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RWANDA
 

Depuis le génocide de 1994, le Rwanda a connu une prolifération de petits groupes religieux schismatiques d'inspiration chrétienne. Des ONG s'investissent aussi sur le terrain, comme Rwanda espérance, une initiative chrétienne australienne.

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 26.338 km 2
Population : 10,473,282 h.
en 1950 : 2,100,000 h
en 2025 : h

Kigali : 850,000 h
population urbaine : 22,3 %

0-14 ans : 42,1 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 2,4 %

espérance de vie : 50,52 ans
sous le seuil de pauvreté : 60 %
alphabétisation : 50,0 %
taux de croissance en 2008 : 11,2 %


Statistiques religieuses    
Christianisme : %
dont
Catholicisme : 47,92 %
Protestantisme : 26 %

Musulmans : 4,6 %

Statistiques catholiques.


Baptisés : 4.381.000

Diocèses : 9
Evêques : -
Prêtres diocésains : 413
Prêtres religieux : 124
Diacres : -
Religieux : 331
Religieuses : 1.390


 
Église catholique romaine    

Conférence des évêques du Rwanda
Secrétariat

BP 357 - Kigali
tél : + 250/ 57 54 39
- fax : 57 80 80
e-mail : cerwanda@rwanda1.com

Communauté française et internationale

Missionnaires d'Afrique -
BP. 69 - Kigali
Tél : + 250/ 76 921 - fax : + 250/ 75 317
e-mail : mafrwa@rwanda1.com


Cathédrale Saint Michel

tél portable : + 250/ 08 30 14 89




Nonciature apostolique

Kigali, B.P. 261
Tel : + 250/ 575.293 - fax : 575.181
e-mail : nuntrw@rwanda1.com
 
Églises chrétiennes    

BUND EVANGELISCH-FREIKIRCHLICHER GEMEINDEN IN DEUTSCHLAND (BAPTISTEN)

Postfac


 


LIETUVIY EVANGELIKY LIUTERONY BAZNYCIA
(LiOrganisations et Conseils oecuméniques
Protestant Council of Rwanda
Membres du COE basés en Rwanda
Association des Églises baptistes au Rwanda
Église presbytérienne au Rwanda
Province de l'Église épiscopale au Rwanda
Membres du COE présents en Rwanda
Église méthodiste épiscopale africaine
Église méthodiste unietau



Situation religieuse    

Bien que la Constitution de 1991, complétée par une série d’amendements en 1992, 1993 et 1995, garantisse à l’article 18 la liberté de religion, les autorités locales limitent souvent ce droit.

Toute discrimination fondée sur la race, l’ethnie, la tribu, le clan, l’origine géographique, le sexe, la religion ou tout autre critère discriminatoire est interdite aux partis politiques.

L’État exige que les réunions religieuses se tiennent dans les lieux de culte et interdit qu’elles aient lieu chez les particuliers.
Dans les écoles publiques, l’enseignement de la religion est autorisé, le plus souvent comme alternative à un cours de morale. Il existe des écoles chrétiennes et des écoles musulmanes.


   
Sites religieux et pèlerinages    


Alttöting

Statdpfarrer
Kapelleplatz 4a
D-84503 Altöttng
tél : + 49/ 8671 - 62 62



Kevelar

Rektor der Kevelaer Wallfahrt
Kapellenplatz 35 - D-47623 Kevelaer
tél : + 49/ 2832 - 933 80 - fax : + 49/ 2832 - 707 26
e-mail : wallfahrtsleitungkevelaer@t-oneline.de


Le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud est celui de Alttöting, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle), mais c'est surtout à partir du XVe siècle qu'il devient un haut-lieu de pélerinage et demeure actuellement très fréquenté, y compris par les populations venant des pays de l'Est, voisins.

Un autre haut-lieu marial ancien de l'Allemagne est le Sanctuaire de Notre Dame des Douleurs à Telgte, près de Münster, en Westphalie. Le pélerinage date probablement de la fin du XIVe siècle.

Citons aussi le pélerinage de Notre Dame de Kevelaer, "Consolatrice des affligés": situé sur le Rhin inférieur, ce sanctuaire dédié à Marie est le plus couru de l'Allemagne; il en est aussi le plus populaire.

Dans la grande ville de Cologne, il existe un sanctuaire marial autour d'une ancienne statue de bois, au lieu-dit "Sainte Marie de la Rue du Cuivre" : lieu de prière toujours très fréquenté.

Une antique tradition veut que les reliques des trois rois mages de l'évangile reposent dans la cathédrale de Cologne. C'est une tradition qui se traduisit par un merveilleux reliquaire en chêne et cuivre doré, datant des année 1181 et restauré en 1230.

De même, depuis le Moyen-Age, les pélerins viennent vénérer "Notre Dame d'Aix-la-Chapelle", où sont conservés de très précieuses reliques : la robe dans laquelle "Marie mit au monde le Fils de Dieu", les langes de Notre Seigneur et l'étoffe qu'Il portait autour des reins sur la croix, rapporte la Tradition.

