Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.

ANGOLA

 

 
Présentation générale






Superficie : 1.246.700 km 2
Population :
12.870.000 h. (2000)

17.325.659 h. (2010)
25.106.861 h . (2025)


Capitale : Luanda : 3.849.015 h.
Population urbaine : 35,7 %

Croissance démographique : 3,2 %
Population de -15 ans : 46,7 %
Sous le seuil de pauvreté : 70% (2003)
Espérance de vie : 47 ans
Mortalité infantile : 15,4 %
Alphabétisation : 66,8 %
Scolarisation : 30 %

Langue officielle : le portugais
Langues usitées : Ovimbundus, Kimbundus, Bakongos, Bochimans.

Q
uatre grands groupes bantous forment près des trois quarts de la population. Les Ovimbundus (37 % de la population) dans le Centre et le Sud; les Kimbundus (24 % de la population) dans le Nord et le Centre; les Bakongos (13,2 % de la population) dans le Nord-Ouest; les Lunda-Tchokwés (5,4 %) dans l'Est.

Avant l'indépendance en 1975, la communauté portugaise comptait environ 700 000 Blancs; la plupart sont maintenant retournés au Portugal (environ 500 000 retornados) ou ont immigré en Afrique du Sud (env. 200 000)

C’est le septième pays d'Afrique par sa superficie; en effet, il s'étend sur 1 246 700 km², y compris l'enclave de Cabinda (7 270 km²) située au nord de l'embouchure du fleuve Zaïre.

Cette enclave de 7270 km², séparée du reste du territoire angolais par le Congo-Kinshasa compte 115 000 habitants et son pétrole assure à l’État angolais les trois quarts de ses revenus.

L’Angola est le deuxième pays lusophone par son étendue (après le Brésil) et le troisième par sa population (après le Brésil et le Mozambique).

Le pays occupe un territoire assurant la transition entre l'Afrique francophone au nord et l'Afrique anglophone au sud.

Climat tropical humide dans le nord, tempéré sur le plateau central, sub-tropical dans le sud, désertique dans le sud-ouest.

Statistiques religieuses
 


Chrétiens : 94.07%
dont
Catholiques : 62,12 %
Protestants : 18.44%
Animistes : 19%


Religions traditionnelles : 4,96%
Kimbanguistes : 0.5%
Baha'i : 0.01%
Bouddhistes: 0.01%

(sources : VIS - CIA)


Catholiques baptisés : 8.600.000

Diocèses : 18
Evêques : 28
Paroisses : 307
Centres pastoraux : 2.976
Prêtres diocésains : 410
Prêtres religieux : 339
Religieux non prêtres : 112
Religieuses : 2.204
Grands séminaristes : 1236
Catéchistes : 30.934

Université catholique de Luanda

Eglise catholique romaine

Nonciature Apostolique :
Endereço: Rua Luther King , 123 - CP 1030 - Luanda
Tel.: (+244 ) 222 330532 ; 336289
http://www.ceastangola.org/nunciatura/
e-mail: nunc.nuncio@gmail.com

Conference épiscopale : Conferência Episcopal de Angola e São Tomé (C.E.A.S.T.)
Rua Comandante Bula, 118 - C.P. 3579 Bairro São Paulo - Luanda - Angola
Tel. : (+244) 222 443686

Pèlerinages
Commission des sanctuaires
CP 3579 - Luanda
Tel : (244/ 2) - 34 36 86 - fax : + 244/ 2 - 34 30 93

Conférence régionale des évêques : Inter-Regional Meeting of Bishops of Southern Africa (I.M.B.I.S.A.)
http://www.imbisa.org.zw/


Symposium des évêques d'Afrique et Madagascar :
(SCEAM)
http://www.sceam-secam.org/

Paroisse francophone
à Luanda
Paroisse Francophone Sao Joaquim
Praia do Bispo, Procuradoria das Missoes,
 
Calcada de Santo Antonio 14, - Luanda
 
tél : + 244/ 2 -33.12.24. fax : + 244/ 2 - 34.55.04.

Visite de Jean-Paul II
4 au 10 juin 1992

Le rôle actuel de l'Église en Angola: Un dynamisme de paix.
L’Église catholique d’Angola s’est donné, deux tâches essentielles : reconstruire et réconcilier. L’Angola a connu une longue guerre civile de 27 ans (1975-2002) qui a fait un demi million de morts et entraîné le déplacement de quatre millions de personnes.

