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FlashPress - Infocatho

Du 20 novembre 2017 (semaine 47)

 

Ces textes sont une réserve de "matériaux" pour permettre, selon le "charisme" de chacun, une ou plusieurs méditations en proposant diverses lignes de réflexion. Chacune et chacun des lecteurs a sa vie sprittuelle selon la grâce de Dieu.

Ces textes peuvent également servir à préparer les homélies des dimanches et fêtes à venir.
Ils sont alors une réserve de "matériaux" pour permettre au prédicateur , de s'adapter à sa communauté.

- --- SYNODE SUR LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT VOCATIONNEL
LE MONDE A BESOIN DU DYNAMISME DES JEUNES


Le Pape François a convoqué un Synode sur « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel » Il se tiendra à Rome, en octobre 2018. Ce Synode concerne tous les jeunes de 16 à 29 ans, chrétiens ou non, de tous les continents.

Le Pape, au nom de l’Eglise Catholique, veut dire à ces jeunes qu’ils sont attendus et que le monde a besoin de leur dynamisme, de leur générosité, de leur engagement pour plus de fraternité. Il veut aussi leur signifier qu’il entend leurs inquiétudes et que l’Eglise est disponible pour les épauler alors que l’avenir est incertain et qu’ils peinent parfois à donner un sens à leur vie, à oser l’engagement.

Ce monde, en effet, s’il est passionnant et rempli de richesses, est instable et traversé par bien des peurs. Aussi, il souhaite dire aux jeunes que l’Eglise peut leur offrir une boussole pour ne pas se perdre : le Christ et son Evangile de Vie.

Alors le Pape invite les jeunes et ceux qui les accompagnent à faire un bout de chemin avec l’Eglise dont il est le pasteur. C’est l’étymologie du mot « Synode » : faire chemin ensemble ! De janvier à juin 2017, les responsables de la Pastorale des jeunes du monde entier ont été consultés afin de lui présenter les 16-29 ans et lui décrire ce qu’ils vivaient avec eux. Les jeunes eux-mêmes lui ont exprimé leurs questions, leurs désirs et ce qu’ils attendaient de l’Eglise Catholique grâce à une consultation mise en ligne.

Ils seront 300 de tous les continents, en mars prochain, réunis à Rome pour un temps préparatoire au Synode.

Toute cette riche consultation du Synode, doit permettre aux évêques délégués par leur conférence épiscopale de réfléchir à la manière dont l’Eglise pourra faire découvrir aux jeunes qu’ils sont aimés de Dieu en ce temps qui est le nôtre, appelés par Lui à donner du sens à leur vie en se mettant au service de leurs frères, à la suite du Christ. « Je souhaite vous rappeler les paroles que Jésus dit un jour aux disciples qui lui demandaient : « Maître, où habites-tu ? ».

Il répond : « Venez et voyez » (Jn 1, 38-39). Vers vous aussi Jésus tourne son regard et vous invite à aller chez lui. Chers jeunes, avez-vous rencontré ce regard ? Avez-vous entendu cette voix ? Avez ressenti cette ardeur à vous mettre en route ? (…) Cet appel continue à résonner dans votre âme pour l’ouvrir à la joie complète. »

- - Le cardinal Parolin a participé au centenaire de la conférence épiscopale américaine

En prologue de l’assemblée Plénière de la conférence épiscopale des États-Unis, le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, a participé à Baltimore à la célébration du centenaire de cet organisme, créé en 1917, année de l’engagement américain dans la Première guerre mondiale.

Durant son homélie, le cardinal Parolin a appelé les évêques à s’investir sur des thèmes comme les migrations, la défense de la vie ou encore les processus internationaux de dialogue et de paix. Il a qualifié la création de la conférence épiscopale américaine de «réponse sage et inspirée par l’Esprit Saint face à l’immense souffrance humaine et à la dislocation massive des populations provoquées par la Première guerre mondiale».

Dans le contexte des crises migratoires actuelles, les évêques américains sont donc appelés à poursuivre cette «mission providentielle» d’aide aux réfugiés, non seulement dans l’assistance matérielle, mais aussi à travers le «baume spirituel de la guérison, du réconfort et de l’espérance pour les nouvelles vagues de migrants et réfugiés qui frappent à la porte de l’Amérique».

