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FlashPress - Infocatho
Du 19 au 22 novembre 2010 (semaine 46)
 

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2010-11-22 - Lumière du monde
DANS NOTRE MISÈRE, IL N'ABANDONNE PAS L'ÉGLISE


L'une des caractéristiques de Benoît XVI, c'est sans doute son optimisme paisible, fondé sur la foi et sa vie de prière, comme il le fait remarquer souvent et dont son attitude durant les événements récents de l'Église nous en apporte la preuve.

" Oui, nous venons de le vivre en ce temps de scandales, reconnait Benoît XVI. On est vraiment triste de constater la misère de l’Église et à quel point certains de ses membres ont échoué dans la succession de Jésus-Christ. Il est nécessaire que nous fassions cette expérience, pour notre humiliation, pour notre véritable humilité.

L’autre point, c’est que malgré tout, Il ne l’abandonne pas. Qu’en dépit de la faiblesse des hommes, car c’est en eux qu’elle se manifeste, Il tient bon, Il éveille les saints en eux et Il est là à travers eux. Je crois que ces deux sentiments vont de pair : la consternation face à la misère, la présence du péché dans l’Église, et la forte émotion que procure le fait de constater qu’il n’abandonne pas cet outil, mais qu’il agit avec lui ; qu’il se montre constamment de nouveau à travers l’Église et en elle.

Et Peter Seewald interroge : " Dans cette société tellement abîmée sur de nombreux plans et dont nous avons beaucoup parlé au cours de cet entretien, l’urgente mission de l’Église n’est-elle pas aussi et justement de faire tout spécialement comprendre en quoi l’Évangile offre le salut ?.

" Oui, lui répond Benoît XVI. C’est un point décisif. L’Église n’impose rien à personne, elle ne présente pas un quelconque système moral. Ce qui est vraiment décisif, c’est qu’Il existe. Que l’Église ouvre les portes vers Dieu et donne ainsi aux gens ce qu’ils attendent le plus, ce dont ils ont le plus besoin, et ce qui peut aussi leur apporter la plus grande aide.

" Elle le fait avant tout par le biais du grand miracle de l’amour, qui ne cesse de se répéter. Lorsque des gens, sans en tirer profit, sans que leur métier les oblige à le faire, motivés par le Christ, prêtent secours et assistance à d’autres. Ce caractère thérapeutique du christianisme, pour reprendre les termes d’Eugen Biser, celui qui guérit et qui offre, devrait effectivement apparaître beaucoup plus distinctement." (textes tirés de " Lumière du monde.")


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