
Dossier AED |
Superficie : 1,001,450 km 2
Population : 83,082,869 h.
en 1950 : 21,800,000 h
en 2025 : h
La Caire : 11,100,000 h
Alexandrie : 3,917,000 h
population urbaine : 43,2 %
0-14 ans : 31,4 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 4,8 %
espérance de vie : 72,12 ans
sous le seuil de pauvreté : 20 %
alphabétisation :
72,0 %
taux de croissance en 2008 : 7,2 %
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Christianisme : 10 %
dont
Catholicisme : %
Coptes : 9 %
Musulmans sunnites : 90,0 %
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Statistiques catholiques.
Baptisés : 299.000
Diocèses : 12
Patriarches : 3
Evêques : 18
Prêtres diocésains : 205
Prêtres religieux : 327
Diacres : -
Religieux : 462
Religieuses : 1,323
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| Église catholique romaine |
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Patriarcat Armenien Catholique,
36 Rue Mohamed Sabri Abou Alam, 11121 Le Caire, Egypte
Tel : (02)39.38.429 - fax: 39.32.025
e-mail: pacal@tedata.nt.eg
Patriarcat Copte Catholique,
B.P. 69, 34 Rue Ibn Sandar, Saray El Koubbeh, 11712 Le Caire,
Tel : (02) 257.17.40 - fax: 454.57.66
Évêché maronite
15 Rue Hamdi, Daher, 11271 Le Caire, Egypte
Tel : (02)59.39.610 - fax : 58.92.660
Synode de l'Église syriaque d'Égypte
Secrétariat
46 Rue Daher, 11271 Le Caire, Egypte
Telephone: (02)5901.234
Assemblée des évêques catholiques d'Égypte
Secrétariat
141, rue Nouzha 11361, Héliopolis, Le Caire
Tél : - fax : 02/ 63.55.718
e-mail : fatimasarraf@yahoo.com
Patriarcat Grec-melkite catholique
16, rue Daher. 11271 - La Caire
Tél : 02/ 590.57.90 - fax : 593.53.98
e-mail : grecmelkitecath-egy@hotmail.com
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Conseil des Patriarches Catholiques d’Orient (C.P.C.O.)
BP.92 - Zouk Mosbeh. Liban
Tél : 091/ 220923
e-mail : alwan@opuslibani.org.lb
International Meeting of Bishops’ Conferences: Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (S.C.E.A.M.)
http://www.sceam-secam.org/
Vicariat Apostolique Latin
10 Rue Sidi El-Metwalli, Alexandrie, Egypte
Telephone: (03)487.6065
Fax: 483.8169
Secrétariat
Conférence des Evêques Latins dans les Régions Arabes (C.E.L.R.A.)
siège à Tunis
Nonciature apostolique
et
Délégation du Saint-Siège auprès de l'OCI
La ligue Arabe.
Safarat Al-Vatican, 5 Sharia Mohamed Mazhar, Zamalek
Tél
: (20-2)735.22.50 - 735.79.64 - fax Fax: 735.61.52
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Communautés catholiques de langue française
Alexandrie
Église
des Pères Lazaristes,
70 rue des Soeurs (El Sabaa Banat)
- B. P.28, Menchié, - 21111-Alexandrie
tél : + 20/ 3 - 48.46.136.
Eglise Saint Antoine de Padoue
rue El-Fath, Bacos - tél
: + 20/ 3 - 570 06 35
Assiut
P. Ayad KHALELA, 70
Gombourieh street, - Assiut
Ismailia
Le curé de Port Saïd
y assure des messes en francais
tél : + 20/
66 - 22 21 61
Le
Caire
Chapelle du Collège
de la Sainte Famille (Pères jésuites)
1 Boustan el Maksy, - Faggalah Le Caire
tél : + 20/
2 - 590.04.11 - fax : + 20/ 2 - 590.70.62.
Héliopolis
Basilique Latine Notre-Dame
Evéché Latin, 41 rue de Bagdad - 11341 Héliopolis
tél : + 20/
2 - 66.90.37.
Basilique N.D. de Fatima (église chaldéenne catholique)
Rite: Chaldean
Country: Egypt
Mailing Address: Basilique N.D. de Fatima, 141 Rue Nouzha, 11316 Heliopolis, Le Caire, Egypte
Telephone: (02)6355.718
Eglise Sainte Thérèse (église arménienne
catholique)
Ma'adi
Paroisse de la Sainte Famille
El Meadi, P.O.box 490 - Le Caire
tél : + 20/ 2 - 358.20.04.
Port-Saïd
Convento Santa Eugenia
2 Ahmed Chawky Street, - B.P. 613, - Port-Saïd - tél :
+ 20/ 66 - 22.21.61.
Pères Franciscains,
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La majorité des égyptiens se réclament de l'islam, introduit en Égypte en 642. L'autorité religieuse suprême est le sheikh d'Al-Azhar, qui prétend définir la ligne officielle de l'islam sunnite sur la plupart des sujets.
