Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
SYRIE
 

Syrie, en arabe Suriyah, pays du Proche-Orient, situé dans le sud-ouest du continent asiatique. Sa capitale est Damas. La Syrie est bordée au nord par la Turquie, à l’est par l’Irak, au sud par la Jordanie et Israël et à l’ouest par le Liban et la mer Méditerranée.

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 121,320 km 2
Population : 19,747,586 h.
en 1950 : 1,100,000 h
en 2025 : h

Asmara : 500,000 h
population urbaine : 20,6 %

0-14 ans : 42,,8 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 3,6 %

espérance de vie : 71,85 ans
sous le seuil de pauvreté : 20 %
alphabétisation : 58,6 %
taux de croissance en 2008 : 2,0 %


Statistiques religieuses    
Christianisme : 55 %
dont
Catholicisme :  2,98 %
Église évangélique luthérienne : %
Coptes : 45 %

Musulmans sunnites : 45 %

Statistiques catholiques.


Baptisés : 148.000

Diocèses : 3
Evêques : -
Prêtres diocésains : 80
Prêtres religieux : 252
Diacres : -
Religieux : 347
Religieuses : 562


 
Église catholique romaine    

Conférence épiscopale d'Éthiopie et d'Érythrée

Secrétariat
Addis Ababa - POB 21 322
Tél : (01) 55 03 00 - fax : 55 31 13



Nonciature apostolique

Apostolic Nunciature
Address: Place Ma'raket Ajnadin 1, Malki, B.P. 2271, Damas, Syria
Phone: +963-11 333.26.01



 
Églises chrétiennes    

L’Église Orthodoxe Erythréenne est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l’ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l’Église porte le titre de Patriarche d’Érythrée, avec résidence à Asmara.


 


Église orthodoxe Tewahedo d'Érythrée (copte)
POB 728 - Eritrea-Asmara
tél : (291) 1/ 113015
http://www.tewahdo.orgita



Situation religieuse    

LES MUSULMANS CHIITESDepuis quelques années, le gouvernement mène une campagne de persécution systématique contre toutes les confessions religieuses, à tel point que depuis 2004, le Département d’État américain a inscrit l’Érythrée parmi les « pays particulièrement préoccupants » du point de vue de la liberté de religion, un terme réservé aux États qui restreignent ce droit avec le plus de force.

LES MUSULMANS CHIITESDans un décret de 2002, le gouvernement n’a reconnu formellement que l’islam, l’Église copte orthodoxe, l’Église catholique et les Églises évangéliques affiliées à la Fédération luthérienne mondiale. Près de 90% de la population appartient à l’une ou l’autre de ces dénominations, les autres groupes étant tenus de présenter une demande d’enregistrement.

L’état d’urgence, en vigueur depuis plusieurs années, lui permet de prendre des mesures particulièrement restrictives. Par ailleurs, depuis 2005, les descentes de police, arrestations, et ingérences du gouvernement dans les affaires des quatre confessions officiellement reconnues se sont multipliées.


Les chrétiens
Les musulmans
Divers

La Constitution de 1973 stipule que la loi islamique est une des sources de la législation et que le chef de l’État doit être musulman. L’islam n’est cependant pas la religion d’État, et la Constitution garantit la reconnaissance d’autres religions ainsi que la liberté de religion et de culte. Le Parti Baas, qui gouverne la Syrie depuis 1963, combat vigoureusement l’opposition et tient sous son contrôle les diverses communautés religieuses, qu’elles appartiennent à la majorité sunnite ou aux minorités non musulmanes. Pour ces dernières, l’enjeu d’un remplacement du régime actuel par une alternative musulmane extrémiste reste incertain. Considérant l’islam politique comme une menace à sa stabilité, le gouvernement confie aux services de sécurité la tâche de surveiller le contenu des sermons prêchés dans les mosquées.

