L'EUROPE SERA MUSULMANE SI C'EST LA VOLONTE D'ALLAH
Le premier objectif déclaré par Erdogan est la reconquête des îles grecques de la mer Egée. Le leader turc a affirmé qu’en 1923 la Turquie « a vendu » les îles grecques qui « nous appartenaient » et où « se trouvent encore nos mosquées, nos sanctuaires ». Erdogan a indiqué l’échéance de 2023, centenaire de la République turque et du traité de Lausanne, qui a établi les frontières qu’il demande aujourd’hui de rediscuter. Ce ne sont pas uniquement des mots.
En 1974, la Turquie a occupé manu militari une partie de l’île de Chypre et aujourd’hui, sous le prétexte de la “guerre contre le terrorisme”, a conquis un large pan de territoire syrien le long de la frontière entre les deux pays. Mais les menaces les plus graves sont celles qui pèsent sur l’avenir de l’Europe, qu’Erdogan pense soumettre à son Empire. « L’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah », a annoncé le député de son parti (AKP), Alparslan Kavaklioglu, rappelant ce qu’Erdogan lui-même a déclaré ouvertement : « les musulmans sont l’avenir de l’Europe ».
« La fortune et la richesse du monde se déplacent de l’Occident à l’Orient. En ces événements l' Europe traverse une période que l’on peut qualifier d’extraordinaire.
Sa population diminue et vieillit. Elle a une population âgée. Et c’est pourquoi des personnes viennent de l’étranger pour y trouver du travail. Mais l’Europe a ce problème que tous les nouveaux arrivants sont musulmans. Ils viennent du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie, de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Irak, de l’Iran, de la Syrie et de la Turquie. Ceux qui viennent de ces pays sont musulmans. Nous en sommes arrivés au point que le nom le plus courant à Bruxelles, en Belgique, est Mohammed. Et le second nom plus répandu est Melih, le troisième Aisha ».
Erdogan sait que Bruxelles, capitale de l’Union Européenne, est la ville où l’Islam est déjà actuellement la première religion, où un citoyen sur trois est musulman, et le nom le plus fréquemment donné à l’Etat civil parmi les nouveaux résidents est Mohammed.
Son arme, comme celle des Frères Musulmans, est la conquête démographique de l’Europe dans les prochaines décennies. Mais aujourd’hui déjà, si elle entrait dans l’Europe, la Turquie serait la première nation de l’Union par sa population, en comptant aussi ses citoyens qui résident sur le continent européen. Il faut rappeler en effet qu’en terme numérique, les turcs représentent la deuxième communauté en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche, au Danemark et en Bulgarie, et qu’Erdogan les incite à ne pas perdre leur identité. « Les turcs à l’étranger devraient rester turcs quelle que soit leur nationalité », a proclamé le sultan, allant jusqu’à qualifier l’assimiliation de « crime contre l’humanité ».
Face à l’arrogance d’Erdogan, l’Europe non seulement n’agit pas, mais garde le silence. Elle se tait sur la violation des droits de l’homme en Turquie, sur l’invasion du Kurdistan syrien, sur le blocus naval imposé à la plateforme de l’ENI à Chypre, sur les menaces contre les îles grecques. Et sur l’annonce de l’islamisation prochaine de notre continent, c’est non seulement l’Union Européenne, mais aussi l’Eglise qui garde le silence. Et c’est ce silence coupable qui fait la force d’Erdogan.
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