Parmi les pays du Proche-Orient, l’Egypte est celui qui compte la plus grande proportion de chrétiens. Dans leur immense majorité, ils appartiennent à l’Eglise copte, appelée souvent copte-orthodoxe, les autres constituant des communautés ultra-minoritaires : copte-catholique, arménienne, grecque-orthodoxe, grecque-catholique, chaldéenne, maronite et latine.
Les Coptes forment la principale minorité religieuse , avec une forte représentation dans les régions de Haute-Égypte (Beni Suef, El Minya, Assiout, Sohag, Kénèh, Louxor). Avant l'arrivée de l'islam, le christianisme était la religion prédominante dans le pays, l'un des premiers à avoir embrassé cette nouvelle foi, grâce à l'évangélisation de saint Marc.
Pendant plusieurs siècles l'École d'Alexandre fut le plus grand centre de la pensée chrétienne, avec des Pères de l'Église comme saint Cyrille d'Alexandrie.
Les Coptes sont la résultante d'une scission de l'Église orthodoxe d'Orient, en raison des divergences doctrinales qui suivirent le concile de Chalcédoine en 451. Ils constituent aujourd'hui une élite cultivée.
D’après les registres de baptêmes de l’Eglise copte-orthodoxe, les fidèles de ce rite seraient au nombre de 12 millions, soit 17 % d’une population totale de 73 millions d’habitants. Le gouvernement minimise toutefois ces chiffres, évaluant la proportion des Coptes à 2 ou 3 %. Le pourcentage de 10 % est généralement admis.
En principe, les Egyptiens chrétiens jouissent d’une situation équivalente à celle de leurs compatriotes musulmans. Cependant, une discrimination implicite est prévue par la Constitution de 1971, amendée en 1980, actuellement en vigueur. Celle-ci énonce en effet que « l’Islam est la religion de l’Etat dont la langue officielle est l’arabe ; les principes de la loi islamique constituent la source principale de la législation » (art. 2). Le même texte garantit pourtant l’égalité de tous les citoyens devant la loi : « Ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs publics, sans distinction de race, d’origine, de langue, de religion et de conviction » (art. 40). Par ailleurs, « l’Etat garantit la liberté de croyance et la liberté de culte » (art. 46).
LES DISCRIMINATIONS A L'ENCONTRE DES COPTES
Dans la réalité, il en va autrement et ceci se vérifie déjà au niveau des institutions. Ainsi, lors des dernières élections législatives de 2005, sur 444 députés, un seul Copte a été élu. Le président de la République, Hosni Moubarak, à qui la loi donne le droit de nommer dix députés, en a choisi cinq parmi les Coptes, dont un catholique (une première !), mais leur représentativité est évidemment sujette à caution.
La mention de la religion sur la carte d’identité, obligatoire à partir de 16 ans, entraîne des discriminations à leur encontre dans de nombreux domaines. Ainsi, les chrétiens sont exclus de certaines fonctions ou professions : ministres de plein exercice, postes sensibles dans l’armée, doyens de faculté, avocats ou médecins dans certaines spécialités. Ils ne représentent que 1,5 % des fonctionnaires. Même dans les villages du sud où vivent 90 % de chrétiens, le maire ne peut être un copte.
Les discriminations se vérifient aussi dans l’enseignement. Dans les grandes écoles, un chrétien ne peut être major de sa promotion ou premier de sa classe. Un Copte ne peut enseigner l’arabe, qui est pourtant sa langue maternelle, sauf dans les petites classes. A noter que les chrétiens ne sont pas admis parmi les étudiants fréquentant l'Université El-Azhar, alors qu’El Azhar est partenaire du Saint-Siège dans le cadre d’un Comité de dialogue inter-religieux.
Quant à la justice, les chrétiens ne disposent pas de leurs propres tribunaux. Les responsables de tous les rites ont élaboré des règles communes qui servent de références aux tribunaux civils, dont les juges peuvent être musulmans. Mais ces règles ne doivent pas contrevenir aux dispositions de la charia.
Si les enfants fréquentant les écoles publiques ne sont pas obligés d’apprendre le Coran, ils ne peuvent bénéficier dans ces établissements d’un enseignement de la Bible et de la doctrine chrétienne. Les bibliothèques scolaires ne disposent d’aucun ouvrage chrétien. Enfin, les manuels d’histoire occultent les six premiers siècles de notre ère, passant de la période des Pharaons à la conquête islamique, présentée comme une « libération » de l’occupation romaine.
Les chrétiens subissent aussi des entraves dans l’exercice du culte. L’autorisation de construire des églises est très difficile à obtenir. Lorsque des musulmans apprennent qu’une demande de permis de construire une église a été déposée, ils s’empressent de bâtir une mosquée à proximité du terrain prévu, ce qui rend alors l’édification d’une église impossible. Il arrive même que des musulmans recourent à la violence pour empêcher des chrétiens de disposer de lieux de culte convenables. Ce qui est arrivé plusieurs fois ces dernières années.