Tout au long des années de guerre l’Église s’est inlassablement manifestée pour condamner la guerre fratricide et indiquer en même temps les chemins pour la paix. Les lettres pastorales et autres prises de paroles des évêques de la CEAST (Conférence épiscopale d’Angola et de Sao
Tomé) sont des textes qui, attirent l’attention des gouvernements, des différentes parties en conflit et de la communauté internationale, sur l’ensemble des valeurs et des conditions qui peuvent rendre la paix possible.

Bien souvent ces lettres pastorales étaient lues le dimanche à la messe sur toute l’étendue du pays. Cela donnait une force et un retentissement considérables à cette parole. Des textes ont été publiés, pour en prolonger et en approfondir l’effet, comme par exemple, « le Catéchisme de la Paix et de la Réconciliation » publié par la Commission épiscopale d’Évangélisation et de Catéchèse.

Au long de ces années, ils se sont faits les porte-parole du peuple qui n’avait pas les moyens de s’exprimer mais qui dans son immense majorité subissait une guerre qu’il ne voulait pas. Voix qui condamnait toute forme de violence pour régler le conflit. Voix qui proposait surtout des chemins pour sortir de l’impasse. « Fermes dans l’Espérance », message paru en 1986, et tous ceux qui ont suivi, ont parlé de dialogue, de concertation,
de tolérance, de reconnaissance des valeurs des autres, de réconciliation. Les évêques ont exigé un État de droit, la liberté de parole, en un mot, le respect des droits de l’homme et la reconnaissance de la dignité humaine. Les titres des documents sont éloquents : « Sur la réconciliation » (1984), « Sur la paix », « Sur la réconciliation nationale »…L’Église a encore institué la Journée Nationale de la réconciliation qui est célébrée
chaque année le 4ème dimanche de Carême.

Le pays compte un peu plus de 50 % de catholiques, 15 à 25 % de protestants, surtout kimbanguistes ou d’Églises africaines, et un quart d’animistes. Avec 83 confessions religieuses reconnues et 700 autres en attente de reconnaissance, l’Angola semble un paradis de coexistence entre croyances depuis l’adoption d’une loi en 2004. L’époque de l’athéisme militant du MP LA, des assassinats ciblés de prêtres angolais ou étrangers et des cours d’endoctrinement obligatoires à l’heure des messes appartient à un passé révolu. La Constitution angolaise reconnaît le droit inaliénable à la liberté religieuse. Pourtant, un rapport de la Commission indépendante des droits de l’homme des Nations Unies, publié fin 2007, révèle une réalité plus contrastée.

Des inquiétudes ont été exprimées concernant la sorcellerie : des enfants sont accusés par leurs familles d’être des sorcières (le 22 décembre 2008, la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, s’est alarmée de l’ampleur de ce phénomène). Peu après cette visite, en janvier 2008, le Parlement angolais a légiféré contre « la prolifération des sectes dans le pays »… (AED, L’Église dans le monde, février 2009)

A côté de l’effort officiel et relayé par les médias, il y a une foule d’initiatives qui ne font pas la une des journaux mais qui tissent jour après jour les conditions qui rendent la réconciliation possible. L’Église a entreprit un grand travail d’éducation et de formation. En ce sens, un petit livre plusieurs fois réédité, est à signaler : « Le Citoyen et la Politique ». Il est l’œuvre d’un groupe de professeurs de l’Institut des Sciences Religieuses d’Angola. Il y a aussi toutes les rencontres informelles, petites gestes qui passent d’abord inaperçus et qui finissent par rapprocher les gens.

Dans le domaine social, il est à noter le rôle essentiel que joue l’Église notamment auprès des enfants orphelins (750.000) de guerre ou handicapés (90.000). On estime que plus de 100.000 enfants vivent loin de leur famille, et nombreux d’entre eux sont devenus enfants des rues. L’Église a mis en place des maisons d’accueil pour les enfants mineurs.

