Infocatho



15.10 - France : Un abus de pouvoir contre l'Eglise.

Après la mise en examen d'un religieux pour viol, la police a perquisitionné le tribunal ecclésiastique de Lyon, diocèse du président des évêques de France, et a emporté de nombreux documents étrangers à cette affaire, dont toute la correspondance avec le Vatican et les services des mariages.

Cette perquisition faite sans prévenir, sur des bases juridiques douteuses, a outrepassé les droits de la confidentialité protégée par la "Commission Informatique et Liberté", puisque l'un des disques durs de ce service a été emporté, sans qu'il ait rapport avec l'objet de l'enquête judiciaire en cours.

Pourtant toute cette affaire de viol était menée dans la transparence. Une jeune femme avait saisi l'évêque d'Autun, Mgr Séguy, sous le sceau de la confidentialité, d'une plainte de viol concernant un religieux de la Congrégation de Saint Jean. Elle préférait que l'Eglise fasse d'abord sa propre enquête avant de saisir la justice.

Le supérieur du religieux a informé dans le même temps le juge d'instruction de Nanterre et place le religieux sous contrôle judiciaire. C'est en apprenant qu'il y avait une enquête canonique, que le même juge d'instruction, fait perquisitionner les bureaux de l'officialité de Lyon. Or, selon la législation française, un ministre du culte, de même qu'un avocat et un médecin, est protégé par le secret professionnel, sauf dans le cas de viol sur miuneur, ce qui n'est pas le cas en l'espèce.

L'officialité diocésaine a demandé la restitution des pièces saisies ce que le juge d'instruction refuse. La chambre d'instruction de la cour d'appel a été saisie de cette affaire afin que soit tranchée ce point juridique.

Pour plus d'informations, nous vous recommandons de vous reporter à la rubrique signée par Mgr Pierre Calimé
:"Il y a va de notre liberté."


Retour