Dossier AED |
Superficie : 1,284,000 km 2
Population : 10,329,208 h.
en 1950 : 2,600,000
en 2025 : 13,908,122 h
N'Djamena : 720,000 h
population urbaine : 26,6 %
0-14 ans : 46,7 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 2,9 %
espérance de vie : 47,70 ans
sous le seuil de pauvreté : 80,0%
alphabétisation : 47,5 %
taux de croissance en 2008 : - 0,8 %
|
 |
Christianisme : 34 %
dont
Catholicisme : 8,80 %
Protestantisme : 14,2 %
Musulmans : 55,1 %
Religions traditionnelles : 16 % |
Statistiques catholiques.
Baptisés : 720.000
Diocèses : 8
Evêques :
Prêtres diocésains : 131
Prêtres religieux : 111
Diacres : -
Religieux : 157
Religieuses : 375 |
|
| Église catholique romaine |
|
|
Conférence épiscopale du Tchad
Secrétariat
BP. 456 - N'Djaména
- tél : + 235/ 51 44 43 - fax : + 235/ 51 40 60
Paroisses francophones
Dans ce pays francophone,
vous trouverez, dans les paroisses et les missions, des prêtres
et des communautés parlant français.
N'Djaména
Paroisse cathédrale
B.P.456 - N'Djaména - tél et fax : + 235/ 52.31.62.
e-mail : jbolo@intnet.td.
Moundou
- Evéché - B.P .61 - Moundou -
tél : + 235/ 69.13.70 - fax : + 235/ 69.13.78.
- Cathédrale du Sacré Coeur - B.P. 155, Moundou -
tél : + 235/ 69.14.88.
Pala
Communauté
catholique francophone
Cathédrale
Saint Pierre et Saint Paul - B. 9 Pala
Doba
Cathédrale - BP
22
Sarh
Cathédrale Notre Dame
de l'Immaculée Conception
B.P.87, Sarh - tél : + 235/ 68.14.77
|
Nonciature apostolique
LRue de Béguinage, B.P. 490, N'Djamena
Tel : (235) 52.31.15 - fax: 52.38.27
e-mail : nonceapo@intnet.td
|
|
BUND EVANGELISCH-FREIKIRCHLICHER GEMEINDEN IN DEUTSCHLAND (BAPTISTEN)
Postfac
|
|
LIETUVIY EVANGELIKY LIUTERONY BAZNYCIA
(Litaui
|
La Constitution de 1996 (art. 1) prévoit la laïcité de l’État et garantit la liberté religieuse (art. 27). Le gouvernement, à travers le département des affaires religieuses et de la tradition du Ministère de l’intérieur, en gère les aspects pratiques et intervient pour les éventuels désaccords.
Tous les groupes religieux doivent être enregistrés officiellement auprès du département des affaires religieuses.
L’instruction religieuse est interdite dans les écoles publiques, mais permise dans les écoles privées.
Les rapports entre les différents groupes religieux sont pacifiques, les principaux leaders religieux se rencontrent régulièrement.
|
|
|
| Sites religieux et pèlerinages |
|
|
-
Alttöting
Statdpfarrer
Kapelleplatz 4a
D-84503 Altöttng
tél : + 49/ 8671 - 62 62
Kevelar
Rektor der Kevelaer Wallfahrt
Kapellenplatz 35 - D-47623 Kevelaer
tél : + 49/ 2832 - 933 80
- fax : + 49/ 2832 - 707 26
e-mail : wallfahrtsleitungkevelaer@t-oneline.de
|
Le plus célèbre et le plus ancien des sanctuaires marials de toute l'Allemagne du Sud est celui de Alttöting, en Bavière : il date de la fin de l'ère carolingienne (Xe siècle), mais c'est surtout à partir du XVe siècle qu'il devient un haut-lieu de pélerinage et demeure actuellement très fréquenté, y compris par les populations venant des pays de l'Est, voisins.
Un autre haut-lieu marial ancien de l'Allemagne est le Sanctuaire de Notre Dame des Douleurs à Telgte, près de Münster, en Westphalie. Le pélerinage date probablement de la fin du XIVe siècle.
Citons aussi le pélerinage de Notre Dame de Kevelaer, "Consolatrice des affligés": situé sur le Rhin inférieur, ce sanctuaire dédié à Marie est le plus couru de l'Allemagne; il en est aussi le plus populaire.
Dans la grande ville de Cologne, il existe un sanctuaire marial autour d'une ancienne statue de bois, au lieu-dit "Sainte Marie de la Rue du Cuivre" : lieu de prière toujours très fréquenté.
Une antique tradition veut que les reliques des trois rois mages de l'évangile reposent dans la cathédrale de Cologne. C'est une tradition qui se traduisit par un merveilleux reliquaire en chêne et cuivre doré, datant des année 1181 et restauré en 1230.
