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2010-02-13 -
VERS LE DÉGEL DES RELATIONS SERBO-MACÉDONNIENNES

L’élection du nouveau patriarche serbe Irinj edevrait permettre une reprise du dialogue entre les Églises orthodoxes serbe et macédonienne, interrompu depuis 2002, car le patriarche Irinej est plus ouvert sur ce sujet que son prédécesseur.

Depuis la proclamation unilatérale de son indépendance, la République de Macédoine est en difficulté d'une part avec la Grèce et d'autre part avec la République de Serbie. Et ceci se répercute sur les relations interorthodoxe, l'Église orthodoxe serbe considère la Macédoine comme étant de sa juridiction.

L' Église orthodoxe de Macédoine refusedonc toute solution négociée dans le différend qui l’oppose à l’Église serbe orthodoxe si cela implique de discuter avec le métropolite Jovan, que l’Église macédonienne considère comme un renégat puisqu' il a délaissé l'Église de Macédoine pour réintégrer l’Église orthodoxe serbe, après l’échec des pourparlers de Niš, en 2002, prenant la tête d’une Éparchie orthodoxe d’Ohrid, autonome au sein de l’Église orthodoxe serbe, éparchie située en acédoine. L’évêque Jovan (Vraniškovski) a fait, depuis, l’objet d’une véritable persécution politico-religieuse en Macédoine.

L ’Église orthodoxe serbe, soutenue par toutes les autres Églises du monde orthodoxe, s’oppose à toute reconnaissance de l’Église macédonienne depuis que celle-ci a, unilatéralement, proclamé son autocéphalie, en 1967.

Avec le nouveau patriarche, l’Église serbe propose une réintégration en son sein de l’Église macédonienne, qui se verrait ainsi accorder un statut d’autonomie, distinct de l’autocéphalie à laquelle prétend aujourd’hui cette Église. (source : Courrier des Balkans)

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