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QATAR
 

Qatar, en arabe Qatar, situé dans la péninsule Arabique, formant une pointe dans le golfe Arabo-Persique. Sa capitale est Doha. Le Qatar est limité au sud-ouest par l’Arabie saoudite et au sud-est par les Émirats arabes unis.

Cet État pétrolier, soumis à l’influence de son puissant voisin saoudien, est opposé à l’émirat de Bahreïn pour le contrôle des gisements pétroliers offshore, au large de la côte occidentale.

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 121,320 km 2
Population : 928,635 h.
en 1950 : 1,100,000 h
en 2025 : h

Asmara : 500,000 h
population urbaine : 20,6 %

0-14 ans : 42,,8 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 3,6 %

espérance de vie : 71,85 ans
sous le seuil de pauvreté : 20 %
alphabétisation : 58,6 %
taux de croissance en 2008 : 2,0 %


Statistiques religieuses    
Christianisme : 55 %
dont
Catholicisme :  2,98 %
Église évangélique luthérienne : %
Coptes : 45 %

Musulmans sunnites : 45 %

Statistiques catholiques.


Baptisés : 148.000

Diocèses : 3
Evêques : -
Prêtres diocésains : 80
Prêtres religieux : 252
Diacres : -
Religieux : 347
Religieuses : 562


 
Église catholique romaine    

Conférence épiscopale d'Éthiopie et d'Érythrée

Secrétariat
Addis Ababa - POB 21 322
Tél : (01) 55 03 00 - fax : 55 31 13



Nonciature apostolique
Le nonce apostolique réside à Khartoum au Soudan.

Plus de 60 congrégations religieuses sont à l'oeuvre dans ce pays.


 
Églises chrétiennes    

L’Église Orthodoxe Erythréenne est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l’ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l’Église porte le titre de Patriarche d’Érythrée, avec résidence à Asmara.


 


Église orthodoxe Tewahedo d'Érythrée (copte)
POB 728 - Eritrea-Asmara
tél : (291) 1/ 113015
http://www.tewahdo.orgita



Situation religieuse    

LES MUSULMANS CHIITESDepuis quelques années, le gouvernement mène une campagne de persécution systématique contre toutes les confessions religieuses, à tel point que depuis 2004, le Département d’État américain a inscrit l’Érythrée parmi les « pays particulièrement préoccupants » du point de vue de la liberté de religion, un terme réservé aux États qui restreignent ce droit avec le plus de force.

LES MUSULMANS CHIITESDans un décret de 2002, le gouvernement n’a reconnu formellement que l’islam, l’Église copte orthodoxe, l’Église catholique et les Églises évangéliques affiliées à la Fédération luthérienne mondiale. Près de 90% de la population appartient à l’une ou l’autre de ces dénominations, les autres groupes étant tenus de présenter une demande d’enregistrement.

L’état d’urgence, en vigueur depuis plusieurs années, lui permet de prendre des mesures particulièrement restrictives. Par ailleurs, depuis 2005, les descentes de police, arrestations, et ingérences du gouvernement dans les affaires des quatre confessions officiellement reconnues se sont multipliées.

La Constitution de 1972 définit l’islam comme la religion d’État et la loi islamique comme la source principale de la législation. L’article 7b stipule que « l’État s’efforce d’inculquer à la société les bons principes de la religion islamique et de l’épurer de toute forme de dégénérescence morale. » Il y a quelques années seulement, pratiquer une autre religion que l’islam wahhabite était formellement interdit, mais l’État a depuis accordé un statut légal aux Églises catholique, anglicane, orthodoxe, copte et indienne. La reconnaissance officielle requiert la présence d’au moins 1.500 fidèles dans le pays. Les confessions protestantes ne sont pas légalement reconnues, car elles n’ont pas fait de demandes d’enregistrement, mais elles bénéficient de la même liberté de culte, et leurs services religieux sont protégés par la police, pourvu qu’elles en informent d’abord les autorités. Le gouvernement ne permet pas aux hindouistes, aux bouddhistes et aux baha’i de célébrer des offices religieux. L’apostasie est passible de la peine de mort, bien que depuis l’indépendance du pays en 1971, cette sentence n’ait jamais été exécutée. Le prosélytisme des non-musulmans est strictement interdit.

Les chrétiens

Les années 2006 et 2007 ont vu se poursuivre les travaux de construction d’un large complexe, autorisé par le gouvernement en l’an 2000, qui abrite les églises des communautés catholique, anglicane et orthodoxe. Le complexe comprend un centre de conférences, une résidence pour le logement des hôtes temporaires, une librairie et un bar. Le coût de construction de ce centre religieux devrait avoisiner 15 millions de dollars; les catholiques de toute la Péninsule arabique, en majorité philippins et indiens, ont contribué au financement de l’entreprise. Les services de renseignement du gouvernement local avait cependant recommandé de retarder l’achèvement du projet, de façon à éviter l’opposition des citoyens conservateurs. L’inauguration de l’église catholique - la première du pays - a eu lieu à la mi-mars 2008 et servira à la communauté locale regroupant environ 140.000 fidèles, tous étrangers.