Les chrétiens

Les communautés chrétiennes bénéficient de la liberté absolue de construire des lieux de culte (obtenant même souvent de l’État les matériaux de construction) et d’exercer leur religion. Les prêtres sont exemptés du service militaire, et leur incardination dans les diocèses ne soulève pas de difficultés. Certaines contraintes ont cependant été imposées, comme l’obligation de passer par la censure pour la presse religieuse (y compris musulmane), et la nationalisation des écoles chrétiennes, réalisée en 1967. Noël et Pâques sont des fêtes officielles du calendrier et les médias retransmettent les cérémonies religieuses.

Fin mars 2006, durant une visite au siège international de l’Aide à l’Église en détresse, Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque melkite d’Alep, a souligné que l’Église syrienne subissait aussi la poussée de l’extrémisme et de la violence. « C’est pourquoi le dialogue aussi bien oecuménique qu’inter-religieux est indispensable », a-t-il déclaré. L’archevêque a aussi révélé qu’il projetait d’établir un centre pour le dialogue et la réconciliation dans son archidiocèse.

Les paroles prononcées par le grand mufti Hassoun le 19 septembre 2006 sont un signe encourageant pour les relations entre l’islam et le christianisme. Il a en effet exhorté chaque musulman à considérer la dernière position du Saint-Siège envers le « discours de Ratisbonne », telle qu’elle a été exprimée par le pape lui-même et par le secrétaire d’État du Vatican, comme la manifestation des « bonnes intentions qui règnent dans le coeur de nos frères chrétiens ». « Le désaveu et la tristesse exprimés par le pape Benoît XVI à la suite de la polémique, représentent pour nous plus qu’une excuse, c’est une grande marque de respect envers le monde islamique ».

De son côté, le Groupe arabe pour le dialogue inter-religieux, dans une déclaration rendue publique le même jour, a affirmé « la nécessité de poursuivre le dialogue, seule façon de purifier les coeurs et de tracer la route à suivre pour l’avenir du pays ». Ce groupe a réclamé que soient exclus du débat tous les points de vue dissidents faisant obstacle à la coexistence islamo-chrétienne en Syrie, et a remercié le gouvernement syrien des mesures de sécurité mises en place qui « nous ont épargné la violence et la haine ». En Syrie effectivement, il n’y a presque pas eu de réactions agressives au discours du pape.

Les musulmans

Après des années de silence, en mars 2006 les mouvements d’opposition se sont regroupés en un « Front national de salut » comprenant les Frères musulmans, les libéraux, les communistes et les kurdes. Le chef de file de l’organisation, Ali Saadeddin al-Bayanouni, s’est dit certain que la « vague islamique » indéniable qui s’est exprimée dans les urnes en Égypte et en Palestine gagnerait aussi les scrutins de Damas si des élections y étaient organisées. Bayanouni a qualifié son mouvement de « modéré », car ne visant pas à faire de la Syrie un État gouverné par la loi islamique.

En mars 2006, le gouvernement syrien a aboli l’interdiction faite aux imams de visiter les casernes pour prêcher la religion aux soldats, décrétée en 1963 au moment de la victoire du parti laïc Baas aux élections. La décision du gouvernement semble être une réplique aux dirigeants des Frères musulmans qui ont émis la conviction qu’ils pourraient être élus en Syrie si le régime de Bashar al-Assad tombait et que des élections libres y étaient organisées. Le ministre de la Défense, le général Hassan Turkmani, ainsi que le commandant en chef des forces armées, le général Ali Habib, ont en effet plaidé en faveur de l’introduction de l’enseignement religieux dans les programmes de l’académie militaire, pour assouvir « la soif de Dieu qui se fait sentir dans les casernes »; ils ont néanmoins demandé aux militaires de rejeter toute forme d’extrémisme religieux, qui pourrait briser la coexistence pacifique et le respect réciproque ayant cours dans le pays. Ces deux chefs militaires ont exprimé leurs points de vue à l’occasion d’une table ronde sur le thème de la « Syrie face aux défis internationaux » organisée à Damas, avec la participation de Mgr Isidore Batikha, évêque grec melkite, ancien vicaire patriarcal de Damas, qui de son côté a demandé « l’application de la loi de réciprocité entre les chrétiens et les musulmans ». Participait aussi à la conférence le grand mufti de Syrie, le cheik Ahmad Hassoun, qui a souligné « le rôle fondamental de la religion dans la lutte contre le matérialisme et le laïcisme ». Les deux généraux ont aussi porté l’attention des militaires sur l’urgente nécessité de retrouver les valeurs pérennes de la religion, car « une société sans Dieu finira par entrer en conflit avec l’histoire et avec elle-même ».

