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18 et 19 septembre 2010 (semaine 38)
 

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2010-09-18 - Londres
LA RENCONTRE AVEC LES VICTIMES DE LA PÉDOPHILIE


Comme il le fait en chacun de ses voyages, le Pape a discrètement rencontré le 18 septembre, et pendant quarante minutes des victimes de prêtres pédophiles, préférant cette rencontre directe plutôt qu'à celle d'organisations revendicatrices.

Le communiqué du Vatican relate brièvement et sobrement ce tête-à-tête avec "un groupe de victimes de sévices sexuels commis par des membres du clergé", déclare le communiqué.

Benoît XVI a été "ému par ce qu'elles avaient à lui dire. Il leur a exprimé sa profonde affliction et sa honte face aux souffrances qu'ont subies les victimes et leurs familles", ajoute le texte.

" Comme il l'a fait en d'autres occasions, il a prié pour que toutes les victimes de mauvais traitements puissent connaître la guérison et la réconciliation, et qu'elles soient capables de surmonter le passé et de considérer le désarroi avec sérénité et espoir pour l'avenir".

" Il leur a assuré que l'Eglise catholique continuait à mettre en oeuvre des mesures efficaces afin de protéger les jeunes, et qu'elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour enquêter sur les accusations, pour collaborer avec les autorités civiles et pour traduire en justice les membres du clergé et les religieux accusés de ces crimes extrêmes".

A la suite de cette réunion, Benoît XVI s'est adressé à un groupe de professionnels et de bénévoles dédiés à la protection d'enfants et de jeunes dans des environnements religieux, poursuit le communiqué.

La rencontre a eu lieu à la Nonciature apostolique de Londres, pour cet entretien privé qui a duré entre 30 et 40 minutes, selon ce qu'a rapporté à la BBC, Bill Kilgallon, président du National Catholic Safeguarding Commission, la structure indépendante créée par la Conférence épiscopale anglaise pour assurer la sécurité des enfants dans les institutions catholiques et donner un suivi aux dénonciations d'abus.

Quelques-unes des victimes avaient demandé que la rencontre se produise loin des journalistes. M. Kilgallon avait rencontré quelques victimes avant que celles-ci soient reçues par le Pape mais rien n’a filtré de l'entretien. Il a cependant ajouté que quelques-uns d’entre eux sont allés vers le Saint-Père « avec leur colère » pour ce qu’ils avaient subi, « et la colère est une chose positive parce que peut être très constructive » pour celui qui a subi un traumatisme comme des abus, a t-il ajouté. (source : VIS)


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