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JORDANIE
 

Jordanie, en arabe Al Urdun, pays du Proche-Orient. Sa capitale est Amman. La Jordanie est bordée au nord par la Syrie, au nord-est par l’Irak, à l’est et au sud par l’Arabie saoudite, au sud-ouest par la mer Rouge avec le golfe d’Aqaba et à l’ouest par Israël. La Jordanie a renoncé en 1988 à ses droits sur la Cisjordanie (6 080 km2), occupée par l’armée israélienne depuis 1967, au profit des Palestiniens.

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 121,320 km 2
Population : 5,647,168 h.
en 1950 : 1,100,000 h
en 2025 : h

Asmara : 500,000 h
population urbaine : 20,6 %

0-14 ans : 42,,8 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 3,6 %

espérance de vie : 71,85 ans
sous le seuil de pauvreté : 20 %
alphabétisation : 58,6 %
taux de croissance en 2008 : 2,0 %


Statistiques religieuses    
Christianisme : 55 %
dont
Catholicisme :  2,98 %
Église évangélique luthérienne : %
Coptes : 45 %

Musulmans sunnites : 45 %

Statistiques catholiques.


Baptisés : 148.000

Diocèses : 3
Evêques : -
Prêtres diocésains : 80
Prêtres religieux : 252
Diacres : -
Religieux : 347
Religieuses : 562


 
Église catholique romaine    

Conférence épiscopale d'Éthiopie et d'Érythrée

Secrétariat
Addis Ababa - POB 21 322
Tél : (01) 55 03 00 - fax : 55 31 13



Nonciature apostolique

Apostolic Nunciature
Address: P.Bo. Box 142916, Amman 11814;
14 Anton El-Naber Street, Amman, Jordan
Phone: +962-6 59.29.934

http://www.nunciatureamman.org/


 
Églises chrétiennes    

L’Église Orthodoxe Erythréenne est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l’ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l’Église porte le titre de Patriarche d’Érythrée, avec résidence à Asmara.


 


Église orthodoxe Tewahedo d'Érythrée (copte)
POB 728 - Eritrea-Asmara
tél : (291) 1/ 113015
http://www.tewahdo.orgita



Situation religieuse    

LES MUSULMANS CHIITESDepuis quelques années, le gouvernement mène une campagne de persécution systématique contre toutes les confessions religieuses, à tel point que depuis 2004, le Département d’État américain a inscrit l’Érythrée parmi les « pays particulièrement préoccupants » du point de vue de la liberté de religion, un terme réservé aux États qui restreignent ce droit avec le plus de force.

LES MUSULMANS CHIITESDans un décret de 2002, le gouvernement n’a reconnu formellement que l’islam, l’Église copte orthodoxe, l’Église catholique et les Églises évangéliques affiliées à la Fédération luthérienne mondiale. Près de 90% de la population appartient à l’une ou l’autre de ces dénominations, les autres groupes étant tenus de présenter une demande d’enregistrement.

L’état d’urgence, en vigueur depuis plusieurs années, lui permet de prendre des mesures particulièrement restrictives. Par ailleurs, depuis 2005, les descentes de police, arrestations, et ingérences du gouvernement dans les affaires des quatre confessions officiellement reconnues se sont multipliées.

L’islam est la religion de l’État (article 2 de la Constitution), mais la discrimination pour des raisons religieuses est interdite (article 6) et la Constitution garantit « la pratique de toute forme de culte et de rite, pourvu qu’il soit conforme aux coutumes du pays et qu’il ne soit pas contraire à l’ordre public et aux bonnes moeurs » (article 14). La Constitution dispose cependant que personne ne peut « accéder au trône [...] s’il n’est musulman né d’une femme légitime et d’un père et d’une mère musulmans ». Le contrôle du gouvernement sur les institutions islamiques est géré par le ministre des Affaires religieuses qui nomme les imams et finance les activités promues par les mosquées.

Les articles 103 et 106 de la Constitution fixent les dispositions concernant le statut propre aux musulmans, qui sont sous la juridiction exclusive des tribunaux islamiques, lesquels appliquent la charia de l’école sunnite hanafite.

Sous la section IV du projet de loi N° 33 de 2002 (amendement au Code pénal) est dressée une liste de crimes « contre la religion et la famille », parmi lesquels figurent le blasphème contre les prophètes, le non-respect du jeûne du Ramadan, la destruction ou la violation de lieux de culte, la perturbation de réunions religieuses, la profanation de cimetières et l’offense aux sentiments religieux d’autrui.

En juin 2006, dans son Journal officiel, le gouvernement a publié la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui par son article 18 reconnaît à toute personne « le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » et de « manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ». Par cette initiative, le gouvernement reconnaît la Déclaration des droits de l’homme comme source de la législation au même titre que la loi nationale.

Les organisations religieuses ont le droit de s’implanter et de fonder des écoles pour l’enseignement de leurs propres fidèles, pourvu qu’elles se conforment aux dispositions établies par la loi et que leurs programmes éducatifs et leurs objectifs soient soumis au contrôle gouvernemental.

La loi réglementant les partis politiques n’autorise pas l’utilisation des lieux de culte pour des activités politiques, cette disposition semblant être un moyen d’empêcher les éléments radicaux de répandre leur propagande dans les mosquées. L’instruction religieuse est obligatoire pour les élèves musulmans des écoles publiques.

Les chrétiens

En 1996, le gouvernement a autorisé l’enseignement du christianisme dans les écoles publiques et Noël est devenu officiellement jour férié. Sur les 110 sièges du Parlement, 9 sont réservés aux chrétiens. Le gouvernement interdit la conversion des musulmans et le prosélytisme au sein de la population musulmane. Les musulmans qui se sont convertis à d’autres religions se plaignent de discrimination de la part des autorités, car le gouvernement ne reconnaît pas ces conversions comme légales. Il estime que les convertis sont toujours musulmans et assujettis à la charia, qui les considère comme apostats et les condamne à la confiscation de leurs biens et la suppression d’une grande partie de leurs droits.

