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27.11 - Les Eglises entre l'Erythrée et l'Ethiopie.

"L'effort des dirigeants religieux en faveur du processus de réconciliation a été continu", a déclaré à l'Agence vaticane Fides, Mgr Tomasi, le Nonce Apostolique en Ethiopie et en Erythrée.

Depuis le début des hostilités, il y a eu un effort continu de la part des dirigeants religieux de l'Eglise catholique, de l'Eglise orthodoxe, de l'Eglise protestante, et de la part des musulmans, pour maintenir un minimum de dialogue ouvert. Jusqu'à présent, les seules personnes des deux Pays qui se soient rencontrées directement, face à face, pour chercher à établir et à réaliser un processus de réconciliation, mis à part les des Ministres des Affaires Etrangères qui traitent à Alger, ont été les dirigeants religieux.

Ils continuent à se voir ; ils s'efforcent d'organiser des rencontres de dirigeants religieux éthiopiens en territoire érythréen, et vice versa. C'est un geste pour montrer qu'il est possible de régler les litiges et de commencer à normaliser les relations. Mais il ajoute : " Il faut la solidarité internationale pour aider au processus de paix et de réconciliation, mais aussi pour lancer le processus de développement dans ces pays qui sont deux pays parmi les plus pauvres en Afrique. "

D'après l'accord signé le 18 juin dernier à Alger, par les deux Pays en conflit, le contingent de la Mission de l'ONU, appelé UNMEE, sera composé de 4.200 hommes, dont 220 observateurs. M. Koffi Annan, Secrétaire Général de l'ONU, a déclaré qu'il était convaincu que le déploiement du contingent pourrait être terminé au début de 2001. Un des problèmes les plus urgents auquel ce contingent devra faire face, est le problème des réfugiés : d'après des données fournies par l'ONU, il y a en Erythrée au moins 300.000 personnes dispersées dans le pays ; une partie seulement d'entre eux vit dans des camps organisés. En Ethiopie, il y a au moins 350.000 réfugiés.

L'Eglise catholique travaille activement à la reconstruction, avec l'aide de "Caritas", de "Cor Unum", et d'autres donateurs. On réalise un travail systématique d'assistance dans les camps de réfugiés, où la combinaison de la guerre et de la famine a créé des situations graves réclamant des mesures d'urgence.

Pour plus d'informations : Agence Fides

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