En 2008, l'Église catholique en Angola a poursuivi l’implantation de nouveaux postes de santé dans des localités lointaines, pour n’en citer qu’un, les franciscaines missionnaires de Marie ont monté un hôpital spécialisé dans la maladie du sommeil à quarante kilomètres de Luanda. L’Église a continué de mener des programmes d'alphabétisation, de construction d'écoles qui ont permis l'insertion des enfants dans le système scolaire. (Dossier : OPM.CEF)


Cathédrale de Luanda






Cardinal do Nascimento


















Aumôneries francophones
Luanda
Paroisse Francophone Sao Joaquim
Praia do Bispo, Procuradoria das Missoes,
 
Calcada de Santo Antonio 14, - Luanda
 
tél : + 244/ 2 -33.12.24. fax : + 244/ 2 - 34.55.04.
Sites religieux et pèlerinages

Pélerinage marial de Notre Dame de Muxima

Environ une centaine de pélérins fréquentent quotidiennement le sanctuaire de Notre-Dame de Muxima, situé à 180 km de la ville de Caxito, dans la province de Bengo. Le sanctuaire a été construit à la fin du XVIème siècle et il connaît ces dernières années, un nouveau développement spirituel. On enregistre une augmentation de pélérins en provenance de différentes régions du pays. En 2006, le 8 septembre, 70.000 personnes sont ainsi venues au pèlerinage de Muxima.
 
Adresses utiles


Agence : ANGOP : http://www.portalangop.co.ao

O APOSTOLADO
Hebdomadaire publié par la Conférence épiscopale. Fondé en 1935.
Rua Comandante Bula - (São Paulo) C.P3579 Luanda
Tel. :(244-2) 443581 Fax 440628
http://www.apostolado-angola.org
email : redaccao@apostolado-angola.org

RADIO ECCLESIA
Émetteur catholique en Angola
Fondé en 1954,
Rua Comandante Bula, N.º 118 - (São Paulo) - Luanda - Angola
Tel : (244-2) 443041

e-mail: recclesia@recclesia.org
http://www.recclesia.org

Historique








Les premiers habitants connus de l'actuel Angola se rattachaient aux peuples qui parlaient des langues khoïsanes, et ils furent progressivement repoussés vers le sud par les Bantous.

Ces derniers se métissèrent au cours des siècles avec les peuples autochtones et fondèrent des royaumes. L’un d’eux, le Kongo (le «pays de la panthère») finit par dominer la région et était à son apogée lors de l'arrivée des Européens.

Lorsque l'explorateur portugais Diogo Cão atteignit le cap du Loup à l'embouchure du Zaïre vers 1482, il trouva le royaume Kongo bien établi de part et d'autre du fleuve. Le royaume, gouverné par le mani-kongo (roi) depuis la capitale Mbanza, au nord de l'Angola actuel, prospérait grâce au commerce avec les populations de l'intérieur du pays, échangeant outils et armes contre de l'ivoire.

Les Portugais furent bien accueillis par le souverain Nzinga Nkuwu. Le royaume du Kongo se montra très tôt favorable au christianisme, le catholicisme n’a fut pas imposé. Les chefs Kongolais acceptèrent d’adopter la religion chrétienne car ils voyaient en elle des avantages et un moyen de consolidation politique. La capitale du royaume changea de nom et devint São Salvador.

Après la conversion des chefs et du roi du Kongo, l’envoi de missionnaires se fit de plus en plus important. C’est avec le roi D. Afonso Ier (1506-1543) que le royaume du kongo devint chrétien. Il fut le premier à entreprendre l’instruction chrétienne de ses sujets. Il fit ainsi construire dans sa capitale une grande école pour les fils de notables, et obtint des maîtres de grammaire pour les former.

C’est dans ce royaume africain qu’a été créé le premier évêché de l’Afrique Centrale en 1596. L’Afrique du Nord en avait un à Ceuta depuis 1570.
Après la mort de Nzinga Nkuwu en 1507, les Portugais modifièrent leurs relations et finirent par administrer totalement le royaume, désireux de s’approprier les mines d’or et se procurer des esclaves. Le commerce d'esclaves depuis l'Angola fut interdit en 1836, mais la traite se termina effectivement en 1878.

La rébellion nationaliste éclata en 1956. L’attaque de la prison de Luanda le 4 février 1961 par le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) marqua le début de la guerre d'indépendance. Le Portugal augmenta son effectif militaire. Les guerres coloniales se poursuivirent.

