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du 11 au 13 février 2010 (semaine 06)
 

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2010-02-13 -
Algérie
POUR DISSIPER UN MALENTENDU


Un colloque inter-religieux vient de se tenir à Alger, en présence du ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, qui a affirmé vouloir "dissiper un malentendu" autour de "prétendues restrictions à l'exercice des cultes."

L'Algérie "a toujours garanti à ses diverses communautés religieuses le libre exercice de leurs cultes respectifs", a assuré M. Ghlamallah à l'ouverture des travaux du colloque qui s'est déroulé les 10 et 11 février et auquel ont participé des représentants, nationaux ou étrangers, de diverses religions.

"L'Algérie a garanti aux chrétiens l'exercice de leur culte en toute liberté et sérénité dans les lieux destinés à cet effet, conformément à l'ordonnance régissant l'exercice des cultes, promulguée en 2006" et "aucune église n'a été fermée dans le pays", a-t-il ajouté.

Ce colloque sur "l'exercice des cultes, un droit garanti par la religion et la loi", vise à "dissiper le malentendu" autour de "prétendues restrictions à l'exercice des cultes" en Algérie, a encore souligné le ministre, précisant que la société algérienne est "tolérante".

L'exercice des religions se déroule dans le cadre d'une ordonnance prise en 2006, selon laquelle les cultes doivent être célébrés dans des lieux autorisés et par des officiants agréés.

L'archevêque d'Alger, Mgr Ghaleb Bader, a estimé que cette ordonnance "reconnaît l'existence d'autres cultes que le culte musulman et le droit pour les communautés de célébrer librement le leur", ajoutant, "mais bien avant 2006 l'Eglise (catholique) a imposé que le culte soit célébré dans des lieux officiels et elle a toujours respecté ses devoirs de culte, il n'y a pas eu d'incidents, pas d'abus. Alors pourquoi une ordonnance ?" (source: CEF)


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