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2010-01-19 - Égypte
DEUX RÉACTIONS APPRÉCIABLES BIEN QUE TARDIVES

Après un silence de 10 jours, le président Hosni Moubarak a réagi aux attaques du 6 janvier contre les chrétiens appelant les musulmans et chrétiens à l'unité. La police a empêché des militants islamistes d'entrer dans la ville de ces attaques.

"Nous sommes un seul peuple. Nous ne sommes pas des fanatiques car nous sommes tous les enfants de cette terre et il n'y a pas de différence entre musulmans, chrétiens et juifs égyptiens", a déclaré M. Moubarak, plus de 10 jours après cette fusillade au cours de laquelle six coptes ont été tués.

C'est la première fois depuis l'attaque du 6 janvier que M. Moubarak réagit sur le sujet, bien qu'il n'évoque pas directement la fusillade.

Le vendredi 15 janvier, la police a empêché 20 militants d'entrer dans Nagaa Hammadi où avait eu lieu cette fusillade la semaine précédente.

Le groupe n'était pas agresid, loin de la puisqu'il comptait des militants des droits de l'Homme tels que M. Abbas et la blogueuse Chahinaz Abdel Salam,qui avait l'intention de rencontrer les familles des victimes en signe de solidarité, selon ce responsable.

Les autorités craignaient que leur présence "enflamme l'opinon publique et appellent à des manifestations", surtout un vendredi, jour de grande affluence dans les mosquées.

Ne prenant que rarement position devant les événements, l'imam d'Al-Azhar, Mohammed Sayyed Tantaoui,s'était déplace du Caire et se trouvait sur place pour tenter d'apaiser les esprits. (source : JA)

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