LES CHRÉTIENS, CIBLE DES VIOLENCES PHYSIQUES
Périodiquement, les chrétiens sont la cible de violences physiques. Voici quelques faites de ces dernières années.
Le 18 janvier 2006, dans le village d’El Odayssat, près de Louxor, des musulmans ont mis le feu à une maison que des Coptes utilisaient comme église depuis 1970 sans autorisation préalable. Bilan : quatorze blessés, un tué, nommé Kamaal Shaker. Il faut noter que les 8 000 Coptes de ce village n’ont pas d’église.
Très souvent, le moindre incident mêlant des chrétiens est exploité par des musulmans à des fins confessionnelles. Ainsi, en juin 2007, dans le village de Saft Meydoum, situé dans le gouvernorat de Beni Souwef, les parents d’une jeune musulmane ayant été percutée par un Copte circulant à bicyclette, se sont rués vers la maison de la famille chrétienne pour la lapider.
On
signale aussi l’intensification de la vague de rapts de très jeunes filles chrétiennes (14 ans) pour les convertir de force à l’islam, les marier également de force à un musulman et les expédier au loin pour que leur famille ne puisse pas les retrouver. Certaines ont pu s’échapper et raconter ce qui leur était arrivé. La police a souvent répondu aux parents éplorés qu’elle savait parfaitement où était leur fille, qu’ils ne la retrouveraient jamais, qu’elle s’était volontairement convertie à l’islam.
Les chrétiens en général veulent que le gouvernement reconnaisse l’existence d’un « problème copte » et ouvre un débat public sur la question. C’est ainsi un tabou qui est désormais levé, jusque-là les Coptes subissant en effet leur sort dans une sorte de résignation. Deux décisions récentes ont cependant contribué à atténuer l’amertume des Coptes. En décembre 2005, un décret présidentiel a transféré aux gouverneurs la compétence en matière d’autorisation de construction ou de réparation d’églises. Par ailleurs, le 1er janvier 2006, le président Moubarak a nommé un gouverneur copte pour la province de Qena. Il s’agit du général Magdi Ayoub Iskandar. Une telle décision n’avait pas été prise depuis trente ans.
LE PROBLÈME DU CHANGEMENT DE RELIGION
Un autre problème douloureux doit être mentionné : celui du changement de religion. Chaque année, plusieurs milliers de coptes deviennent musulmans pour échapper à leur condition d’infériorité, ou pour épouser une musulmane, le Coran interdisant à cette dernière de se marier avec un juif ou un chrétien.
Les changements de religion, de la religion musulmane à la foi chrétienne
doivent rester cachés et le changement de religion ne peut être enregistré sur les papiers d’état civil. Elle est déclarée irrecevable d'autant que ce changement est une apostasie punie de mort.
Enfin, il faut signaler qu’une décision de la Cour suprême égyptienne, intervenue en décembre 2006, a dénié le droit aux citoyens de s’identifier comme bahaïs, ce qui les prive de tout état civil et donc du droit d’inscrire leurs enfants à l’école, d’ouvrir un compte en banque, d’accéder aux soins, etc...
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Église Évangélique du Caire (CEEEFE)
BP 2443, Ataba, 30 rue Shérif, LE CAIRE,
(20) 2 392 81 99.
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Monastère Ste Catherine

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Patriarcat grec-orthodoxe
Patriarcat d'Alexandrie,
B.P. 1307, 2006, ET-Alexandria
(20] 3 / 48 22 890, - fax 48 35 684, 48 24 577.
www.greekorthodox-alexandria.org
Église copte
Patriarcat d'Alexandrie et du Siège de Saint Marc
Amba Rueiss Building Ramses Street,
Abbasseya, P.O.Box 9035, Nasr City, ET-Cairo
tél : (20) 2 / 28 25 3 -57 - fax 28 36 691, 825831
http://www.coptic.org/
webmaster@coptic.org |
| Histoire - Quelques dates |
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Nous sommes dans l'impossibilité de donner ici cette histoire millénaire avec toute sa richesse.
-2650 à -2150 Ancien Empire
-1580 à -1085 Nouvel Empire
-31 Soumission de l'Egypte à Rome
- 642 Conquête de l'Egypte par les Arabes
1517 L'Egypte est intégré dans l'Empire Ottoman
1798 Invasion française
1914 L'Egypte devient un protectorat britannique
1952 Le roi Farouk est détrôné par un coup d'Etat dirigé par Nasser
1953 Instauration de la République et indépendance de l'Egypte
1956 Intervention militaire franco-britannique
1967 guerre des "6 jours" avec Israël. Fermeture du canal de Suez jusqu'en1975
1973 Quatrième guerre avec Israël
1979 Cinquième guerre entre Egypte et Israël
1981 - 6 octobre : Assassinat d'Anouar el-Sadate
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