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du 21 au 24 février 2010 (semaine 08)
 

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2010-02-24 - Ukraine
L'ÉGLISE ORTHODOXE ET LES RÉCENTES ÉLECTIONS

L´Eglise orthodoxe a salué la victoire de Viktor Ianoukovitch lors de la récente élection présidentielle, une victoire également saluée par le Patriarche russe : " Le temps des soulèvements et de l´instabilité fait désormais partie de l´histoire", a-t-il dit.

"Vous avez fait votre choix. J´espère que le temps des soulèvements et de l´instabilité fait désormais partie de l´histoire", a déclaré, dans un message aux Ukrainiens, le Patriarche Kirill . " L´Ukraine devra mettre derrière elle un passage cahoteux. Pendant longtemps, le pays s´est trouvé dans une situation politique et économique difficile.

... " Cependant, l´avenir de l´Ukraine dépend avant tout de ses citoyens eux-mêmes. Aucun pays au monde n´a le droit de vous dicter quoi faire et comment vivre", a déclaré le Patriarche de Moscou.

De son côté, au nom du métropolite Wladimir, exarque de l´Eglise orthodoxe d´Ukraine, en communion canonique avec le Patriarcat de Moscou, l'archevêque Ionafane espère que cette élection marquera la fin de "l´extrême pression" exercée sur la vie orthodoxe. "Après la passation de pouvoir en Ukraine, nous espérons que la politique de l´Etat envers l´Eglise orthodoxe d´Ukraine changera pour le mieux", a déclaré l´archevêque faisant ainsi allusion aux pressions excercées par deux autres Églises orthodoxes ukrainiennes, non reconnues canoniquement.

De son côté, Mgr Marian Buczek, secrétaire de la Conférence épiscopale d'Ukraine, de ll'Eglise catholique romaine de rite latin a déclaré qu´il regrettait que les "héros de la révolution orange" se soient brouillés et qu´ils n´aient pas su tenir leurs promesses. Selon lui, toutefois, les droits de l´Eglise seront protégés, malgré la victoire d´un candidat prônant des liens plus forts avec la Russie.

" Personne ne veut revenir à l´époque soviétique en lutte contre la religion. On peut attendre du nouveau chef de l´Etat qu´il soit tolérant, sans favoriser une Eglise particulière. Après 18 ans d´indépendance, l´Ukraine possède ses propres structures gouvernementales et aucune personne raisonnable n´envisagerait de les remettre aux mains de la Russie". (source : ENI)


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