29.10 - U.S.A.: Rendez-lui la liberté de parole.
La "National Coalition of American Nuns", qui regroupe plus de 1.800
religieuses de congrégations différentes, a demandé que
le Vatican mette fin aux sanctions prises à l'encontre de la
sœur Jeannine Gramick.
Il y a maintenant plus d'un an en effet que la Congrégation pour la
Doctrine de la Foi l'a suspendu à cause de son engagement en faveur
des homosexuels et lui a interdit d'accomplir son ministère, de parler
en public, d'accorder des entretiens ou d'écrire. Ses activités
pastorales restaient pourtant dans la ligne même qui est demandée
par l'Eglise en ce domaine et vis-à-vis des personnes qui doivent
être respectées.
Dans l'appel adressé au Saint-Siège, les religieuses demandent que l'on
mette fin aux sanctions contre la soeur Gramick. Elles critiquent les
procédures utilisées pour résoudre ce cas, et elles souhaitent que "tout
problème futur de ce genre reste sous la juridiction" de la Conférence
épiscopale et des Supérieures Majeures, plus proches des réalités
que les lointains bureaux romains.
Soeur Gramick appartient à l'Ordre des Soeurs de Notre-Dame. En juillet
1999, elle a été condamnée à une période de silence par la Congrégation
pour la Doctrine de la Foi, car son engagement théorique et pratique
dans la pastorale des homosexuels n'a pas été estimé en harmonie avec
la doctrine de l'Église. Depuis le mois de mai de cette année, elle
court même le risque d'être expulsée de la Congrégation dont elle
fait partie, vu qu'elle s'est refusée à obéir à l'interdiction de parler,
imposée par le Vatican.
Pour plus d'informations : Agence
VID
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