accord, la France propose un référendum en 1973. En décembre 1974, Mayotte ne s'exprime pas comme les trois autres îles (65% pour le maintien, 35% contre le maintien).


   
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