13.09 - Israël : Seulement l'aménagement de Jérusalem.
Le lundi 11 septembre, les
Eglises chrétiennes ont rencontré le ministre israélien des Affaires
étrangères à propos du futur aménagement de Jérusalem.
En fait cette rencontre a évité les deux questions difficiles
en Israël et les Eglises, celle du statut de Jérusalem et
celle de la mosquée de Nazareth. Le futur statut de Jérusalem
est un sujet sur lequel le Saint-Siège est constamment mobilisé.
Le 23 juillet le Pape avait déclaré :"Le Saint-Siège
conitinue à considérer que seul un statut spécial
internationalemen garanti pourra effectivement préserver les
parties les plus sacrées de la Cité Sainte et assurer
la liberté de foi et de culte pour tous les fidèles qui,
dans la région et dans le monde entier, regardent Jérusalem
comme un carrefoir de paix et de vie en commun."Les aménagement
de la Cité, traités dans cette réunion n'avaient
pas cette portée, on le pense bien.
Lorsque les évêques et responsables chrétiens ont
voulu discuter avec le Ministre Ben Ami du problème de la mosquée de
Nazareth, qui est sur le point d'être construite dans les environs directs
de la basilique de l'Annonciation, celui-ci aurait répondu très sèchement:
"Je ne veux pas en parler. La mosquée n'est pas à l'ordre du jour que
j'ai établi".
A cette rencontre participaient, entre autres, le patriarche latin Michel
Sabbah, lepatriarche arménien Torkom Manoukian, un représentant du patriarcat
grec orthodoxe et un religieux franciscain Giovanni Battistelli, de
la Custodie de Terre Sainte.
Au mois de novembre dernier, les Eglises chrétiennes avaient organisé
une soirée des Lieux saints pour demander "respect et justice". Depuis
à peu près un an, les Eglises chrétiennes se plaignent des actes anti-chrétiens
dus au favoritisme du gouvernement israélien envers les fondamentalistes
islamiques, ainsi que de l'évidente inefficacité des forces de l'ordre.
L'affaire de la mosquée met aussi en question le futur aménagement de
Jérusalem. Le cas de Nazareth montre en effet que les Lieux saints ne
peuvent pas être gérés comme une question locale. Pour les Eglises chrétiennes,
chaque sanctuaire en Terre Sainte a une valeur internationale et exige
donc des garanties qui en sauvegardent la liberté.
Pour plus d'informations : Agence Fides
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