Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 19 au 25 juillet 2010 (semaine 29)
 

-
2010-07-25 -
CLARIFIER UNE FOIS POUR TOUTE MEDJUGORJE


La nouvelle commission romaine, destinée à clarifier une fois pour toutes le statut du lieu de pèlerinage, est désormais à pied d’œuvre. Mais il est difficile de croire qu’une décision des autorités romaines puisse interrompre le flot de pèlerins.

Depuis le 24 juin 1981, Marie de Nazareth serait apparue six fois à Medjugorje. Très vite, la ville est devenue un lieu de pèlerinage pour les catholiques du monde entier. Aujourd’hui, plus de 2 millions de fidèles se rendent chaque année dans la bourgade à majorité croate du Sud de la Bosnie. En trente ans, le paisible village a bien changé, laissant place à une ville moderne où les boutiques à souvenirs ont remplacé les basses-cours.

Il y a près de trente ans, six enfants Bosniens ont eu leur première vision de la Vierge Marie – la première de plusieurs milliers en fait, car ces visions n’ont jamais cessé. Cela a bien sûr déclenché une longue controverse au sujet de leur authenticité.

Le Saint-Siège statue en ce moment sur l’authenticité des apparitions, mais quelle que soit sa décision, le flot de pèlerins ne devrait pas se tarir.

Si le village a changé en une ville commerçante et touristique, site en effervescence perpétuelle, il en va de même pour les témoins des apparitions. Ils ont grandi, se sont mariés et ont eu des enfants.

Ce n’est pas le contenu des messages – banal et presque toujours le même – qui draine tous ces pèlerins, mais bien le fait que ces messages ne cessent d’arriver.

Quoi qu’il en soit, l’apposition tant attendue du Sceau papal aux apparitions est en route. Tout le monde sait que Jean-Paul II éprouvait une profonde sympathie pour le phénomène et que son successeur, Benoît XVI, abonde dans le même sens.

Une nouvelle commission du Vatican, chargée de déterminer le statut du lieu de pèlerinage au sein de l’Église catholique, planche depuis mars 2010 sur la question, sous la houlette du Cardinal Ruini, un ami personnel du Pape.

Mais, même si la décision papale était négative, rien ne prouve que cela pourrait tarir le flot de pèlerins. (source : Chiesa)


Retour aux dépêches