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du 11 au 14 janvier 2010 (semaine 02)
 

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2010-01-14 - Turquie
L'ESPÉRANCE D'UNE RÉOUVERTURE


Le président de la direction des Affaires religieuses de Turquie, Mourat Bardacoglou, et son vice-président se sont prononcés en faveur de la réouverture de l’Ecole théologique orthodoxe de Halki, fermée depuis plus de 30 ans.

Ils ont souligné « qu’il n’est pas acceptable qu’une minorité religieuse rencontre la moindre difficulté dans le domaine de la formation de ses propres clercs et de l’éducation religieuse qu’elle désire donner à ses propres enfants », ajoutant qu’indépendamment de l’existence d’opinions divergentes quant à l’ouverture ou non de l’Ecole, ils se doivent, en tant que direction des Affaires religieuses, d’envisager la chose sous un autre angle, à savoir la liberté religieuse.

Le vice-président a également souligné qu’il n’était point correct d’approcher ce thème d’un point de vue politique ni d’ailleurs non plus dans le cadre des relations internationales ou de la réciprocité. Si toutefois le sujet est abordé sous le prisme des valeurs universelles de la religion musulmane, sous l’angle des principes ainsi que de l’expérience historique tels qu’ils ont été vécus par les diverses religions et cultures côte à côté sur la même terre, alors il n’est pas acceptable qu’une minorité religieuse rencontre la moindre difficulté dans le domaine de la formation de ses propres clercs et de l’éducation religieuse qu’elle désire donner à ses propres enfants. « Cela relève de la liberté de croyance ».

M. Bardacoglou a précisé que les chrétiens jouissent en Turquie de droits égaux en tant que citoyens égaux. Là où il existe une population chrétienne qui désire construire une église, nous devons l’aider dans cette direction, et la question de l’Ecole théologique doit être discuté et une solution doit lui être apportée dans le cadre des libertés religieuses.

Le vice-président a entre autres mentionné la coexistence de diverses communautés religieuses, indiquant que depuis trois siècles, là où se côtoyaient diverses religions et cultures, comme à Constantinople, à Proussa et à Adrianoupolis, les gens avaient la possibilité de développer leur propre enseignement théologique. Et de souligner que si après des siècles une minorité religieuse, quelle qu’elle soit, affirme qu’elle affronte un problème dans ce domaine, alors nous devons impérativement lui prêter attention. (source : Orthodoxie)


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