Le 11 novembre 1975, Agostinho Neto proclame l’indépendance de la République populaire d’Angola mais le pays s’enfonce aussitôt dans une guerre civile ethnique. Le 4 avril 2002, un accord de cessez-le-feu est signé mettant fin officiellement à 27 ans d’un conflit (1975-2002) qui aura fait un demi-million de morts.

(Extraits du dossier des OPM)

 
Depuis l'indépendance

Les événements de ces dernières années marquent l'évolution actuelle du pays.

En 1975, le nouveau régime de Lisbonne accepta, lors des accords d'Alvor, le transfert du pouvoir aux Angolais et, le 11 novembre 1975, l'Angola accéda à l'indépendance. L’Angola s’enfonça aussitôt dans une guerre civile ethnique, le tout dans un contexte d’affrontement entre bloc occidental et bloc communiste. Le conflit opposa, d’une part, les partisans du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA ou Movimento Popular de Liberação de Angola), soit les métis et les citadins soutenus par l’URSS et Cuba, d’autre part, l’Union pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA ou União Nacional para a Independencia total de Angola), un mouvement regroupant surtout les Ovimbundus (40 % de la population) et appuyé par les Occidentaux (États-Unis et Royaume-Uni) et l’Afrique du Sud. Pendant que la guerre faisait rage, le Portugal organisa un pont aérien pour évacuer d'urgence les colons blancs et leurs associés noirs et métis. Quelques 500 000 Portugais (les retornados) partirent pour le Métropole, mais plus de 200 000 autres émigrèrent en Afrique du Sud.

En 1976, le MPLA, avec l’appui de troupes cubaines, a pris le contrôle du gouvernement; celui-ci fut dirigé par le chef charismatique Agostino Neto (de 1975 à 1979), puis à la mort de ce dernier par le numéro 2 du MPLA, José Eduardo Dos Santos (encore au pouvoir). La guerre civile se poursuivit jusqu’en 1991, mais après l’effondrement du bloc communiste et le renoncement de l’Afrique du Sud à l’apartheid, l’Angola ne représentait plus le même intérêt stratégique, ce qui força l’UNITA à la négociation parce qu’elle avait perdu ses alliés. L’accord de paix ne fut signé qu’en 1991 à Estoril (Portugal) entre Dos Santos et l’UNITA, tandis que les casques bleus de l’ONU intervinrent pour faire respecter le cessez-le-feu.

Cependant, le résultat des élections de 1992 étant contestée par l’UNITA, la guerre civile reprit de plus belle, tandis que les combats tournèrent à l’avantage des forces gouvernementales, entraînées par une société de mercenaires sud-africains (les «Executive Outcomes»). Plus d’un million de réfugiés quittèrent le pays. En 1993, le coût de la guerre civile était déjà estimé à 20 milliards de dollars US; on imagine ce qu’il en est aujourd’hui!

À la suite d’un nouvel accord de paix signé en novembre 1994 à Lusaka (Zambie), un gouvernement d’union nationale fut mis en place et l’UNITA fut légalisée, mais les combats continuèrent entre l’UNITA et l’armée régulière dans le but de conserver le contrôle des régions minières (surtout de diamant). Afin de couper de leur soutien ses adversaires de l’UNITA et les indépendantistes de l’enclave de Cabinda, le gouvernement angolais intervint dans les conflits du Congo-Kinshasa en soutenant les troupes de Kabila, ainsi que le parti du général Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville.

La guerre reprit entre l’armée gouvernementale et l’UNITA en 1998, ce qui conduisit le président à s’attribuer les pleins pouvoirs. Bien que d’autres partis politique se soient constitués depuis 1991, le MPLA exerce depuis l’indépendance un pouvoir sans partage en Angola, tandis que ses dirigeants sont nommés à la tête de l’État. Pour les partisans de l’UNITA, le MPLA et la capitale Luanda sont liés, alors que MPLA renvoie à «menteur» ou à «traître portugais» (assimilados). On peut croire que les deux principaux partis politiques, le MPLA et l’UNITA, ont intérêt à ne jamais interrompre cette guerre civile qui dure depuis l’indépendance et aura causé 100 000 morts, fait 400 000 blessés et précipité le pays dans la ruine économique. Pendant ce temps, les deux «seigneurs de la guerre», le marxiste Eduardo Dos Santos et le «libéral» Jonas Savimbi ont réduit l'Angola à un tas de décombres, tout en s'enrichissant.

