24.01 - On pourrait prolonger Assise ailleurs
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De bien des pays, se sont fait entendre
les échos favorables à cette rencontre de prière
pour la paix, soit par l'organisation simultanée le 24 janvier,
soit accompagnés du souhait de pouvoir en réaliser une
similiaire dans les délais les plus brefs.
Sans toutes les citer, voici deux initiatives parmi d'autres.
Le mufti de la République tunisienne, Kamal-eddin Juait, ne pouvait
être présent à Assise "en raison d'engagements fixés" auparavant. Mais
il n'a pas manqué l'occasion de saluer l'initiative par une lettre (en
arabe) envoyée à l'évêque de Tunis, Mgr Fouad Twal. "Je salue l'initiative
et je bénis la prière en faveur de la paix spirituelle et matérielle
dans le monde. Que cela contribue à rassurer les consciences, donner
du repos aux âmes et à sauver les esprits!", écrit le mufti.
La paix, assure-t-il, est le message des trois religions monothéistes
à toute l'humanité et nous ne doutons jamais de sa valeur comme certitude
indispensable à la vie de l'humanité en tous temps et en tous lieux.
"N'hésitons pas un instant à condamner toute forme de violence matérielle
ou morale et toute manifestation de terrorisme, quelle qu'en soit l'origine.
L'Islam est innocent de tout cela".
Les responsables religieux chrétiens et musulmans d'Indonésie saluent
la rencontre d'Assise ainsi que l'initiative du pape et souhaitent répéter
Assise en Indonésie. Ils soulignent la nécessité d'aller de l'avant
dans la voie du dialogue interreligieux par des rencontres informelles.
Les rencontres officielles sporadiques entre les dirigeants des communautés
ne sont pas suffisants, "il faut assurer une continuité pour éliminer
les préjugés et pour aider à créer des liens d'amitié", a déclaré
M. Sumartana, responsable protestant, dans un entretien accordé à l'agence
vaticane Fides. "L'initiative du pape donne le bon exemple et exprime
la volonté de renforcer les liens interreligieux entre les dirigeants,
en vue de la recherche de la paix et de la justice dans le monde".
Djohan Effendy, expert musulman et dirigeant de la "Indonesian Conference
on Religion and Peace" (ICPR), accueille pour sa part favorablement
l'initiative du pape. "La rencontre d'Assise, déclare-t-il à Fides,
souligne des questions très actuelles en Indonésie, comme la nécessité
de renforcer la connaissance réciproque, et entretenir des liens amicaux
entre les dirigeants religieux, et entre les communautés religieuses".
Il a évoqué notamment les nombreuses rencontres informelles de
l'ICPR, entre responsables catholiques, protestants, musulmans, bouddhistes,
et hindous.
Enfin, le révérend Nathan Setiabaudi, chef du synode des Eglises protestantes
d'Indonésie, fait une proposition: "N'est-il pas possible de faire en
Indonésie une rencontre comme celle d'Assise ?". Une idée que rejoint
Bikku Cittagutto et Bikku Oka Diputera, responsables des la communauté
bouddhiste d'Indonésie.
Pour plus d'informations : Agence Fides
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