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du 21 au 24 septembre 2010 (semaine 38)
 

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2010-09-24 -
UNE PAROLE IDENTIQUE POUR DES PROBLÈMES IDENTIQUES

Les primats des Eglises orthodoxes au Moyen-Orient se sont réunis, le 16 septembre dernier, à Nicosie, à l'invitation du primat de l'Eglise orthodoxe de Chypre, afin de discuter de la situation des chrétiens au Moyen-Orient.

Participaient à cette rencontre, aux côtés de l'archevêque de Chypre, Chrysosotmos II, les patriarches Théodore II d'Alexandrie, primat de l'Eglise orthodoxe en Afrique, Ignace IV d'Antioche, primat de l'Eglise orthodoxe en Syrie, au Liban, en Irak et dans les Emirats, et Théophile III de Jérusalem, primat de l'Eglise orthodoxe en Israël, en Jordanie, dans les Territoires palestiniens et à Gaza.

Cette réunion a permis de discuter, comme l'a précisé l'archevêque Chrysostome, de la situation des chrétiens au Moyen-Orient, en général, et des moyens de surmonter les problèmes qui agitent le Conseil des Églises du Moyen-Orient, un organisme oecuménique de coopération interconfessionnel auquel les Eglises orthodoxes de la région siègent avec les communautés catholiques et protestantes.

L'archevêque Chrysostome II a souligné devant la presse que les primats des Eglises orthodoxes du Moyen-Orient entendaient que cette institution " puisse poursuivre sa mission de soutien aux chrétiens de Jérusalem, de Palestine et de toute la région, de la coexistence pacifique des chrétiens dans les pays concernés et l'aboutissement à une solution pacifique en Terre sainte et dans l'île de Chypre ".

Au cours de cette réunion, le primat de l'Eglise de Chypre a insisté sur le fait que son Eglise était " à la disposition des trois patriarcats ainsi que d'autres confessions, car telle est la volonté de Dieu, afin de servir les chrétiens du Moyen-Orient, des patriarcats et de l'Eglise de Chypre, afin qu'ils puissent surmonter les problèmes auxquelles ils sont confrontés.

Ces problèmes sont identiques, qu'il s'agisse de Chypre, de Jérusalem, d'Antioche, de la Syrie, du Liban, d'Alexandrie et de toute l'Afrique ". " Notre parole ", a-t-il ajouté, " est plus forte quand nous parlons d'une seul voix et tel est le cas aujourd'hui. Nous unissons nos voix et nos forces afin que ce que nous avons à dire arrive aux oreilles de ceux qui doivent prendre des décisions. Nous sommes en contact avec ceux qui gouvernent ces pays, présidents, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères ". (source : SOP)


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