Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
MALI
 

La majorité des citoyens de cet État laïque respectent les prescriptions de l'islam au quotidien. Un islam sunnite modéré et pacifique. La Constitution autorise les pratiques religieuses.

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 1,240,000 km 2
Population : 15,039,000 h.
en 1950 : 3,400,000 h
en 2025 : 21,295,460 h

Bamako : 1,600,000 h
population urbaine : 32,1 %

0-14 ans : 48,3 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 3,1 %

espérance de vie : 50,35 ans
sous le seuil de pauvreté : 36,1 %
alphabétisation : 23,3 %
taux de croissance : 4,2 %


Statistiques religieuses    
Christianisme : 1,92 %
dont
Catholicisme :  0,98 %
Protestantisme :  0,81 %

Musulmans : 87 %
Religions traditionnelles : 9 %

Statistiques catholiques.


Baptisés : 227,000

Diocèses : 6
Evêques : -
Prêtres diocésains : 79
Prêtres religieux : 71
Diacres : -
Religieux : 8
Religieuses : 280


 
Église catholique romaine    

Conférence épiscopale du Mali

Archevêché
BP. 298 - Bamako - tél : + 223/ 22 54 99 - fax : + 233/ 22 52 14

Communauté francophone

Bamako
Mission Catholique
B.P. 298
Bamako - tél : + 223/ 22.52.14
s'adresser au Curé de la cathédrale





Nonciature apostolique

Le Nonce Apostolique réside à Dakar











 
Églises chrétiennes    

BUND EVANGELISCH-FREIKIRCHLICHER GEMEINDEN IN DEUTSCHLAND (BAPTISTEN)

Postf


 


LIETUVIY EVANGELIKY LIUTERONY BAZNYCIA
(Litau



Situation religieuse    

La Constitution garantit la liberté de culte, définissant le pays comme laïc, et permettant toutes les pratiques religieuses qui ne dérangent pas la paix et la stabilité sociale. Durant la période d’étude de ce rapport, il n’y a pas eu d’indications de harcèlement ou de discrimination à cause de croyances religieuses.

Si le pays est laïc, le gouvernement consulte cependant souvent le « comité des sages » avant de prendre des décisions qui pourraient être controversées. Ce comité comprend l’archevêque catholique, celui protestant, et le dirigeant musulman.

Le gouvernement exige que toutes les associations soient inscrites, ce qui inclut donc celles religieuses. Les groupes missionnaires travaillent librement dans le pays.

Au Mali environ 90% de la population professe l’Islam, environ 5% sont des chrétiens (dont 2/3 sont catholiques et le reste protestants). Le restant de la population pratique les religions traditionnelles indigènes, surtout dans les régions rurales.

La forme d’Islam pratiquée dans le pays est tolérante envers les minorités religieuses, et les rapports généralement amicaux entre les différents groupes ont ainsi contribué à la liberté religieuse. Les adhérents aux différents cultes peuvent coexister au sein d’une et même famille, et aussi participer aux cérémonies d’autres groupes, sans problèmes.

Le 31 mai 2007, ACN a rapporté l’initiative et la coopération pratique entre « Rencontre et Foi » un centre géré par Père Joseph Stamer des Pères Blancs, et « L’Institut de Formation Islamo-Chrétien » (IFIC), un département du PISAI (Institut Pontifical pour les Etudes Arabes et Islamiques) à Rome, à présent transféré en Afrique. L’objectif est de former du personnel qualifié, qui peut à son tour enseigner dans un grand nombre de différents secteurs - en tant que prêtres, enseignants en religion, laïcs et membre de la commission nationale ou diocésaine pour le dialogue Islamo-Chrétien.

Le 18 mai 2007, Benoît XVI a tenu une audience pour les évêques du Mali à sa résidence de Castel Gandolfo. Benoît XVI a évoqué les relations avec les musulmans, qui représentent 90% de la population du Mali. Le pape a exprimé sa satisfaction pour les « relations cordiales » maintenues par les catholiques dans le monde musulman. Il a réitéré que pour que l’amitié soit réelle « il est légitime que la véritable identité de chaque communauté soit visiblement exprimée en respect mutuel, » afin d’encourager la vraie « coexistence pacifique. »


   
Sites religieux et pèlerinages    


Alttöting

Statdpfarrer
Kapelleplatz 4a
D-84503 Altöttng
tél : + 49/ 8671 - 62 62



Kevelar

Rektor der Kevelaer Wallfahrt
Kapellenplatz 35 - D-47623 Kevelaer
tél : + 49/ 2832 - 933 80 - fax : + 49/ 2832 - 707 26
e-mail : wallfahrtsleitungkevelaer@t-oneline.de


Le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud est celui de Alttöting, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle), mais c'est surtout à partir du XVe siècle qu'il devient un haut-lieu de pélerinage et demeure actuellement très fréquenté, y compris par les populations venant des pays de l'Est, voisins.

