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2010-09-05 -
LA BÉATIFICATION DE CHIARA LUCE BADANO

L'Eglise célèbrera, le 25 septembre la grâce de Dieu en proclamant Chiara Luce Badano bienheureuse, cette jeune italienne du Mouvement Focolari dont les dernières paroles, en acceptant sa croix, furent "Sois heureuse car je le suis."

A neuf ans, au cours d'un rassemblement d'enfants du Mouvement des Focolari, elle découvre l’amour personnel de Dieu à son égard et elle décide de mettre Dieu au centre de sa vie. Elle entraîne ses parents dans son sillage. Dès lors, Chiara Luce s'engage à laisser s’accomplir en elle, par amour, la volonté de Dieu à chaque instant de sa vie.

Elle entretient une profonde amitié avec Jésus dont elle reconnaît le visage dans le prochain; elle a une attention particulière envers les humbles, les pauvres et les enfants : elle rêve de se rendre en Afrique en tant que médecin. Intelligente, belle et sportive, elle aime la vie, le chant, la danse. Elle est toujours entourée d'amis auxquels elle désire transmettre l’amour de Dieu par le simple témoignage de sa vie. Son regard limpide attire.

Avec les autres jeunes du Mouvement des Focolari, elle cherchait à vivre l’Evangile et ils mettaient en commun leurs biens, tant spirituels que matériels. Jusqu’à sa mort, Chiara conserve dans sa chambre une liste d’objets personnels à disposition de ceux qui en auraient besoin.

C’est à la fin de l’été 1988 que les médecins diagnostiquent chez elle un cancer des os. Elle ignore de quelle maladie elle est atteinte, mais elle se montre courageuse : "Je suis jeune, je m'en sortirai !" Chiara Luce accepte tout patiemment. Face à la souffrance, elle répète: " Si tu le veux, Jésus, je le veux moi aussi."

Alors qu’il ne lui reste plus aucune force, elle reçoit les amis venus lui rendre visite. A l’un d’eux elle déclare : « Il faut avoir le courage de mettre de côté ambitions et projets qui détruisent le vrai sens de la vie, qui est seulement croire à l’amour de Dieu. » Puis elle dit sa mère : « Au revoir, sois heureuse car je le suis». Elle souritune dernière fois à son père .(source : Focolari)

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