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ARABIE SAOUDITE
 

Arabie saoudite, en arabe As Su`udiyah, pays du Proche-Orient, occupant la plus grande partie de la péninsule Arabique. La liberté religieuse n'existe pratiquement pas dans ce pays gouverné par la charia. Sous la stricte interprétation de la loi islamique faite par ce royaume, l'apostasie (la conversion vers une autre religion) est punissable de mort si l'accusé ne se rétracte pas.

Relativement peu peuplée, disposant de très importantes réserves pétrolières, l’Arabie saoudite est l’un des pays les plus riches du Proche-Orient. Elle est gouvernée depuis près d’un siècle par la dynastie des Saoud qui s’appuie sur une interprétation stricte de l’islam.

domaine internet : SA - indicatif téléphonique : + 966

Statistiques générales    


Dossier AED


Superficie : 1,960,582 km 2
Population : 28,686,633 h.
dont 5,576,076 non nationaux.
soit 600,000 Ohilippins et 1,00,000 venant

de l'Inde

Ryad : 4,200,000 h
population urbaine : 82 %%

0-14 ans : 29,4 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 3,7 %

espérance de vie : 74,35 ans
sous le seuil de pauvreté :NA
alphabétisation :


Statistiques religieuses    
Christianisme : 3,9 %
dont
Catholicisme :  93,8 %

Musulmans : 100 %


Statistiques catholiques.

Baptisés : 1,250.000 - majoritairement des immigrés

Evêque : Vicaire Apostolique non résidentiel.
Église catholique romaine    

Vicariat Apostolique d'Arabie.

Secrétariat
PO. Box 54 - Abu Dhabi. United Arab Emirates
Tél (02) 4461 895 - fax : 4465 177
e-mail : vicapar@emirates.net.ae




Nonciature apostolique






 
Situation religieuse    


De tous les pays islamiques, l’Arabie saoudite est celui où la liberté religieuse est le plus vigoureusement proscrite, et dans son principe même. Le royaume se proclame « intégralement » islamique, considère le Coran comme la seule Constitution du pays et la charia comme sa loi fondamentale.

Selon l’interprétation théologique du wahhabisme professée par l’État, la terre de la péninsule arabique est le pays natal du prophète Mahomet, la plus sainte de toutes les terres, où l’on ne peut même pas pratiquer les « religions du Livre » tolérées par l’islam, le judaïsme et le christianisme. Pour la même raison, tout ce qui pourrait sembler porter atteinte à cette sorte de virginité religieuse est sévèrement condamné et les autorités sont chargées d’empêcher la diffusion d’aucun autre message religieux que celui de la foi islamique. Toute manifestation d’une foi non musulmane (possession de bible, port de crucifix, de chapelet, prière publique) est donc interdite.  

La police religieuse (la fameuse mutawwa’in) est investie d’un grand pouvoir et a la responsabilité de contrôler les activités des autres religions. Le « zèle » excessif déployé par la mutawwa’in se solde souvent par des arrestations sommaires et des tortures dans les prisons. La police religieuse incarcère fréquemment des membres de groupes religieux minoritaires, comme les chrétiens et les musulmans chiites, qui sont libérés seulement après avoir signé un document attestant qu’ils renoncent à leur foi.

Les travailleurs émigrés non musulmans sont exposés à l’arrestation, l’expulsion et l’emprisonnement s’ils sont surpris à pratiquer leur religion, ou s’ils sont accusés de possession d’ouvrages religieux ou de prosélytisme. Ces dernières années, grâce à la pression internationale, la famille royale saoudienne a autorisé la pratique d’autres religions mais seulement en privé, bien que la distinction entre la sphère publique et la sphère privée ne soit pas encore clairement définie.

Aucune manifestation ou culte d'une autre religion n'est acceptée et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. La liberté de religion de la population non-musulmane d'origine y est très restreinte, et doit s'exercer exclusivement dans le domaine privé.

Les personnes de confession juive, ou simplement personnes ayant un visa pour Israël sur leur passeport, sont interdits de séjour.

De plus, l'accès des villes de La Mecque et Médine est uniquement réservé aux musulmans.
 