À travers «le vaste réseau de ses paroisses et de ses institutions éducatives, sanitaires et caritatives», l’Église assure un service de charité qui donne une témoignage chrétien essentiel. Le cardinal Parolin a encouragé les évêques dans leur engagement sur les questions politiques et sociales, dans la défense du droit à la vie comme celle de la nécessaire protection de la famille et en soutien d’un système sanitaire accessible.

Compte tenu de la place importante des États-Unis dans la vie mondiale, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a invité les évêques à s’engager dans les processus de paix au niveau international et dans l’aide humanitaire aux peuples touchés par la guerre et par les conflits civils.

La conférence épiscopale américaine a un «devoir prophétique», celui d’amener un «baume de miséricorde» à «des discussions qui trop souvent se réfugient dans les politiques et les statistiques, en ignorant les visages et les besoins des personnes réels».

Le cardinal André Vingt-Trois fêtait mardi 14 novembre ses 75 ans, soit la limite d'âge dans ses fonctions

Un "bon anniversaire" très "sobre" a été souhaité au cardinal Vingt-Trois avant l'office des laudes, selon une source à la Conférence des évêques de France. Avant même d'être affaibli par le syndrome neurologique de Guillain-Barré, qui lui a imposé une longue hospitalisation puis une rééducation ces derniers mois, le cardinal Vingt-Trois avait fait savoir qu'il ne souhaitait pas faire "un jour de plus" comme archevêque de Paris, le poste le plus exposé de l'Église de France.

En septembre avoir déjà envoyé sa lettre de démission au pape François, et espéré que la nomination de son successeur intervienne "dans le courant de l'automne". Depuis, les spéculations vont bon train chez les spécialistes des arcanes épiscopaux, même si aucun favori n'émerge avec évidence, d'autant que le pape François a la réputation d'être imprévisible dans ses choix d'évêques.

Dans le monde catholique français, les candidats éventuels se bousculent pour le remplacer : archevêque de Paris c'est un poste stratégique, autant politique que religieux.

"Il y aura bientôt des révisions de lois de bioéthique et la voix de l'archevêque de Paris devra se faire entendre", relève-t-il. "Tous les archevêques de Paris ont été engagés dans les grands débats. Il y a la création du "Grand Paris" dont les diocèses subiront l'influence.

La nomination par le pape François du nouvel archevêque de Paris sera aussi l'occasion pour lui de mettre en place ce qu'il attend de l'Eglise de France et de la société française". … alors plusieurs noms sont cités.


Un synode pan-amazoni
en est prévu.


L’un de ses objectifs est d’identifier de nouveaux chemins pour l’évangélisation dans toute la région pan-amazonienne, où existent de nombreuses expériences positives, innovantes et réussies. Cependant, il s’agit de réalités locales, de petits groupes qui n’ont pas de portée au niveau régional, national ou mondial. Dans les diocèses, lorsqu’ils existent, elles ne sont pas transformées en paramètre valable pour toutes les communautés.

Les communautés indigènes sont riches en diversités culturelles et linguistiques, que la préparation du Synode devrait valoriser car elles peuvent apporter une bonne contribution aux études synodales.

Les prêtres et les missionnaires doivent se transformer en transmetteurs de la nouvelle. Ils doivent impliquer les communautés pour qu’elles participent intensément à cette démarche. Il est important que les responsables indigènes, les ministres extraordinaires de l’Eucharistie, de la Parole, les professeurs, les religieux, les religieuses et les prêtres indigènes participent et promeuvent des événements dans lesquels des thèmes à prendre en compte durant le Synode seront discutés.

Les peuples indigènes et le reste de la planète ont besoin de la continuité de la vie pour subsister. Si nous ne défendons pas la nature, elle se rebellera violemment contre les êtres humains.

Un thème important consiste à étudier, approfondir et créer des instruments pour que les célébrations en langues indigènes soient reconnues et officialisées. Là où elles existent, il est nécessaire de motiver ceux qui oeuvrent avec les peuples indigènes afin qu’ils mettent en pratique les orientations du Synode.

Cela implique l’apprentissage des langues et une meilleure connaissance des cultures locales. On ne pourra par ailleurs pas ignorer le thème des ministres ordonnés, du diaconat et du sacerdoce des hommes mariés. Il existe des opinions différentes en la matière chez les indigènes et les évêques
et
il est important que tous ces thème soient abordés.

 
 
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