Un autre haut-lieu marial ancien de l'Allemagne est le Sanctuaire de Notre Dame des Douleurs à Telgte, près de Münster, en Westphalie. Le pélerinage date probablement de la fin du XIVe siècle.

Citons aussi le pélerinage de Notre Dame de Kevelaer, "Consolatrice des affligés": situé sur le Rhin inférieur, ce sanctuaire dédié à Marie est le plus couru de l'Allemagne; il en est aussi le plus populaire.

Dans la grande ville de Cologne, il existe un sanctuaire marial autour d'une ancienne statue de bois, au lieu-dit "Sainte Marie de la Rue du Cuivre" : lieu de prière toujours très fréquenté.

Une antique tradition veut que les reliques des trois rois mages de l'évangile reposent dans la cathédrale de Cologne. C'est une tradition qui se traduisit par un merveilleux reliquaire en chêne et cuivre doré, datant des année 1181 et restauré en 1230.

De même, depuis le Moyen-Age, les pélerins viennent vénérer "Notre Dame d'Aix-la-Chapelle", où sont conservés de très précieuses reliques : la robe dans laquelle "Marie mit au monde le Fils de Dieu", les langes de Notre Seigneur et l'étoffe qu'Il portait autour des reins sur la croix, rapporte la Tradition.

Histoire - Quelques dates    

- A l'aube de notre ère : Le delta intérieur du fleuve est déjà au cour des échanges entre la savane et le désert. Les premières cités s'y développent, telle Djenné. Le commerce transsaharien du sel et de l'or fonde la prospérité de l'empire du Ghana, érigé par les Sarakolé, vers le Vème siècle après J.C., dans cette région du Soudan occidental, entre les fleuves Niger et Sénégal.

- 1076 : L'empire succombe sous les coups des Almoravides berbères, qui ont entrepris l'islamisation de l'Afrique occidentale. C'est à cette époque que les pasteurs bambara s'établissent dans la région tandis que les Sarakolé animistes sont refoulés vers le sud. Les Songhaï, venus de l'est, fondent un empire dont la capitale est Gao.

- XIIIème siècle : L'empire Songhaï est absorbé par l'empire du Mali, qui contrôle les gisements aurifères du Haut-Sénégal-Niger et qui, à son apogée, sous le règne de Kankan Moussa, étend son influence sur toute la savane de l'Ouest africain, jusqu'à l'Atlantique. Djenné, Gao, mais surtout Tombouctou deviennent de grands centres commerciaux, artistiques et intellectuels de l'islam soudano-malien.

- XVème siècle : Leur rayonnement s'accroît encore après que l'empire du Mali se soit effacé au profit de l'empire Songhaï. Les armées de Sonni Ali puis d'Askia Mohammed diffusent l'islam à travers la savane. Au maximum de son extension, l'empire Songhaï couvre la plus grande partie du Mali moderne, englobe à l'ouest des territoires de l'actuelle Guinée et s'étend à l'est jusqu'à Kano, au nord du Nigeria.

- 1591 : L'empire est presque totalement détruit par une invasion marocaine.- XVIIème et XVIIIème siècles : Le territoire malien est morcelé en plusieurs petits États dont celui fondé à Ségou par les Bambara. Ces derniers, comme les Dogon, ont résisté à l'islamisation.
L'esclavage se répand avec l'extension de l'islam.

Seconde moitié du XIXème siècle : Les Bambara sont la cible de la guerre sainte menée par le chef musulman El-Hadj Oumar Tall (1797-1864), fondateur d'un empire toucouleur, s'étendant de Tombouctou jusqu'aux sources du Niger et du Sénégal.

- 1864 : Les troupes d'El-Hadj Oumar Tall sont défaites par les Français dirigés par Louis Faidherbe à Bandiagara.

- A partir de 1880 : Conquête française de la région

1895 Le Mali devient une colonie française faisant partie de l'Afrique Occidentale Française

1959 Indépendance dans le cadre de la Fédération du Mali comprenant le Sénégal et le Mali
1960 Séparation du Mai et du Sénégal
1968 Coup d'état militaire
1985 à 1986 guerre avec le Burkina-Faso
1991 Coup d'état militaire
1992 Démocratisation - .Nouvelle constitution


 
Tourisme et culture    


PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO


  1. Tombouctou
  2. Villes anciennes de Djenné
  3. Falaises de Bandiagara (pays dogon)
    Tombeau des Askia


 
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