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Du 1 au 4 décembre 2010 (semaine 47)
 

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2010-12-04 - Ouganda
LA VIOLENCE DOMESTIQUE ET CONJUGALE


Les chefs religieux des différentes confessions en Ouganda, et les organisations de lutte pour les droits des femmes ont lancé fin novembre une campagne nationale de trois semaines, de lutte contre la violence domestique dans le pays.

Parallèlement à cette campagne, l’archevêque de Kampala, Mgr Cyprian Kizito Lwanga, a donné le coup d’envoi, le mercredi 24 novembre , à une campagne de plaidoyer de cinq ans, contre la violence domestique, menée, en partenariat entre le gouvernement irlandais et l’Eglise catholique d’Ouganda.

La campagne de trois semaines des confessions religieuses et des organisations de défense des droits de la femme va durer du 25 novembre au 10 décembre 2010. L’accent est mis sur le rôle des confessions religieuses dans l’éradication de la violence contre les femmes dans la société.

En Ouganda, la violence domestique ou conjugale est un phénomène préoccupant. Elle concerne surtout les femmes. En 2004, la Fédération des femmes juristes du pays a mené une enquête qui a révélé que 40% d’entre elles souffrent de violence domestique, en particulier du fait de leur mari. Mais, pour Mary Ejang, maître de conférences à l’Université de Gulu, ce sont en fait 77% des Ougandaises qui sont victimes de violence domestique.

Pour le directeur exécutif du Centre pour la prévention et contre la violence familiale en Ouganda, Tina Musuya, l’augmentation des cas de violence domestique a contraint les défenseurs des droits de la femme à demander l’implication des groupes religieux. Car, affirme-t-elle, ils sont très écoutés, et ils sont à même de réconcilier la population.

Lors du lancement de la campagne, le représentant de l’Église catholique, l’abbé Richard Kiranda Kizito, et celui du Conseil suprême des musulmans d’Ouganda, Aman Suleiman Asiimwe, ont souligné l’importance, tant pour l’Eglise que pour les mosquées, d’aider les populations à avoir l’esprit de solidarité, et à veiller à l’unité, dans tous les foyers, en évitant la violence. (source : Apic)


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