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LIBYE
 

L'Islam est la religion officielle. La Libye a tenté à partir des années 1970 de concilier développement et respect des valeurs islamiques. La revalorisation de l'islam doublée d'une plus grande liberté d'interprétation a permis l'évolution du statut de la femme, dont notamment le droit de se marier librement (loi d'avril 1970), même si le mariage avec un non-musulman est toujours interdit. Arabisation de l'enseignement et exclusivité de l'arabe comme langue administrative (même dans la signalétique urbaine). Mention religieuse sur la carte d'identité. L'apostasie est punie de la peine de mort. La guerre divise le pays dont une grande partie de la population demande une véritable démocratisation, mais le 'printemps arabe" se heurte au colonel Khadafi.

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 1,600,000 km 2
Population : 6,310,434 h.
en 1950 : 1,000,000 h
en 2025 : 80,238,159 h

Tripoli : 1,600,000 h
population urbaine : 85,7 %

0-14 ans : 33,2 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 4,3 %

espérance de vie : 77,26 ans
sous le seuil de pauvreté : 7,4 %
alphabétisation : 86,8 %
taux de croissance : 6,3 %


Statistiques religieuses    
Christianisme : %
dont
Catholicisme :  1,26 %
Protestantisme :  %

Musulmans sunnites : 97,0 %


Statistiques catholiques.


Baptisés : 75.000

Diocèses : 4
Evêques : -
Prêtres diocésains : 3
Prêtres religieux : 20
Diacres : 2,494
Religieux : 20
Religieuses : 133


 
Église catholique romaine    

Vicariat Apostolique de Tripoli
Secrétariat

POB 365 - Dahra - Tripoli
tél : + 218/ 21 - 33 31 863 - fax : +
218/ 21 - 33 34 696



Nonciature apostolique

Lil
 
Églises chrétiennes    

BUND EVANGELISCH-FREIKIRCHLICHER GEMEINDEN IN DEUTSCHLAND (BAPTISTEN)

Postf


 


LIETUVIY EVANGELIKY LIUTERONY BAZNYCIA
(Lita



Situation religieuse    

La Libye n’a pas de Constitution et est donc privée de disposition légale explicite garantissant la liberté religieuse. Le gouvernement cependant fait preuve à l’égard des religions de tolérance, qui exclut néanmoins les groupes islamistes ultra-fondamentalistes, réprimés avec vigueur.

97% de la population est musulmane sunnite. L’islam est l’équivalent d’une religion d’État, et est donc totalement intégré au tissu social du pays. Cependant, il est strictement contrôlé et réglementé par le gouvernement, pour éviter qu’il n’interfère dans la politique du pays. Les autorités combattent avec la plus grande fermeté l’extrémisme islamiste.

Deux évêques catholiques sont présents en Libye, l’un à Tripoli et l’autre à Benghazi. Ils estiment à 50.000 environ le nombre des catholiques dans le pays, tous d’origine étrangère. Le clergé catholique exerce son ministère surtout dans les plus grandes villes, apportant essentiellement son assistance dans les hôpitaux et les orphelinats, et auprès des personnes âgées et handicapées.

Un seul prêtre à Tripoli et un évêque résidant au Caire dirigent la petite communauté anglicane.

Il n’y a pas de lieux de culte pour les fidèles des religions hindouiste, bouddhiste et baha’ie, mais ils peuvent pratiquer leur foi en privé et exposer leurs symboles religieux sur les étalages des marchés et à leurs fenêtres.

En février 2006, la Libye fut le théâtre de plusieurs émeutes, dirigées en particulier contre des institutions italiennes; l’ancien ministre des Réformes du gouvernement italien, Roberto Calderoni, était en effet apparu à la télévision portant un T-shirt reproduisant les caricatures de Mahomet, alors que celles-ci étaient en train d’embraser le monde musulman. Les manifestants à Benghazi ont incendié l’église et le couvent des frères mineurs franciscains. Mgr l’évêque Magro, vicaire apostolique de cette ville, et quatre religieux de la communauté franciscaine durent chercher refuge à Tripoli. Au cours des émeutes des 17 et 18 février, les manifestants s’en sont aussi pris au consulat italien de Benghazi, ce qui a entraîné la mort de 11 d’entre eux.

À la suite de ces événements, bien que généralement tolérant envers les autres religions, le gouvernement libyen, en la personne du colonel Kadhafi, a cette fois manifesté des sentiments d’hostilité à leur égard. Le 10 avril 2006, le jour anniversaire de la naissance de Mahomet, la chaîne de télévision Al Djazira a diffusé un discours du dirigeant libyen. Kadhafi s’est attardé longuement sur la question des caricatures blasphématoires, invitant l’Occident à changer ses « idées fausses ». Il a aussi adressé un message à l’Europe, déclarant : « Nous n’avons pas besoin de sabres ni de bombes pour répandre l’islam », car « nous avons déjà 50 millions de musulmans présents là-bas » qui « dans dix ans transformeront l’Europe en un continent musulman ».

Le 29 décembre 2006 cependant, la veille de la fête musulmane du sacrifice et de la nouvelle année, Kadhafi a organisé une réunion rassemblant plus de 500 personnes, parmi lesquelles figuraient « les représentants et les prêtres de diverses nationalités des différentes confessions de la communauté chrétienne, conduite par l’évêque catholique, les membres musulmans libyens du Congrès général des peuples, et diverses personnalités religieuses et culturelles du pays ».

Au cours de cette réunion, le colonel Kadhafi a souligné que les religions musulmane et chrétienne délivraient chacune un message qui devait les inciter à un dialogue authentique, et à encourager la société contemporaine à redécouvrir le sens de Dieu, le respect des droits humains et une solution aux problèmes de la pauvreté et de la paix.