Inquiet de ce que les Frères musulmans soient à la tête de l’opposition, Bashar al-Assad semble vouloir s’engager dans la défense de la « laïcité » du régime syrien. En juillet 2006, la presse syrienne a accordé une grande place au problème des relations entre « la communauté laïque » et la « communauté religieuse », après la publication d’un appel de 39 imams au président Assad, pour qu’il exerce son pouvoir constitutionnel afin de mettre un terme à la « campagne empoisonnée » contre l’enseignement religieux dans les écoles primaires d’État. Les imams assurent qu’une telle incitation a pour but de « transformer la société en une société laïque, sur un modèle qui dépouille le pays des valeurs enseignées et vécues par les pères ». Le ministre de l’Héritage religieux de Syrie a critiqué ces imams, les accusant de comploter contre le concept laïc de l’État. « Ils veulent suivre l’exemple des extrémistes en Afghanistan et en Somalie, a déclaré Mohammad Ziad al-Ayoubi, qui s’immiscent dans les esprits des citoyens et exploitent la religion ». Le 6 juillet, le quotidien gouvernemental al-Thawra a clairement exposé le risque encouru par la Syrie, celui de voir l’État laïc transformé en un État gouverné par la charia. Soulignant que beaucoup de restaurants ont interdit les boissons alcoolisées et que le nombre de femmes portant le tchador avait augmenté, al-Thawra en a appelé à la création d’un front de défense de l’État laïc.

En janvier 2007, le gouvernement a autorisé le mouvement dénommé Qubaisiyyat à organiser des groupes d’études réservés aux femmes. Jusqu’alors, ces groupes de femmes impliquées dans un engagement religieux tenaient leurs réunions en privé. Un grand nombre d’observateurs ont interprété cette concession comme un moyen de mieux les contrôler.

Le 14 mai 2007, le journaliste Adel Mahfoudh a été condamné à six mois de prison. Il avait été arrêté une première fois le 7 février 2006, pour avoir publié un article dans lequel il démontrait la nécessité d’un dialogue entre les musulmans et les auteurs des caricatures de Mahomet, publiées dans le journal danois Jyllands-Posten. Mahfoudh a été libéré sous caution, puis arrêté une nouvelle fois et libéré de nouveau en cours d’année.

Divers

Un article publié par Il Regno (N° 6/2006) fait part d’une enquête portant sur une cinquantaine de manuels scolaires d’instruction religieuse chrétienne et musulmane, pour les douze degrés de l’éducation primaire et secondaire en Syrie. Cette étude - menée par un chercheur canadien, Monique Cardinal, professeur d’islamologie à l’université de Laval au Québec - met en relief l’endoctrinement exercé par l’État à travers les programmes et les textes scolaires. Les chapitres consacrés au martyre des manuels d’éducation chrétienne des 8e et 9e degrés (destinés à une classe d’âge de 13-15 ans), n’hésitent pas à rapprocher certains discours du défunt président syrien Hafez al-Assad de textes bibliques, dans le but de mettre en exergue la valeur du sacrifice de sa propre vie pour la défense de son pays. Le manuel d’éducation chrétienne du 8e degré (pour des élèves de 13 ans) offre même l’exemple d’un Libanais qui s’est fait exploser devant un convoi militaire israélien en 1985 au Sud-Liban. En quatrième année, les musulmans de 9 ans apprennent les deux raisons qui justifient le jihad: défendre ce qui est sacré dans l’islam et chasser l’occupant ennemi de la Palestine. Le manuel d’éducation chrétienne en deuxième année du secondaire (destiné aux élèves de 16 ans) souligne le rôle joué par l’Église nationale dans le soutien de la population arabe pour la guerre contre le « sionisme criminel ».

