Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
+++ 18 août 2019 +
 
 



Vous pouvez rejoindre ici et directement les actualités ecclésiales des pays cités dans les informations de cette news-





A ngélus de l’Assomption:

choisir la grandeur du ciel

En cette solennité de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, le Pape François a évoqué la Reine des cieux «comme une mère qui nous attend pour l’éternité». Avant de réciter l’Angélus, il a enjoint les fidèles à chercher «les grandes choses de la vie», pour ne pas se perdre derrière «mesquineries et futilités».

Dans l'Évangile de cette solennité de l'Assomption, la Sainte Vierge prie en disant: «Mon âme magnifie le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur» (Lc 1, 46-47).

Le Pape François propose ainsi de méditer les deux verbes de cette prière: «magnifier » et «se réjouir». Marie se réjouit d’abord à cause de Dieu, et nous enseigne «à exulter en Lui», car il fait de «grandes choses». Quant au verbe «magnifier», il équivaut à «exalter une réalité pour sa grandeur et sa beauté», commente le Souverain Pontife.

Aspirer à la grandeur du ciel Ainsi le Pape se propose d’insister sur le message marial: «Dans la vie, il est important de chercher de grandes choses, sinon l’on se perd derrière tant de petites choses». Marie, elle, nous montre que si nous voulons que notre vie soit heureuse,

Dieu doit être placé en premier, car lui seul est grand, développe-t-il.

Néanmoins, souligne François, combien de fois, au lieu de cela, «nous vivons à la poursuite de choses sans importance: préjugés, rancune, rivalité, jalousie, biens matériels superflus ... Combien de mesquineries dans la vie!», regrette le Pape. Aujourd'hui donc à l’inverse, Marie nous invite à regarder les «grandes choses» que le Seigneur a accomplies en elle. Marie, petite et humble, reçoit au ciel la plus haute gloire, affirme François, ajoutant qu’elle nous attend bien là-bas, «comme une mère qui attend le retour de ses enfants».

Pour cela, le peuple de Dieu l’invoque comme «la porte du Ciel». «Au seuil du ciel, une mère nous attend» Ainsi, la fête de l'Assomption de Marie est un appel à tous, en particulier à ceux qui sont affligés de doutes et de tristesse et qui vivent les yeux baissés, a relevé le Saint-Père, rappelant qu’«au seuil du ciel, une mère nous attend».

Elle est la reine des cieux et elle est notre mère qui nous dit: «Vous êtes précieux aux yeux de Dieu; vous n'êtes pas fait pour les petites satisfactions du monde, mais pour les grandes joies du ciel».

Et le Pape de s’exclamer: «Dieu est joie, et non ennui». «Soyons attirés par la vraie beauté, ne soyons pas aspirés dans la petitesse de la vie, mais choisissons la grandeur du ciel», exhorte enfin le Pape François en ce 15 août.


La lettre du Pape à ses prêtres paraitra la semaine prochaine.
 

Selon le quotidien turc Yeni Safaf souteu par Erdogan, face à Israel, une intervention que nous aborderons la semaine prochaine :

 

L'EUROPE SERA MUSULMANE SI C'EST LA VOLONTE D'ALLAH

Le premier objectif déclaré par Erdogan est la reconquête des îles grecques de la mer Egée. Le leader turc a affirmé qu’en 1923 la Turquie « a vendu » les îles grecques qui « nous appartenaient » et où « se trouvent encore nos mosquées, nos sanctuaires ». Erdogan a indiqué l’échéance de 2023, centenaire de la République turque et du traité de Lausanne, qui a établi les frontières qu’il demande aujourd’hui de rediscuter. Ce ne sont pas uniquement des mots.

En 1974, la Turquie a occupé manu militari une partie de l’île de Chypre et aujourd’hui, sous le prétexte de la “guerre contre le terrorisme”, a conquis un large pan de territoire syrien le long de la frontière entre les deux pays. Mais les menaces les plus graves sont celles qui pèsent sur l’avenir de l’Europe, qu’Erdogan pense soumettre à son Empire. « L’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah », a annoncé le député de son parti (AKP), Alparslan Kavaklioglu, rappelant ce qu’Erdogan lui-même a déclaré ouvertement : « les musulmans sont l’avenir de l’Europe ».

« La fortune et la richesse du monde se déplacent de l’Occident à l’Orient. En ces événements l' Europe traverse une période que l’on peut qualifier d’extraordinaire.

Sa population diminue et vieillit. Elle a une population âgée. Et c’est pourquoi des personnes viennent de l’étranger pour y trouver du travail. Mais l’Europe a ce problème que tous les nouveaux arrivants sont musulmans. Ils viennent du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie, de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Irak, de l’Iran, de la Syrie et de la Turquie. Ceux qui viennent de ces pays sont musulmans. Nous en sommes arrivés au point que le nom le plus courant à Bruxelles, en Belgique, est Mohammed. Et le second nom plus répandu est Melih, le troisième Aisha ».

Erdogan sait que Bruxelles, capitale de l’Union Européenne, est la ville où l’Islam est déjà actuellement la première religion, où un citoyen sur trois est musulman, et le nom le plus fréquemment donné à l’Etat civil parmi les nouveaux résidents est Mohammed.

Son arme, comme celle des Frères Musulmans, est la conquête démographique de l’Europe dans les prochaines décennies. Mais aujourd’hui déjà, si elle entrait dans l’Europe, la Turquie serait la première nation de l’Union par sa population, en comptant aussi ses citoyens qui résident sur le continent européen. Il faut rappeler en effet qu’en terme numérique, les turcs représentent la deuxième communauté en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche, au Danemark et en Bulgarie, et qu’Erdogan les incite à ne pas perdre leur identité. « Les turcs à l’étranger devraient rester turcs quelle que soit leur nationalité », a proclamé le sultan, allant jusqu’à qualifier l’assimiliation de « crime contre l’humanité ».

Face à l’arrogance d’Erdogan, l’Europe non seulement n’agit pas, mais garde le silence. Elle se tait sur la violation des droits de l’homme en Turquie, sur l’invasion du Kurdistan syrien, sur le blocus naval imposé à la plateforme de l’ENI à Chypre, sur les menaces contre les îles grecques. Et sur l’annonce de l’islamisation prochaine de notre continent, c’est non seulement l’Union Européenne, mais aussi l’Eglise qui garde le silence. Et c’est ce silence coupable qui fait la force d’Erdogan.



 




Retour à la page d'accueil