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2010-02-03 - Pologne
IL REVIENT SUR SES DÉCLARATIONS ET LES PRÉCISE

Mgr Tadeusz Pieronek, ancien secrétaire de la Conférence épiscopale polonaise, s´est finalement excusé pour ses propos controversés sur la shoah, l´extermination des juifs par les nazis. Il a demandé pardon et présenté ses regrets.

Il avait affirmé la semaine dernière sur un site internet italien que la shoah était "une invention juive". Il a demandé pardon et présenté ses regrets dans un communiqué publié le 1 février par l´agence catholique d´information polonaise Katolicka Agencja Informacyjna (KAI), en reconnaissant "une faute professionnelle fatale".

Mgr Tadeusz Pieronek regrette d´avoir effectivement prononcé involontairement cette sentence litigieuse dans une interview téléphonique à Bruno Volpe, rédacteur en chef du portail internet "Pontifex". Il parle d´une "phrase malheureuse", résultat d´une "abréviation mentale", qui n´exprime pas le fond de sa pensée. Evidemment, affirme-t-il dans son rectificatif, "l´auteur de l´invention de l´extermination des juifs et l´exécuteur d´un tel génocide inouï fut l´Allemagne de Hitler".

Il a déclaré que ce n´était pas son intention de falsifier l´histoire. Dans un premier temps, le prélat âgé de 75 ans avait contesté avoir tenu de tels propos et avait parlé de manipulation, mais il a maintenant reconnu s´être fourvoyé.

Mgr Pieronek affirme qu´il n´avait pas autorisé la publication de l´interview sur le site traditionaliste.

Il avait également déclaré que "les juifs, jouissent d´une bonne presse parce qu´ils sont soutenus par de puissants moyens financiers, un énorme pouvoir et l´appui inconditionnel des Etats-Unis et cela favorise une certaine arrogance que je trouve insupportable".

L´American Jewish Committee a demandé au cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie, de prendre des mesures disciplinaires contre le prélat qui vit dans sa circonscription ecclésiastique. Mgr Pieronek a été président du tribunal ecclésiastique qui a examiné à Cracovie la cause diocésaine de béatification de Jean Paul II. (source: Apic et KNA)

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