Les groupes religieux ne sont pas autorisés à publier des périodiques, pas même ceux ayant un contenu religieux, et ils doivent obtenir une autorisation pour imprimer et distribuer n’importe quel document.

Le gouvernement érythréen a exigé à compter de décembre 2008 que " toutes les dîmes doivent être déposées sur un compte contrôlé par le gouvernement à partir duquel les prêtres seraient désormais payés." C'est ainsi que le gouvernement limite désormais le nombre de prêtres par paroisse(s).

Catholiques

Le 16 août 2007, les autorités ont enjoint l’Église catholique de céder toutes ses institutions sociales telles que écoles, cliniques, orphelinats ou centres d’éducation pour les femmes au ministère de la sécurité sociale et du travail. Cette revendication se base sur une loi de 1995 qui prévoit que les activités sociales privées doivent obtenir une autorisation spéciale du gouvernement, une disposition par laquelle le gouvernement justifie ses ingérences systématiques dans les affaires de l’Église. Cette demande s’est heurtée à la ferme opposition du clergé et de la hiérarchie : le lendemain, 17 août, 4 évêques ont envoyé une lettre de protestation.

Orthodoxes

L'Église érythréenne orthodoxe Tewahedo ou Église copte érythréenne. L'Église érythréenne orthodoxe est une Église orthodoxe orientale autocéphale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche d'Érythrée, avec résidence à Asmara

Les ingérences du gouvernement dans les affaires de l’Église orthodoxe sont particulièrement graves. Près de 40% des Érythréens se considèrent coptes orthodoxes de naissance.

Autres dénominations chrétiennes . La situation est plus grave pour les groupes chrétiens non reconnus.

Musulmans

L’ingérence du gouvernement dans les affaires religieuses internes des musulmans, qui représentent près de la moitié de la population, est tout aussi grave. Depuis plus de dix ans, le gouvernement a arbitrairement nommé le Sheikh Al-Amin Osman Al-Amin comme autorité musulmane suprême du pays.


   
Histoire - Quelques dates    

Dès le début de son histoire, l’Érythrée a subi l'influence du monde arabe. En effet, l’Érythrée connut les migrations de peuples de langues nilotiques et sémitiques. L’Érythrée pratiquait le commerce sur la mer Rouge des épices, des aromates et de l’ivoire.

Au IVe siècle de notre ère, l’Érythrée fit partie de l’ancien royaume éthiopien d’Aksoum fondé par des émigrants arabes de la péninsule Arabique. Le territoire fut islamisé dès le VIIe siècle, puis prit la forme d’un État semi-indépendant tout en demeurant sous la souveraineté de l’Éthiopie, jusqu’à son annexion au XVIe siècle par l’Empire ottoman en pleine expansion.

Durant près de deux mille ans, l’histoire de l’Éthiopie et celle de l’Érythrée se sont confondues. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, rien n'a séparé l’Éthiopie de l’Érythrée: ni la géographie (les hauts plateaux de l’Érythrée constituent un prolongement des hauts plateaux éthiopiens), ni le peuplement, ni l’histoire. De plus, la population érythréenne n'a jamais constitué une minorité pourvue d'une identité particulière. Il y avait un ensemble de peuples divers répartis dans différentes régions et ces peuples étant communs, tant en Éthiopie qu'en Érythrée.

1885 Colonisation italienne de l'Erythrée
1941 Contrôlé par le Royaume-Uni
1952 Fédération de l'Ethiopie et de l'Erythrée
1961 Annexion de l'Erythrée par l'Ethiopie
1993 Indépendance de l'Erythrée
1998 à 2000 Guerre avec l'Ethiopie



   
Tourisme et culture    

Masawa


Asmara
Retour à la page d'accueil