Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 8 au 15 août 2010 (semaine 32)
 

-
2010-08-15 - Bolivie
FAVORISER LA CULTURE DE LA VIE

Les évêques de la Bolivie, pour le 185e anniversaire de la République, ont adressé un message d'espoir à tous leurs concitoyens : “Face au fléau de la corruption et du narcotrafic, nous devons favoriser une culture de la vie.”

Tandis que le pays vit un processus complexe de transition et de transformation dans un État multinational, ils leur adressent un message d’encouragement, de solidarité et d’espoir aux citoyens de toutes les régions et toutes les cultures.

" En tant qu’Eglise, enracinée dans notre foi en Jésus-Christ, nous avons participé activement à la construction du pays. Nous avons aidé à surmonter des moments de confrontation, nous avons élevé la voix quand des injustices ont entraîné souffrance et douleur aux personnes les plus défavorisées, en particulier lorsque les régimes dictatoriaux et répressifs, qui n’ont pas manqué dans l’histoire du pays, ont violé des droits humains, civils, sociaux et politiques".

" Il ne fait aucun doute que le moment présent est plein de projets et de désirs de cons truire une société plus juste...La reconnaissance des différences culturelles ne doit pas nous faire perdre de vue l’égalité fondamentale de tous les Boliviens en tant qu’êtres humains, créés à l’image et la ressemblance de Dieu”.

" La justice qui, dans bien des cas, a été dans notre pays un instrument du pouvoir économique, discréditée en conséquence, surtout chez les plus pauvres, est actuellement en proie aux intérêts politiques, de telle sorte qu’elle continue à créer la méfiance”, poursuit le message des évêques.

" Nous notons avec une vive préoccupation que le fléau de la corruption et le trafic de drogue continue de croître dans le pays et de créer une culture de la mort. Il ya un nombre croissant de jeunes boliviens qui sont victimes de ce fléau social qu’est la drogue.

" Compte tenu de la portée et des implications de ce phénomène, une réaction est nécessaire de la société, en particulier celle des autorités, afin de contrer sa croissance et de favoriser une culture de vie”.

Ils concluent par un appel : “Il semble opportun pour nous de nous placer au-dessus des intérêts de parti pour chercher ensemble des chemins d’espérance, de progrès, de coexistence, d’égalité, de liberté et de justice pour notre peuple”. (source : Fides)


Retour aux dépêches