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du 10 au 12 septembre 2010 (semaine 36)
 

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2010-09-12 - Australie
LES FUNÉRAILLES, UN TEMPS DE PRIÈRE ET NON DE PANÉGYRIQUE


Les églises catholiques australiennes refuseront les panégyriques, les hymnes sportifs et les chansons profanes telles que "My way" de Frank Sinatra lors des cérémonies d'enterrement, durant leur déroulement liturgique.

Un sondage a montré que l'hymne de l'équipe nationale de football australien, ainsi que "My way" et "The wind beneath my wings" (le vent sous mes ailes) de Bette Midler, figuraient parmi les airs les plus diffusés lors des cérémonies religieuses d'enterrement.

Selon l'archevêque de Melbourne, Mgr Denis Hart, les hymnes sportifs ne sont pas adaptés à un service religieux, qui souligne la nature solennelle de la mort, et de la résurrection au moment du face à face avec Dieu. Les cérémonies religieuses ne sont pas destinés à célébrer la mort d'une personne.

"Les chants profanes, tels que les balades romantiques, la musique pop ou rock, les chants politiques, les hymnes de clubs de foot, ne doivent pas être chantés ou joués lors de funérailles catholiques", rappelle-t-il pour éviter toute confusion des genres.

De même, pour les funérailles d'enfants, les comptines et les chansons sentimentales sont également inappropriées car elles peuvent augmenter le chagrin, et d'ajouter qu'elles "réduisent" la grandeur d'un tel moment.

La messe de funérailles est un rite sacré et non "une célébration profane" de la vie de l'individu, même si les souhaits du défunt et de ses proches doivent évidemment être pris en compte dans la mesure où ils peuvent être adaptés ou suivis s'ils sont compatibles avec le sens de la liturgie.

Tous les prêtres hésitent devant de telles directives. Pour Bob Maguire, prêtre du sud de Melbourne, ces directives vont compliquer l'organisation religieuse des messes de funérailles. Lui même préfère voir dans une messe d'enterrement "une affaire familiale à laquelle participe l'Eglise, plutôt qu'une affaire d'Eglise à laquelle participe la famille", a-t-il déclaré au quotidien de Melbourne, le Herald Sun. (source : CAM)


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