En 1994 seulement, quelque 400 000 personnes furent victimes de mutilations (dues notamment aux mines antipersonnel), 2,1 millions de personnes furent directement touchées par le conflit et 1,3 million d’autres ont été déplacées.

D’ailleurs, l’ONU a décidé en février 1999 de retirer ses troupes du pays en raison de la «logique de guerre» qui anime manifestement les deux partis dont l’un conserve le pouvoir politique, l’autre, les richesses d’une grande partie du pays, notamment le juteux trafic des diamants (selon des sources britanniques, l'extraction de ces pierres précieuses aurait rapporté à l'UNITA, depuis 1993, un total de 2,1 milliards de dollars). Pour l’ONU, il ne fait pas de doute que l’UNITA est le principal responsable de l'échec du processus de paix, mais les dirigeants politiques du MPLA sont accusés de «manque de tolérance politique» et de «manque de volonté à s'engager dans des accords mutuels».

Aujourd'hui, l'Angola joue un rôle stratégique de premier plan en Afrique et tente de s'imposer comme le «gendarme» de l'Afrique. Selon de nombreux diplomates, ce pays, qui a les moyens de ses ambitions militaires grâce au pétrole de l'enclave de Cabinda, est devenu une sorte de «Petite Prusse» dans la région.




































  Patrimoine religieux
Le patrimoine religieux de l'Angola se situe principalement à Luanda et il se caractérise par des édifices religieux principalement. La plupart datent du XVIIème siècle.

Il y a tout d'abord l'église et le couvent des carmes édifiés à cette époque. Ils se trouvent dans le quartier de la Ingombota. Le toit de l'église a été peint à la main et l'intérieur comporte de très beaux "azulejos" du XVIIème siècle.

A la périphérie de la capitale, l'église de Nazare, construite en 1664 a conservé son style colonial tout simple, avec une facade sobre dont le pignon de la facade et le petit clocher nous disent qu'il s'agit bien d'une église. C'est sans doute l'église "la plus sympathique" selon l'expression des fidèles. L'intérieur est décoré de magnifiques "azulejos" qui illustrent des scènes religieuses.

C'est la cathédrale de Nossa-Senhora-dos-Remedios qui attire les fidèles, non seulement par son architecture typiqueent tropicale à double clocher en coupole, mais surtout parce qu'elle est le sanctuaire de la Vierge. C'est actuellement la cathédrale du diocèse. Elle fut édifiée en 1679.

A l'entrée de la baie de Luanda, sur l'ile du Cap (ilha do Cabo) se trouve la plus ancienne des églises de l'Angola. Édifiée en 1575 par quarante portugais qui vivaient sur cette ile avant de venir s'installer à Luanda, ils la dédièrent à Notre-Dame .



Tourisme et découvertes
L'Angola deviendra l'une des destinations les plus sollicitées en Afrique dans les dix prochaines années grâce à l'accroissement des investissements dans la construction de nouvelles infrastructures.

L 'émergence de nouveaux hôtels modernes, le rétablissement des lignes de communication, des routes et des ponts, ainsi que des services de santé contribueront à faire de l'Angola la destination la plus favorie pour les touristes européens, américains et d'autres continents dans la décénnie à venir.

Aussitôt qu' il aura rétabli les infrastructures, refait la décoration et ouvert à nouveau les sites historiques, les lieux d'intérêt et les endroits pittoresques à travers le pays, l'Angola sera capable d'occuper sa véritable position dans la sphère touristique africaine, devenant même une des destinations les plus sollicitées.

Les conditions actuelles sont encore insuffisantes mais elles sont déjà acceptables. Le gouvernement y travaille déjàvoulant que le pays devienne une des principales destinations touristiques dans les dix prochaines années.

Il poursuit ainsi un double but : le financement des régions pauvres, mais aussi un moyen d'augmenter la sécurité et donc la paix intérieure.

Pour cela, il appelle les investisseurs locaux et étrangers à profiter des opportunités d'affaires et des traitements favorables accordés à ces investisseurs par le gouvernement angolais dans les programmes de modernisation et de développement du pays.
 
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