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FlashPress - Infocatho
du 2 au 5 septembre 2010 (semaine 35)
 

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2010-09-05 -
UNE AGENCE DE PRESSE CATHOLIQUE AFRICAINE


Un séminaire vient de s'ouvrir à Nairobi en vue de créer une agence d’information catholique pour l’Afrique entière. Il a été organisé par les Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, avec le CAMECO, Conseil des médias catholiques.

" Aujourd’hui la communication est considérée comme le premier aréopage du monde moderne, qui unifie l’humanité en la transformant en un village mondial. Ainsi, nous, comme communicateurs catholiques, nous attendons et nous voulons promouvoir et rendre efficace la coopération pour le développement pacifique et intégral de notre continent," Mgr Alfred Kipkoech Arap Rotich, président de la Commission pour les communications sociales de la Conférence épiscopale du Kenya.

Le séminaire s’est tenu du 31 août, au 2 septembre, a été organisé par le Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SECAM), en collaboration avec le Conseil des médias catholiques (CAMECO).

Mgr Rotich a rappelé que les communicateurs devaient fournir des informations qui permettent aux personnes de prendre les bonnes décisions sur la façon de répondre aux conflits et aux défis, et a exhorté les communicateurs catholiques à collaborer entre eux.

Il a souligné les dangers d’un monde de l’information dominé par la technique, qui risque de mettre au second plan les valeurs humaines. " Nous vivons dans un monde de plus en plus interconnecté, dans une société globale d’interactions communicatives, d’échanges et de partage des informations qui stimulent de profondes transformations culturelles. Le terme « village mondial » représente seulement le progrès technologique, laissant de côté les relations humaines globales."

Le P. Janvier Marie Gustave Yameogo, du Conseil pontifical des Communications sociales, a noté : " Il y a plusieurs initiatives communes dans toute l’Afrique. Des agences des presse comme la DIA (de Kinshasa) et la CISA (de Nairobi) sont très actives. Mais il y a trop peu d’interactions et aucune collaboration entre ces initiatives. Cette fragmentation est notre plus grande faiblesse. En tant qu’Eglise nous devons partager nos histoires à travers la liaison en réseau ." (source : Fides)


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