20.09 - U.S.A. :L'arche de Noé remonte en surface.
Des archéologues américains
pensent avoir trouvé les vestiges de l'arche de Noé, sur
les rives de la Mer Noire, au nord de la Turquie.
Ce n'est pas la première hypothèse. Une tradition veut
que ce soit sur le Mont Ararat, en Arménie qu'elle se soit échouée
à la fin du Déluge. La légende assyro-babylonienne
de Gilgamaesh a été reprise par les récits bibliques
comme image de la punition divine pour les hommes qui ne suivent pas
les lois divines.
En fait, il est vrai qu'avant 5.000 avant J.C, la Mer Noire était
un lac situé à 100m au dessous du niveau de la Méditerranée.
Vers 5.500, sous l'effet du réchauffement de la Terre, qui a
fait fondre ls glaciers, et sans doute aussi d'un mouvement tectonique,
de grands bouleversements se son produits. Les fonds de la Mer Noire
révèlent qu'elle fut à une époque un lac
d'eau douce, sur les rives duquel viviait toute une population,sans
doute sédentarisée.
La rupture du bouchon, entre la Méditerranée et le lac,
a causé le sillon du Bosphore et de la mer de Marmara dans lequel
s'est engouffrée la Méditerranée. Les populations
néolithiques de l'Anatolie qui maîtrisaient l'élevage
et l'agriculture se sont enfuies les unes vers le Danube pour celles
qui se trouvaient au nord du cataclysme et, pour les aures, vers le
sud, transmettant ainsi dans la mémoire des peuples l'histoire
vécue par elles, sous la forme d'un amalgame poétique.
Les géologues de l'Université américane de Columbia,
William Ryan et Walter Pitman, ont en fait déjà émis
cette hypothèse dans un livre publié l'an dernier, où
ils parlent des traces des villages engloutis. Robert Ballard, explorateur
du "Titanic" vient de découvrir les preuves de ce qui
serait un vaisseau, des poutres de bois sculpté, une structures
enfouie de 13 mètres sur 4 mètres, des outils de pierre.
Cela ne change rien aux données
religieuses et au message de la Bible. La découverte américaine
permet seulement de nouvelles hypothèses sur les mouvements de
populations, vers la Chaldée. Ce n'est pas la première
fois que des épisodes de la Genèse trouvent une confirmation
historique dans d'autres lieux à à d'autres dates que
celles mentionnées dans l'Ancien Testament.
Le bibliste Pierre Chaunu accueille cette découverte avec sympathie,
sans plus :"Là n'est pas l'important. La Bible est un souffle
qui réserve le secret de la Transcendance... Ces découvertes
ne sauraient remettre en question la Parole de Dieu."
Pour plus d'informations : Infocatho
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