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Du 31 octobre au 3 novembre 2010 (semaine 44)
 

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2010-11-03 - Brésil
ÉDIFIER UNE SOCIÉTÉ JUSTE ET FRATERNELLE


" C’est à vous de contribuer à la purification de la raison et au réveil des forces morales nécessaires pour construire une société juste et fraternelle”, rappelle Benoît XVI à un groupe d'évêques brésiliens qu'il a reçus lors de leur visite "ad limina".

" Aujourd'hui, leur a-t-il dit le 28 octobre, je voudrais parler de la façon dont l'Eglise, dans sa mission de fertilisation et de fermentation de la société humaine par l'Evangile, enseigne à l'homme sa dignité d'enfant de Dieu et sa vocation à l'union avec tous les hommes, desquelles découlent les exigences de la justice et de la paix sociale, en conformité avec la sagesse divine”.

" C’est à vous de contribuer à la purification de la raison et au réveil des forces morales nécessaires pour construire une société juste et fraternelle - a poursuivi le Pape -. Mais quand les droits fondamentaux de la personne ou le salut des âmes l'exigent, les pasteurs ont le grave devoir d'émettre un jugement moral, même en matière politique”.

Toutefois, “il serait totalement illusoire et faux de vouloir défendre les droits de l'homme sur les plans politique, économique et social, sans y intégrer la défense énergique du droit à la vie depuis la conception jusqu'à la mort naturelle”, a souligné le Saint-Père, en rappelant que “lorsque les projets politiques facilitent, de manière ouverte ou cachée, la dépénalisation de l'avortement ou de l'euthanasie, l'idéal démocratique - qui n'est tel que s'il reconnaît et protège la dignité de chaque personne humaine - est trahi dans ses fondements”.

Rappelant ce qu’il avait déclaré à Aparecida, Benoît XVI a également souligné la nécessité d'une “catéchèse sociale et d’une formation adéquate dans la doctrine sociale de l'Eglise” pour les laïcs engagés dans le domaine sociopolitique.

" Cela signifie également que, dans certaines occasions, les pasteurs doivent aussi rappeler à tous les citoyens le droit, qui est aussi un devoir, d'utiliser librement leur voix pour promouvoir le bien commun”.

Enfin, le Saint-Père a joint sa voix à celle des évêques brésiliens “dans un appel pressant en faveur de l’éducation religieuse, et plus particulièrement de l'enseignement confessionnel et diversifié de la religion dans l'école publique”, rappelant ensuite que “la présence des symboles religieux dans la vie publique est à la fois la mémoire de la transcendance de l'homme et la garantie de son respect. Ils ont une valeur particulière dans le cas du Brésil, où la religion catholique fait partie intégrante de son histoire". (source : VIS)


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