LES CHRÉTIENS

Il est difficile de connaître exactement le nombre de chrétiens dans le pays. Il doit atteindre un pourcentage significatif des plus de 8 millions de travailleurs étrangers présents sur le territoire. On estime qu’ils devraient représenter un million de ces travailleurs, issus principalement des Philippines et de l'Inde (du Kerala), mais aussi d’Europe, des États-Unis et du Moyen-Orient. Les chrétiens sont privés de toute assistance pastorale, car les prêtres ne sont pas autorisés à pénétrer dans le pays. En substance, les chrétiens n’ont pas le droit d’exprimer leur foi par la pratique d’un culte public.

Ce manque de clarté oblige la plupart des non-musulmans à pratiquer leur culte de façon quai-clandestine, même si certains viennent en bénéficiant d'une "couverture". Les catholiques et les orthodoxes sont particulièrement touchés par ces restrictions, eux qui ont toute une vie sacramentaire.


   
Histoire - Quelques dates    


Dès les deux premiers siècles, le christianisme s'est implanté, dans certaines tribus, sous l'influence des missionnaire de l'Église de Perse. Au Vième siècle les Arabes sont divisés en plusieurs tribus et clans antagonistes. Seule une langue sémitique, l'arabe, unit ces diverses tribus. Celles-ci opèrent ponctuellement des raids militaires sans lendemain contre le menaçant Empire byzantin, au nord. Mais ce seront les sables et l'aridité de la péninsule - du moins dans ses parties septentrionales et centrales -, qui protégeront le mieux l'Arabie des incursions byzantines.

La Mecque, ville de commerants et surtout centre religieux, constitue un point de passage entre le Yemen et le Levant pour de nombreuses caravanes. Prcéhant une religion monothéiste dans la continuité du judaïsme et du christianisme, Mahomet fuit un assassinat en 622 et émigre vers Médine. Quelques années plus tard, cet exode, aussi appelé "hégire", constituera pour l'historiographie musulmane l'an 1 du nouveau calendrier musulman.

Dans la ville instable de Médine, les tribus lui confieront rapidement le pouvoir politique, en raison de sa qualité d'arbitre entre les tribus juives, ainsi que de son rôle spirituel pour les nouveaux croyants. Mahomet parvient progressivement à unifier les tribus Arabes autour de l'Islam dans presque toute la péninsule arabique, non sans susciter inquiétude - voire hostilité - parmi certaines tribus, restées polythéistes, juives ou chrétiennes.

Avec la chute du calife abbasside en 1258, le contrôle des lieux saints du Hedjaz passe entre les mains de l'ƒÉgypte mamelouk. Il revint ensuite aux Ottomans quand les Turcs conquirent l'Égypte en 1517. L'intérieur de la péninsule connut une évolution qui mena à l'émergence de la famille Al-Saoud au XVIIIème siècle.

Le premier premier État saoudien date de 1744 quand un chef tribal local, Mohammed ben Saoud, s'associe avec le cheikh Mohamed ibn Abd al-Wahhab afin de réinstituer les dogmes revendiqués plus tard par le salafisme, forme de l'islam dite authentique.

Malgré toute une série d'accord avec l'Égypte, l'Empire ottoman et d'autres familles arabes pour le contrôle de la péninsule, le premier royaume reste instable et il finira par disparaître en 1818.

Un Second État saoudien, sera fondé 6 années plus tard en 1824, mais disparaîtra lui aussi en 1891.
L'Arabie saoudite moderne est fondée par le roi Abd al-Aziz ibn Saoud en janvier 1902, Abd al-Aziz, souhaitant restaurer l'ancien État de son aïeul,.

Il s'empare de Riyad, la capitale ancestrale de la dynastie des Al Saoud, alors occupée par la famille rivale Al Rashid (de Haïl). Abd al-Aziz, avec l'appui des bédouins, l'ordre des Ikhwân (« frères ») qui lui permet d'agrandir son domaine.

En 1904, il s'empare de l'oasis de Buraydah, capitale de la région du Qasim, au nord du Nejd. Les Ikhwân sont progressivement installés dans environ 200 colonies agricoles (les hujjar). En 1913, Abd al-Aziz s'empare de la province du Hasa, dans l'est, dont la majorité de la population est chiite. Son poids politique est reconnu par les Ottomans en mai 1914 lorsque ceux-ci le nomment wali du Nejd.

Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Abd al-Aziz se rapproche graduellement des Britanniques. Un traité de protection est signé avec ces derniers en 1915. C'est en 1932 que sera établi le Royaume en son état actuel.



   
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