De même, depuis le Moyen-Age, les pélerins viennent vénérer "Notre Dame d'Aix-la-Chapelle", où sont conservés de très précieuses reliques : la robe dans laquelle "Marie mit au monde le Fils de Dieu", les langes de Notre Seigneur et l'étoffe qu'Il portait autour des reins sur la croix, rapporte la Tradition. |
|
| Histoire - Quelques dates |
|
|
- Vers 800 : Un peuple qui serait issu du métissage des populations du Sud et des populations du Nord, chassées par l'assèchement du Sahara, fonde, sur la bordure nord-est du lac Tchad, le royaume du Kanem. Celui-ci se développe, au détriment de la civilisation Sao, grâce au contrôle du commerce saharien vers la Méditerranée et au trafic d'esclaves, capturés dans le Sud et acheminés vers le Fezzan et Tripoli.
- XIème siècle : Ses souverains se convertissent à l'Islam.
- XIIIème siècle : ils étendent leur domination jusqu'au Bornou (dans l'actuel Nigeria), au Fezzan et au Ouaddaï, en direction du Nil.
- XVIème siècle : Le royaume de Bornou reconquiert le Kanem.
- A partir du XVIIème siècle : De nouvelles puissances émergent. Le royaume du Bornou doit céder ses parties périphériques aux Touareg (nord-ouest). Son déclin favorise l'émergence au nord-est de trois sultanats musulmans esclavagistes : le Baguirmi, le Ouaddaï et le Darfour.
- 1890 : Début de la colonisation française. Le lac Tchad est découpé en trois zones - britannique, allemande et française.
- 1900 : Conquête du territoire par l'armée française et fin de l'indépendance africaine dans cette partie du Sahel. La population du Ouaddaï résiste jusqu'en 1909 tandis que le Nord (Borkou, Ennedi et Tibesti) reste sous administration militaire française jusqu'en 1965. En revanche, les populations du Sud, pays des esclaves (Dar el-abid) pour les trafiquants islamisés du Nord, accueillent assez favorablement la présence française, qui les protège des rezzous.
- 1910 : Le Tchad est rattaché à l'Afrique-Équatoriale Française avant de devenir, dix ans plus tard, une colonie.
- 1960 : Accès à l'indépendance qui ravive la rivalité séculaire entre le Sud, dominé jusqu'à la colonisation française, et le "Nord". Le président Tombalbaye mène une politique de marginalisation des populations musulmanes nordistes.
- 1966 : Un Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) voit le jour au Soudan. Il rassemble des musulmans du nord et du centre-est.
-
1969 : L'armée française intervient contre la rébellion et indirectement contre la Libye.
- 1973 : La Libye annexe la bande d'Aozou. L'année suivante, les partisans d'Hissène Habré prennent en otage l'archéologue française Françoise Claustre
- 1975 : Entente entre le nord et le sud, mais en 1979 : rupture de l'alliance. Sous la pression de la France, des accords sont conclus à Kano, au Nigeria. Ils instituent un gouvernement d'union nationale de transition (GUNT). La Libye, tenue à l'écart des accords de Kano et de Lagos, attaque le nord du pays.
- 1982 : Hissène Habré est reconnu chef de l'État tchadien. Goukouni Oueddeï forme un gouvernement rival dans le Nord, que les Libyens occupent toujours en partie.
- 1992 : Alors que les partisans d'Hissène Habré affrontent l'armée nationale dans la région du lac Tchad, des émeutes éclatent dans le Sud .
- 1993 : Une conférence nationale institue un Conseil supérieur de transition (CST) pour une période d'un an.
- 1996 : Les premières élections démocratiques se déroulent dans un pays toujours en proie à la guérilla et dans un climat de suspicion générale.
-
1998 : Des rebelles du Sud déposent les armes et un rapprochement spectaculaire est amorcé avec la Libye. Cette détente dans les relations est notamment marquée par la visite du colonel Kadhafi à N'Djamena en mars 1998.
- 2001 Découverte de Toumaï, hominidé vieux de sept millions d'années et considéré comme le plus ancien hominidé connu.
- 2005 : Apparition de deux nouveaux mouvements rebelles, le SCUD (Socle pour le changement, l’unité nationale et la démocratie) et le FUC (Front uni pour le changement).
- 2008 : Assaut des rebelles sur la capitale Ndjamena pour tenter de renverser le gouvernement. L'armée française et ses portes-paroles Bernard Kouchner et Hervé Morin se déclare défavorable à cette prise de pouvoir. Cependant, l'attitude des soldats français reste à la neutralité.
- 2009 : Nouvelle offensive de la rébellion à partir du Soudan.
|
|
|
|
PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO
Cathédrale d'Aix-la-Chapelle
|
|
|
