
Dossier AED |
Superficie : 1,127,127 km 2
Population : 59,862,000 h.
en 1950 : 18,400,000 h
en 2025 : h
Addis-Abeba : 2,600,000 h
population urbaine : 16,8 %
0-14 ans : 46,1 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 2,7 %
espérance de vie : 55,41 ans
sous le seuil de pauvreté : 38,7 %
alphabétisation : 50,3 %
taux de croissance en 2008 : 11,6 %
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Christianisme : 60,8 %
dont
Catholicisme : 0,89 %
Protestantisme : 10,0 %
Coptes orthodoxes : 43,5 %
Musulmans sunnites : 33,9 %
Religion traditionnelle : 2,5 %
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Statistiques catholiques.
Baptisés : 533,.000
Diocèses : 10
Evêques :
Prêtres diocésains : 189
Prêtres religieux : 289
Diacres : 1
Religieux : 461
Religieuses : 596 |
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| Église catholique romaine |
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Conférence épiscopale éthiopienne Secrétariat
PO. Box 2454 -
Addis-Abeba
tél : + 252/ 1 - 55 03 00 - fax : + 251/
1 - 55 31 12
Communautés catholiques de langue française
Communauté catholique
francophone,
P.O. Box 4384, - Addis-Abeba - tél : + 251/ 1 - 11.04.36
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Nonciature apostolique
E-mail : vatican.embassy@telecom.net.et
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BUND EVANGELISCH-FREIKIRCHLICHER GEMEINDEN IN DEUTSCHLAND (BAPTISTEN)
Postfach
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LIETUVIY EVANGELIKY LIUTERONY BAZNYCIA
(LitaOrganisations et Conseils oecuméniques
Membres du COE basés en Éthiopie
Église évangélique éthiopienne Mekane Yesus
Église orthodoxe Tewahedo d'Ethiopieuisch
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L’Église copte éthiopienne, souvent appelée aussi orthodoxe, était Église d’État jusqu’en 1974.
Jusque dans les années 1980, il existait une petite minorité de juifs éthiopiens, les Falashas, au nombre de 30 000 personnes environ, dont la plupart ont été volontairement déplacés, à la demande de l'État d'Israël dans les années 1990.
La Constitution de 1995 proclame la laïcité de l’État (art. 11) et reconnaît la liberté de religion (art. 27).
Les groupes religieux doivent se faire enregistrer tous les trois ans auprès du ministère de la justice, en présentant une copie de leurs statuts ainsi que les données d’état civil et le CV de leurs leaders.
Les écoles privées dirigées par des groupes religieux sont autorisées, mais l’enseignement de la religion à l’école est interdit.
Les musulmans qui, il y a encore quelques années, n’étaient qu’une minorité par rapport aux chrétiens coptes, sont désormais quasiment à égalité avec eux, et ils sont même nettement en majorité dans certaines régions, notamment dans l’Est et le Sud-Ouest du pays. Au cours des dernières années, les conflits entre ces deux communautés se sont multipliés, et plus encore entre les musulmans et les chrétiens évangéliques ou pentecôtistes (deux groupes en expansion rapide)
En octobre 2006, le synode de l’Église copte d’Éthiopie a déclaré que « le sang versé et les temples religieux détruits sont le résultat d’une campagne haineuse menée depuis septembre par quelques individus… Le saint Synode lance un appel au gouvernement pour qu’il intervienne rapidement afin de mette fin à ces actes destructeurs et illégaux » qui nourrissent la haine et la violence entre musulmans et chrétiens. l’État a renforcé la présence des forces de l’ordre dans les régions les plus à risqueIl a obtenu ainsi une diminution des violences.
Dans d’autres régions du pays, les violences sont beaucoup moins graves ou inexistantes, notamment là où les musulmans ne sont pas en majorité.
En décembre 2006, les chefs religieux coptes, musulmans, évangéliques et catholiques se sont engagés à construire ensemble la paix et la réconciliation.
Le 27 janvier 2007 à Addis Abeba, a été posée la première pierre de la future Université catholique d’Éthiopie, en présence du président Girma Woldegiorghis, de plusieurs ministres et du maire de la ville. Un communiqué du secrétariat catholique d’Éthiopie déclare que l’accord conclu entre l’Église et le gouvernement pour construire cette université « est une reconnaissance de la part du gouvernement de la contribution substantielle que l’Église apporte au système éducatif du pays.
Tous les partis politiques qui font référence à une confession religieuse sont interdits. Toute incitation à la violence inter-religieuse de la part des médias est passible de sanctions pénales.