Cette église - dédiée à Notre-Dame du Rosaire - a été construite sur un terrain de la banlieue sud de la capitale Doha, offert par l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani. Au cours des dernières années, celui-ci a poursuivi une politique de dialogue inter-religieux et a entamé en 2002 des relations diplomatiques avec le Saint-Siège. Le bâtiment ne sera pas pourvu de clocher ni de crucifix; il ne sera pas ouvert au public, mais sera exclusivement réservé aux fidèles. Ces restrictions, et l’interdiction de conversion des musulmans, représentent en quelque sorte un tribut que l’émir doit payer à sa majorité fidèle à l’islam wahhabite, d’inspiration saoudienne, qui s’est pendant longtemps opposé à la construction de cette église. Le futur curé de la paroisse, le père Tom Veneration, a déclaré que « le gouvernement a concédé aux religions chrétiennes un terrain pour la construction de leurs églises après plus de vingt ans de demandes formelles. On a assigné aux catholiques la parcelle la plus importante, parce que nous sommes présents dans ce pays depuis une époque reculée et que notre communauté est la plus grande ». « Jusqu’à maintenant, a-t-il poursuivi, nous priions chez nous en privé ou dans les petites chapelles à l’intérieur des grands ensembles américains et philippins de Doha. Avec tous les catholiques qui vivent ici, je suis extrêmement heureux de pouvoir bientôt célébrer la messe dans une église réelle, la marque de notre présence dans ce pays ».

Autres

L’émir du Qatar a l’intention de parrainer un centre pour le dialogue inter-religieux entre chrétiens, juifs et musulmans, le premier de ce type dans le monde arabe. Le quotidien Gulf News a annoncé son ouverture en mai 2007, citant Mme Aisha al-Mannai, doyen de la Faculté de la charia et des études islamiques de l’Université du Qatar, qui a déclaré: « Nous sommes heureux d’annoncer une si importante initiative. Nous devons travailler ensemble pour promouvoir le dialogue ». Elle a également indiqué que l’objectif du centre était de « conduire une recherche et publier des ouvrages sur le dialogue inter-religieux, engager des relations avec d’autres instituts similaires dans le monde, organiser des conférences annuelles et suivre leur développement ». Le conseil consultatif est constitué par trois musulmans, trois chrétiens et un juif. Le nonce apostolique pour le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Yémen, l’archevêque Mgr Mounjed Al Hashem, a exprimé sa satisfaction, tout en relevant le fait que « le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux n’a pas été invité à faire partie du centre ».

Les groupes religieux ne sont pas autorisés à publier des périodiques, pas même ceux ayant un contenu religieux, et ils doivent obtenir une autorisation pour imprimer et distribuer n’importe quel document.

Le gouvernement érythréen a exigé à compter de décembre 2008 que " toutes les dîmes doivent être déposées sur un compte contrôlé par le gouvernement à partir duquel les prêtres seraient désormais payés." C'est ainsi que le gouvernement limite désormais le nombre de prêtres par paroisse(s).

Catholiques

Le 16 août 2007, les autorités ont enjoint l’Église catholique de céder toutes ses institutions sociales telles que écoles, cliniques, orphelinats ou centres d’éducation pour les femmes au ministère de la sécurité sociale et du travail. Cette revendication se base sur une loi de 1995 qui prévoit que les activités sociales privées doivent obtenir une autorisation spéciale du gouvernement, une disposition par laquelle le gouvernement justifie ses ingérences systématiques dans les affaires de l’Église. Cette demande s’est heurtée à la ferme opposition du clergé et de la hiérarchie : le lendemain, 17 août, 4 évêques ont envoyé une lettre de protestation.

Orthodoxes

L'Église érythréenne orthodoxe Tewahedo ou Église copte érythréenne. L'Église érythréenne orthodoxe est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche d'Érythrée, avec résidence à Asmara

Les ingérences du gouvernement dans les affaires de l’Église orthodoxe sont particulièrement graves. Près de 40% des Érythréens se considèrent coptes orthodoxes de naissance.

Autres dénominations chrétiennes . La situation est plus grave pour les groupes chrétiens non reconnus.

Musulmans

L’ingérence du gouvernement dans les affaires religieuses internes des musulmans, qui représentent près de la moitié de la population, est tout aussi grave. Depuis plus de dix ans, le gouvernement a arbitrairement nommé le Sheikh Al-Amin Osman Al-Amin comme autorité musulmane suprême du pays.


   
Histoire - Quelques dates    

Dès le début de son histoire, l’Érythrée a subi l'influence du monde arabe. En effet, l’Érythrée connut les migrations de peuples de langues nilotiques et sémitiques. L’Érythrée pratiquait le commerce sur la mer Rouge des épices, des aromates et de l’ivoire.

Au IVe siècle de notre ère, l’Érythrée fit partie de l’ancien royaume éthiopien d’Aksoum fondé par des émigrants arabes de la péninsule Arabique. Le territoire fut islamisé dès le VIIe siècle, puis prit la forme d’un État semi-indépendant tout en demeurant sous la souveraineté de l’Éthiopie, jusqu’à son annexion au XVIe siècle par l’Empire ottoman en pleine expansion.

Durant près de deux mille ans, l’histoire de l’Éthiopie et celle de l’Érythrée se sont confondues. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, rien n'a séparé l’Éthiopie de l’Érythrée: ni la géographie (les hauts plateaux de l’Érythrée constituent un prolongement des hauts plateaux éthiopiens), ni le peuplement, ni l’histoire. De plus, la population érythréenne n'a jamais constitué une minorité pourvue d'une identité particulière. Il y avait un ensemble de peuples divers répartis dans différentes régions et ces peuples étant communs, tant en Éthiopie qu'en Érythrée.

1885 Colonisation italienne de l'Erythrée
1941 Contrôlé par le Royaume-Uni
1952 Fédération de l'Ethiopie et de l'Erythrée
1961 Annexion de l'Erythrée par l'Ethiopie
1993 Indépendance de l'Erythrée
1998 à 2000 Guerre avec l'Ethiopie



   
Tourisme et culture    

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