Histoire - Qulques dates    


- du Xème au XVème siècle : Arrivée des Tutsi, pasteurs venus du Nord. Le pays était régi au plan administratif par les chefs de sol (généralement d'origine hutu), les chefs de pâturages (d'origine tutsi) et les chefs d'armées (recrutés chez les Tutsi). Le pouvoir était aux mains d'une aristocratie tutsi, mais les mariages entre familles de pasteurs et de cultivateurs n'étaient pas rares, sauf dans l'aristocratie qui conservait ainsi le pouvoir.

- 1858 : Le premier Européen, John Hanning Speke, découvre la région des grands lacs, suivi par des explorateurs allemands puis des missions catholiques sont établies.
- 1890 : Les Allemands parviennent à intégrer le Rwanda (Ruanda) ainsi que le Burundi (Urundi) à leurs possessions d'Afrique orientale malgré les réticences du Mwami Musinga.
- 1916 : Les Belges, aidés par les Anglais, en chassent les Allemands et occupent le pays. Puis le territoire du Ruanda-Urundi est placé sous mandat de la Société des Nations (SDN) et son administration est confiée à la Belgique. Dans un premier temps, celle-ci gouverne en s'appuyant sur les autorités en place, le Mwami et l'aristocratie tutsi, dont les pouvoirs sont cependant modifiés et figés par la réforme de 1926 (les fonctions de chef deviennent héréditaires).

Les missions chrétiennes, protestantes à la fin de l'époque allemande, catholiques sous la colonisation belge, se multiplient et prennent en main l'éducation sur l'ensemble du territoire tandis que le jeune Mwami Mutara - il a vingt ans au moment de sa prise de fonction - se fait baptiser en 1943.
- Dès 1956 : Le Mwami Mutara réclame un calendrier précis pour l'accession du pays à l'indépendance.

- 1959 : Après la mort du Mwami Mutara, son successeur applique une politique de fermeté dans la défense des privilèges de l'aristocratie tutsi. L'Église prend alors fait et cause pour la majorité hutu et l'administration coloniale laisse se développer les révoltes qui éclatent en novembre 1959 et qui ensanglantent le pays après l'assassinat d'un responsable politique hutu. Les Tutsi, très minoritaires, sont massacrés et pourchassés.
- 1960 : Le Mwami doit quitter le pays, plus de deux cent mille Tutsi en font de même.

- 1962 : La Belgique proclame l'indépendance du Rwanda.
- 1963 : Une tentative de coup d'État des exilés Tutsi échoue et entraîne une nouvelle série de massacres perpétrés contre les Tutsi.
- 1966 : La violence reprend dans les écoles et à l'université., à la suite de l'incursion d'une poignée de Tutsi armés à la frontière sud. Enfin, quand des troubles éclatent au Burundi voisin, dominé par les militaires tutsi, qui ont supprimé la royauté, et que des Hutu cherchent refuge au Rwanda, il s'ensuit encore une nouvelle vague de violence à l'encontre des Tutsi.
- 1990 : La Belgique, la France et plusieurs pays d'Afrique centrale envoient des troupes au Rwanda pour contrer un coup d'État préparé par des exilés Tutsi à partir de l'Ouganda.

- 6 avril 1994 : L'avion transportant les deux présidents (hutu) du Rwanda et du Burundi est abattu par deux missiles alors qu'il s'apprête à atterrir à l'aéroport de Kigali. La mort du président Habyarimana est immédiatement suivie du massacre systématique des Tutsi et de l'assassinat des Hutu modérés par les milices extrémistes. Ce véritable génocide, qui fait plus de 500 000 victimes, se déroule sans qu'interviennent ou cherchent à s'interposer les Nations Unies ou les puissances occidentales, certaines pourtant présentes dans le pays (Mission des Nations unies d'assistance au Rwanda [Minuar], France, Belgique).
- 23 juin 1994 : Le gouvernement français lance l'"Opération Turquoise", une intervention militaro-humanitaire mandatée par l'ONU. Une zone de sécurité est instaurée dans le sud-ouest du pays. Les Forces armées rwandaises (FAR) se replient dans la zone de sécurité, entraînant avec elles des civils hutu qui craignent les représailles. Au total, près de 2 millions de réfugiés se répartissent ensuite entre la Tanzanie et le Zaïre, où d'immenses camps sont installés aux abords de Goma.
- 1995 : Kigali impose au Conseil de sécurité une réduction drastique du mandat et des effectifs de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR), renouvelée une dernière fois pour six mois.
- 1997 : L'aide apportée aux troupes de Laurent-Désiré Kabila par l'Ouganda et le Rwanda oblige les quelque 400 000 réfugiés hutu rwandais à fuir dans les forêts du Zaïre. Quelques groupes finissent par rentrer au Rwanda, mais la grande majorité est victime de massacres perpétrés par des Tutsi rwandais et zaïrois appuyant les rebelles.

2006 27 novembre, rupture des relations diplomatiques avec la France
2007 Abolition de la peine de mort


   
Tourisme et culture    



 
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