25.06 - Ukraine
: Les absents ont toujours tort ...
"Il
sera très difficile, a fait remarquer, sur Radio Vatican, M. Navarro-Valls,
porte-parole du Saint-Siège, et même impossible aux autorités
orthodoxes d´expliquer à leurs fidèles le pourquoi de cette absence,
à recevoir le pape."
Après la rencontre pan-ukrainienne, boudée par le métropolite Vladimir
(Sobodan), qui avait quitté Kiev, sans envoyer de représentant à
la rencontre organisée par le gouvernement ukrainien, M. Navarro
Valls soulignait la distance qui s´est creusée aujourd´hui entre la
base et la hiérarchie orthodoxe dépendant du patriarcat de Moscou. A
la fin de la célébration eucharistique, il avait souligné que le pape
Jean-Paul II "fait avancer le train de l´histoire".
Au micro de la RAI M. Navarro Valls a souligné tout d´abord comment
le fait "d´être à Kiev, berceau du christianisme oriental", était un
"rêve" qui se réalise. Un rêve que Jean-Paul II caressait peut-être
même avant son élection au Siège de Pierre. "Le pape conduit cette course
vers l´unité. Il s´agit alors pour les chrétiens de ne pas manquer ce
"train de l´histoire".
Il ajoutait qu´après "dix siècles de malentendus", le voyage du pape
produit "une situation nouvelle" qui ne peut pas "ne pas changer le
train de l´histoire". Et là il citait l'attitude des jeunes de
Damas qui ont demandé l´unité, à l´instar des foules de Bucarest.
Enfin il notait à ce propos qu´une bonne partie des participants de
l´Eucharistie du dimanche matin étaient des Orthodoxes : un fait "inattendu"
qui manifeste, disait-il, "une fois encore", comment "le peuple conduit
l´histoire pour qu´elle se développe dans un certain sens".
Pour plus d'informations : Service
de presse du Vatican
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