25.11 - Le C.O.E. s'inquiète des travailleurs du Golfe.
Le Conseil oecuménique des Eglises
(COE) et la Commission internationale catholique pour les migrations
(CICM) demandent en effet à l'Organisation des Nations Unies d'examiner
les "nombreux rapports" faisant état de graves sévices, allant jusqu'au
meurtre, dont sont victimes les travailleurs migrants dans les pays
du Golfe Persique.
Dans une lettre adressée à Mme Gabriela Rodriguez, rapporteur spécial
de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies sur les droits
de l'homme des migrants, les Eglises membres du Conseil œcuménique (COE)
et l'Eglise catholique appellent l'ONU à enquêter sur les meurtres,
les passages à tabac et les suicides de travailleurs migrants dans les
Etats du Golfe.
Les signataires de la lettre se disent particulièrement préoccupés par
les rapports faisant état de sévices graves, par l'habitude qu'ont les
employeurs ou les répondants de confisquer les passeports, et par l'absence
de voies de recours adéquates en cas de conflit entre employés et employeurs.
"Les travailleurs migrants employés de maison sont d'autant plus vulnérables
que, dans la plupart des pays du Golfe, ils ne sont pas couverts par
les dispositions de la législation du travail. Cela signifie qu'ils
n'ont aucun recours légal quand un employeur exige qu'ils travaillent
dix-huit heures par jour sept jours par semaine".
Pour plus d'informations : Agence ENI
Retour
|