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Vers le VIème siècle le grec était parlé officiellement dans le royaume, mais le royaume d'Aksoum forgeait déjà sa propre langue littéraire, le guèze, signe de la vigueur intellectuelle et spirituelle de sa jeune culture. Le Nouveau Testament avait déjà été traduit dans cette langue, vraisemblablement par des moines syriens, car la version adoptée était tirée de la Bible d'Antioche (Syrie) et non pas de celle d'Alexandrie (Egypte).
Si aujourd'hui la langue officielle de l'Ethiopie est l'amharique, la langue liturgique en usage dans toutes les cérémonies de l'Eglise est toujours le guèze.
Notons aussi que le canon de la Bible éthiopienne contient plusieurs livres considérés comme apocryphes par les autres Eglises: - le livre d'Enoch, l'Ascension d'Isaïe, l'Apocalypse d'Esdras, le Pasteur d'Hermas, pour ne citer que les plus importants.
Concernant la littérature apocryphe, nous avons pu trouver trace dans le dictionnaire biblique de Chouraqui d'un Evangile de Mathias (attesté par Origène mais aujourd'hui perdu), ainsi que les Traditions de Mathias (citées par saint Clément d'Alexandrie), qui serait peut-être le même ouvrage venu de l'Apôtre fondateur de l'Eglise éthiopienne.
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| Histoire - Quelques dates |
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Longue et grande est l'histoire du Royaume de la reine de Saba, puis du Royaume du Prêtre Jean.
D'origine apostolique, c'est à dire fondée par un apôtre, l'Eglise d'Ethiopie est la plus ancienne des Eglises d'Afrique. Selon la tradition elle aurait été fondée par Saint Mathias, le disciple qui après l'Ascension du Seigneur remplaça Judas au sein du collège des Apôtres.
Par la suite, elle entretint d'étroits contacts avec l'Eglise d'Alexandrie. Mais l'Egypte tomba aux mains de l'Islam dès 640 après J.-C. et les chrétiens d'Ethiopie se trouvèrent coupés des grands courants du christianisme pendant presque mille ans !
Pourtant, vers 1520, lorsque l'explorateur portugais Pero de Covilhao découvrit l'Ethiopie, il eut l'extraordinaire surprise de découvrir un pays extrêmement chrétien, un pays qui avait su garder intact le dépôt de la Foi chrétienne, mieux encore, qui l'avait enrichi des apports d'une culture originale, créant des églises taillées à même les montagnes (aujourd'hui classées au patrimoine mondial de l'humanité) et générant un trésor liturgique et littéraire abondant.
Mais au XVIIème siècle, à l'instar de l'Eglise des Chrétiens de Saint Thomas aux Indes, les missionnaires jésuites tentèrent d'inféoder la vieille Eglise éthiopienne à la hiérarchie romaine. Une union éphémère avec Rome fut même réalisée de 1626 à 1632
Aujourd'hui, après bien des épreuves, l'Eglise d'Ethiopie est toujours une réalité vivante et incontournable dans son pays. Forte de dix millions de fidèles elle a toujours été l'épine dorsale de la nation.
1935 L'Ethiopie est envahie par l'Italie
1941 Fin de la domination italienne,retour d'Haïlé Sélassié
1952 Fédération de l'Ethiopie et de l'Erythrée
1961 Annexion complète de l'Erythrée par l'Ethiopie
1973 Renversement d'Haïlé Sélassié
1993 Déclaration d'indépendance de l'Erythrée
1998 à 2000 guerre avec l'Erythrée. |
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AXOUM ( Ier au VIIème siècle)
L’un des plus anciens royaumes en Afrique et l’ancienne capitale de l’Éthiopie. Axoum fut la première capitale du royaume Axoumite fondé au nord de L’Ethiopie, ayant ses nombreux Sites Archéologiques, Stèles Monolithiques, Les Tombeaux des Rois Axoumite et la plus ancienne Eglise Orthodoxe Sainte Marie De Sion abritant l’Arche d’Alliance.
Aujourd’hui, Axoum possède encore les vestiges témoignant toute une chaîne de la civilisation du royaume axoumite.

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PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO
Parc national du Simien
Églises creusées dans le roc de Lalibela
Fasil Ghebi
Axoum
Basse vallée de l'Aouache
Basse vallée de l'Omo
Tiya
Harar Jugol, la ville historique fortifiée
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Églises creusées dans le roc de Lalibela
Au cœur de l'Éthiopie, dans une région montagneuse, les onze églises monolithes médiévales de cette « nouvelle Jérusalem »
du XIIIe siècle ont été creusées et taillées à
même le roc près d'un village traditionnel
aux maisons rondes. Lalibela est un haut
lieu du christianisme éthiopien, lieu de pèlerinage. |


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