Le 20 janvier 2006, un tribunal islamique a examiné une plainte déposée par son beau-frère contre Mahmoud Abdel-Rahman Eleker, converti de l’islam au christianisme. Le 14 avril 2006, le beau-frère de Mahmoud Abdel-Rahman a retiré sa plainte après que la femme du nouveau converti eût renoncé à l’héritage de ses parents en présence d’un avoué.

Le 29 avril 2007, après l’avoir interrogé, les autorités ont expulsé le pasteur Mazhar Izzat Bishay, de nationalité égyptienne, membre de l’Église évangélique libre d’Aqaba. En novembre 2006, quatre Égyptiens coptes résidant à Aqaba avaient aussi été expulsés après avoir été interrogés sur leur appartenance à cette même Église.

Les musulmans

En janvier 2006, Jihad al-Momani, ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire Shihan, et Hussein al-Khalidi, journaliste à l’hebdomadaire al-Mihar, ont été arrêtés pour avoir publié certaines des caricatures controversées de Mahomet. En février, les deux journalistes ont été condamnés pour « dénigrement public des prophètes » par un tribunal de première instance. En mai, ils ont été condamnés à un minimum de deux mois de prison, mais ont ensuite été immédiatement libérés sous caution.

L’Institut royal pour les études inter-religieuses, parrainé par le gouvernement, continue d’oeuvrer en faveur du dialogue inter-religieux, en particulier du dialogue islamo-chrétien. En janvier 2007, l’Institut a organisé un congrès international sur le thème des réformes dans diverses traditions religieuses. En février de la même année, il a organisé un séminaire sur le rôle joué par les religions face à la modernisation sociale et politique globale.

Divers

Les membres de la petite communauté druze (20.000 fidèles en tout) ne sont toujours pas reconnus officiellement, mais sont libres de pratiquer leur foi. La communauté baha’ie est victime de discrimination étatique et sociale.

Les groupes religieux ne sont pas autorisés à publier des périodiques, pas même ceux ayant un contenu religieux, et ils doivent obtenir une autorisation pour imprimer et distribuer n’importe quel document.

Le gouvernement érythréen a exigé à compter de décembre 2008 que " toutes les dîmes doivent être déposées sur un compte contrôlé par le gouvernement à partir duquel les prêtres seraient désormais payés." C'est ainsi que le gouvernement limite désormais le nombre de prêtres par paroisse(s).

Catholiques

Le 16 août 2007, les autorités ont enjoint l’Église catholique de céder toutes ses institutions sociales telles que écoles, cliniques, orphelinats ou centres d’éducation pour les femmes au ministère de la sécurité sociale et du travail. Cette revendication se base sur une loi de 1995 qui prévoit que les activités sociales privées doivent obtenir une autorisation spéciale du gouvernement, une disposition par laquelle le gouvernement justifie ses ingérences systématiques dans les affaires de l’Église. Cette demande s’est heurtée à la ferme opposition du clergé et de la hiérarchie : le lendemain, 17 août, 4 évêques ont envoyé une lettre de protestation.

Orthodoxes

L'Église érythréenne orthodoxe Tewahedo ou Église copte érythréenne. L'Église érythréenne orthodoxe est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche d'Érythrée, avec résidence à Asmara

Les ingérences du gouvernement dans les affaires de l’Église orthodoxe sont particulièrement graves. Près de 40% des Érythréens se considèrent coptes orthodoxes de naissance.

Autres dénominations chrétiennes . La situation est plus grave pour les groupes chrétiens non reconnus.

Musulmans

L’ingérence du gouvernement dans les affaires religieuses internes des musulmans, qui représentent près de la moitié de la population, est tout aussi grave. Depuis plus de dix ans, le gouvernement a arbitrairement nommé le Sheikh Al-Amin Osman Al-Amin comme autorité musulmane suprême du pays.


   
Histoire - Quelques dates    

Dès le début de son histoire, l’Érythrée a subi l'influence du monde arabe. En effet, l’Érythrée connut les migrations de peuples de langues nilotiques et sémitiques. L’Érythrée pratiquait le commerce sur la mer Rouge des épices, des aromates et de l’ivoire.

Au IVe siècle de notre ère, l’Érythrée fit partie de l’ancien royaume éthiopien d’Aksoum fondé par des émigrants arabes de la péninsule Arabique. Le territoire fut islamisé dès le VIIe siècle, puis prit la forme d’un État semi-indépendant tout en demeurant sous la souveraineté de l’Éthiopie, jusqu’à son annexion au XVIe siècle par l’Empire ottoman en pleine expansion.

Durant près de deux mille ans, l’histoire de l’Éthiopie et celle de l’Érythrée se sont confondues. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, rien n'a séparé l’Éthiopie de l’Érythrée: ni la géographie (les hauts plateaux de l’Érythrée constituent un prolongement des hauts plateaux éthiopiens), ni le peuplement, ni l’histoire. De plus, la population érythréenne n'a jamais constitué une minorité pourvue d'une identité particulière. Il y avait un ensemble de peuples divers répartis dans différentes régions et ces peuples étant communs, tant en Éthiopie qu'en Érythrée.

1885 Colonisation italienne de l'Erythrée
1941 Contrôlé par le Royaume-Uni
1952 Fédération de l'Ethiopie et de l'Erythrée
1961 Annexion de l'Erythrée par l'Ethiopie
1993 Indépendance de l'Erythrée
1998 à 2000 Guerre avec l'Ethiopie



   
Tourisme et culture    

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