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Du 15 au 18 décembre 2010 (semaine 50)
 

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2010-12-18 -
L'AMBASSADEUR D'ITALIE REÇU PAR LE PAPE


Le 17 décembre Benoît XVI a reçu le nouvel Ambassadeur d'Italie, devant qui il a évoqué la prochaine célébration du 150 anniversaire de l'unification de son pays, un des aspects les plus importants du processus engagé en 1861.

Devant
.Francesco Mario Greco, il a rappelé que ces événements "parfois douloureux et combattus, ayant conduit à la forme actuelle de l'Etat italien, ont été la recherche d'une distinction correcte et de formes justes de la collaboration entre communautés civile et religieuse.

Ce sont des exigences d'autant plus délicates que l'Italie a une histoire et une culture profondément marquées par l'Eglise catholique, et dont la capitale est le siège du chef de cette dernière, répandue à travers le monde. Ces caractéristiques, qui appartiennent depuis des siècles au patrimoine historique et culturel de l'Italie, ne peuvent être niées, oubliées ou écartées. Ces 150 années montrent que lorsqu'on a tenté de le faire, de dangereux déséquilibres comme de douloureuses fractures ont été infligés au pays".

Puis le Saint-Père a souligné l'importance des Pactes du Latran et de l'Accord de Villa Madame qui "fixent un juste équilibre de rapports dont bénéficient le Siège apostolique comme l'Etat et l'Eglise d'Italie... Ces accords ne sont pas l'expression d'un désir de l'Eglise ou du Saint-Siège d'acquérir pouvoir, privilèges ou avantages socio-économiques, ni d'une volonté de sortir de la mission spécifique que lui a assigné son divin fondateur... Au contraire, ils ont leur fondement dans la juste volonté de l'Etat de garantir aux citoyens et à l'Eglise le plein exercice de la liberté religieuse, qui est un droit dont la dimension n'est pas que personnelle.

"L'exercice adéquat et la reconnaissance  correspondante de ce droit permettent à la société d'approuver les ressources morales et l'activité généreuse des croyants. On ne peut donc pas imaginer poursuivre un authentique progrès social en perpétrant une mise à l'écart voire un refus explicite du facteur religieux comme on a tendance à le faire aujourd'hui de différentes façons.

" L'une d'elles est par exemple la tentative d'éliminer des lieux publics l'exposition de symboles religieux, le crucifix en premier, qui est sans doute le symbole, par excellence, de la foi chrétienne, mais qui, en même temps, parle à tous les hommes de bonne volonté et, en tant que tel, n'est pas un facteur de discrimination". A ce propos, Benoît XVI a remercié le gouvernement italien d'avoir agi "conformément à une vision correcte de la laïcité et à la lumière de son histoire, sa culture et sa tradition, trouvant de plus le soutien d'autres nations européennes".

Puis il a ajouté: "Alors que certaines sociétés tentent de mettre à l'écart la dimension religieuse, de récentes informations témoignent de ce qu'aujourd'hui sont commises des violations ouvertes à la liberté religieuse. Face à cette douloureuse réalité, la société italienne et ses autorités ont fait preuve d'un intérêt particulier pour le sort de ces minorités chrétiennes qui, en raison de leur foi, subissent des violences et sont discriminées ou contraintes à une émigration forcée vers leur patrie". (source : VIS)

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