Le 9 mars 2007, la petite communauté chrétienne de Tripoli a célébré la réouverture au culte de l’église SainteMarie des Anges, construite par les franciscains au 17e siècle et maintenant propriété de la Communion anglicane. La communauté chrétienne locale a vu dans cette réouverture un geste significatif de bonne volonté de la part du régime du colonel Kadhafi.


   
Sites religieux et pèlerinages    


Alttöting

Statdpfarrer
Kapelleplatz 4a
D-84503 Altöttng
tél : + 49/ 8671 - 62 62



Kevelar

Rektor der Kevelaer Wallfahrt
Kapellenplatz 35 - D-47623 Kevelaer
tél : + 49/ 2832 - 933 80 - fax : + 49/ 2832 - 707 26
e-mail : wallfahrtsleitungkevelaer@t-oneline.de


Le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud est celui de Alttöting, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle), mais c'est surtout à partir du XVe siècle qu'il devient un haut-lieu de pélerinage et demeure actuellement très fréquenté, y compris par les populations venant des pays de l'Est, voisins.

Un autre haut-lieu marial ancien de l'Allemagne est le Sanctuaire de Notre Dame des Douleurs à Telgte, près de Münster, en Westphalie. Le pélerinage date probablement de la fin du XIVe siècle.

Citons aussi le pélerinage de Notre Dame de Kevelaer, "Consolatrice des affligés": situé sur le Rhin inférieur, ce sanctuaire dédié à Marie est le plus couru de l'Allemagne; il en est aussi le plus populaire.

Dans la grande ville de Cologne, il existe un sanctuaire marial autour d'une ancienne statue de bois, au lieu-dit "Sainte Marie de la Rue du Cuivre" : lieu de prière toujours très fréquenté.

Une antique tradition veut que les reliques des trois rois mages de l'évangile reposent dans la cathédrale de Cologne. C'est une tradition qui se traduisit par un merveilleux reliquaire en chêne et cuivre doré, datant des année 1181 et restauré en 1230.

De même, depuis le Moyen-Age, les pélerins viennent vénérer "Notre Dame d'Aix-la-Chapelle", où sont conservés de très précieuses reliques : la robe dans laquelle "Marie mit au monde le Fils de Dieu", les langes de Notre Seigneur et l'étoffe qu'Il portait autour des reins sur la croix, rapporte la Tradition.

Histoire - Quelques dates    


321 av. J.-C. : Ptolémée Ier annexe les territoires bordant la Méditerranée, qui seront cédés aux Romains en 96.

En 641, les Arabes, conduits par Amr Ibn al-As, conquièrent la Cyrénaïque (reliée à l'Égypte) puis la Tripolitaine (unie à la Tunisie), progressivement islamisées. Ils ne parviennent jusqu’au Fezzan qu’en 647.

Xème au XIIème siècle : règne des dynasties
641-750: califat des Omeyyades
800-909 : Aghlabides
909-969 : Fatimides

1146 : Normands de Sicile
1147-1269 : conquête de l'Ifriqya. Les Almohades unissent l'Afrique du Nord.
1236-1574 : dynastie hafside

1551 : Prise de Tripoli par le sultan ottoman Soliman le Magnifique et annexion de la Libye à l'Empire ottoman.
1710:1835 Dynastie des Qaramanlis.
À partir de 1835, la Tripolitaine, dans laquelle Istanbul laissait jusque-là une dynastie locale présider au destin de la province, revient sous administration directe ottomane. L'Empire, à la suite de la perte de l'Algérie, occupée par la France à partir de 1830, entend protéger ses provinces occidentales de l'appétit européen.

La Tripolitaine et la Cyrénaïque, contrairement aux autres provinces ottomanes d'Afrique du Nord, demeurent provinces ottomanes jusqu'en 1911, date de la guerre entre l'Empire ottoman et l'Italie.

1911 : les Italiens qui entretiennent des relations commerciales avec la Libye depuis plus d'un siècle déclarent la guerre à l'Empire ottoman.
1911 (5 octobre) : les troupes italiennes débarquent à Tripoli et entreprennent la conquête de la Libye.
1912 (18 octobre) : traité d'Ouchy mettant fin à la guerre italo-turque ; l'Italie obtient la Cyrénaïque, la Tripolitaine et le Dodécanèse.
1918 (16 novembre) : reconnaissance de la République tripolitaine par les Italiens.

1922-1931 : résistance armée à l'occupation italienne sous l'égide de Omar Al Mokhtar.
1931 (16 septembre) : pendaison du leader de la résistance, Omar Al Mokhtar.
1932 (24 janvier) : le gouvernement italien annonce l'occupation militaire de toute la Libye après 20 ans de résistance libyenne.

1941 (14 février) L'Afrikakorps débarque à Tripoli Envoyé par Hitler pour secourir leurs alliés italiens débordés par les Anglais. 1949 (21 novembre) : l’ONU se prononce en faveur d’un État indépendant incluant les trois provinces libyennes.
1950 : l'émir Muhammad Idriss As-Senousis est désigné comme roi.

1951 Indépendance de la Libye
1955 Adhésion de la Libye à l'ONU
1959 Prise du pouvoir par Mooammar Kadhafi


   
Tourisme et culture    


PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO


  1. Site archéologique de Cyrène
  2. Site archéologique de Leptis Magna
  3. Site archéologique de Sabratha
  4. Sites rupestres du Tadrart Acacus
  5. Ancienne ville de Ghadamès

 
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