Les espaces de nos vacances
988 - NOUVELLE CALEDONIE
988 -
  Office départemental du tourisme :
Evêché
Archevêché : 4, rue Mgr-Fraysse - BP 3
9845 Nouméa - Nouvelle Calédonie
Tél : + 687 26 53 53 - fax : + 686 26 53 52
http://www.ddec.nc - e-mail : archeveche@ddec.nc

Tél :
Radio diocésaine :
Tél :
Information :
Foi et Culture :
Statistiques - 2003
Superficie : 19.103 kms - Population : 214.000 h
Catholiques baptisés : 110.000
Paroisses : 28
Prêtres diocésains : 14
Prêtres religieux : 29
Diacres 4
Religieux : 65
Religieuses 136
Protestants : 30.000
dont
Eglise évangélique de Nouvelle-Calédonie : 5.747
Assemblée de Dieu : 2.8000

Musulmans : 7.490
Un peu d'histoire

Saint Jean-Baptiste


Danse
à la fête de l'Evangile


Le chant de la mer.
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L’histoire du diocèse commence en 1843 lorsque, au bout de 8 mois de voyage en mer, cinq missionnaires maristes, "aventuriers de Dieu", "apôtres de Jésus-Christ", pour ces îles lointaines débarquent du "Bucéphale" (18 décembre) sur la plage de Mahamate, au Nord d’Opao ( devenu Nouvelle Calédonie depuis sa prise de position par la France le 24 septembre 1853). Ce sont Mgr Guillaume Douarre, les Pères Viard et Rougeyron, les Frères Jean Taragnat et Blaise Marmoiton.

Le 25 décembre, jour de Noël, fête de la naissance du Christ, Monseigneur Douarre célèbre la première messe sur l’île d’Opao. Cette date historique marque la naissance de l’Église catholique sur le sol calédonien et celle des enfants de cette île à la vie divine en Celui qui vient s’incarner au milieu d’eux. Ce jour-là, le Seigneur a visité son peuple sur la terre de Nouvelle Calédonie et y a planté sa case. Comme dans la Grotte de Bethléem en Judée, le Sauveur naît sur cette terre nouvelle à l’ombre d’un banian, arbre généalogique.

Après leur modeste installation, l’évangélisation débute en 1845. Les missionnaires entreprennent leur mission spirituelle en visitant, enseignant, baptisant et mariant les indigènes. Ils forment un jeune catéchiste Tadinan qu’ils prénomment Louis. Celui-ci va leur faciliter les contacts avec la population et la tâche de propager la Bonne Nouvelle. En 1847, ils prennent contact avec le chef de Pouébo et fondent en avril la mission. Mais ils doivent abandonner en août car la mission est détruite, incendiée, le Frère Blaise Marmoiton est massacré, les missionnaires partent vers Futuna.

Même si elle est sérieusement éprouvée cette mission porte son fruit par le baptême d’un premier néo-calédonien: Louis Tadinan. La reprise de la Mission. Les missionnaires mettent fermement leur confiance en Dieu. En 1848, ils reviennent et reprennent l’évangélisation par le sud à l’Île des Pins et plus tard à Pouébo, grâce à un autre néo-calédonien, Hippolyte Bonou, fils du chef, homme zélé et dévoué, ami des missionnaires.

En 1855, ils fondent la mission de la Conception et l’année suivante celle de Saint-Louis, centre religieux du Diocèse. Ces deux centres sont longtemps "la tête, le cerveau, les bras et le coeur de la Mission": cultures, atelier d’apprentissage, ferme modèle, foyer d’accueil pour les missionnaires, École des catéchistes. Le but de ces regroupements est de former les indigènes à la fois sur le plan religieux et humain. Ces deux objectifs vont toujours de pair dans la pensée des missionnaires. C’est loin d’être chose facile, car les tribus voisines supportent mal que les gens du Nord viennent s’implanter sur leur territoire.

En 1875, les premières filles indigènes consacrent leur vie au Seigneur dans la vie religieuse. C’est la fondation de la Congrégation des Petites Filles de Marie par Mgr Ferdinand Vitte et Soeur Marie de la Croix. Cette nouvelle famille religieuse locale enracine l’Église catholique dans le monde mélanésien. Sortie de terre à Mahamate, l’Église catholique a ses racines solides et prometteuses.

Le Vicariat Apostolique érigé en 1847 est devenu un archidiocèse en 1966.
 

 

 

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