Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 17 au 20 février 2011 (semaine 07)
 

-
2011-02-20 - Guatemala
LA JUSTICE EST LE FONDEMENT DE LA COEXISTENCE HUMAINE


Dans une lettre de 67 pages, la Conférence épiscopale du Guatemala propose une vision mise à jour de la société du Guatemala et de la présence de l’Eglise face aux nombreux défis que cette même société lance.

Publiée au terme de l’Assemblée plénière annuelle de cette année 2011, elle est intitulée «Construire une justice inspurée par Dieu - Le développement humain".

Ce document propose une vision mise à jour de la société du Guatemala et de la présence de l’Eglise face aux nombreux défis que cette même société lance. " Il existe un pessimisme dû à la détérioration éthique et sociale du pays", écrivent les évêques dans l’introduction " mais la foi chrétienne a la force nécessaire à réaliser un renouvellement moral et pour réussir un projet constructif pour le pays".

C'est un appel à la conversion morale et à la possibilité de construire ensemble un avenir humain plein de sens, avec une coexistence sociale solide et une conscience solidaire.

Parmi les aspects qui font l’objet de la discussion, les évêques citent : la situation de la famille, la dégradation de l’environnement, le manque de respect pour la vie, l’augmentation de la violence et de la criminalité, la pauvreté générale du peuple, la corruption de l’Etat, la pauvreté du système d’instruction publique.

Face à cette situation du pays et de la société, ils proposent la centralité de la personne humaine avec une dignité telle qu’elle constitue le fondement de l’éthique sociale chrétienne. C’est pourquoi il est important de défendre les droits de la personne humaine. En outre, la famille et l’exercice de l’autorité politique orientée vers le Bien commun doivent être considérés comme base de la société.

L’économie doit rechercher le développement intégral de l’homme et sa promotion." Il est nécessaire d’indiquer que l’instruction est la base fondamentale en vue d’une participation égale dans le monde d’aujourd’hui. Du moment que la responsabilité primaire de cette dernière échoit aux parents, la famille demeure le lieu consolidé pour la transmission des valeurs qui sont nécessaires au bien-être et au développement de tous ceux qui la composent ainsi que de la société elle-même ".

Enfin, la Lettre présente l’appel des évêques à réveiller de manière urgente la nécessaire conscience morale afin d’affronter la corruption et les problèmes de économiques et financiers, juridiques, sanitaires, éducatifs, sociaux, culturels, environnementaux et politiques. (source : Fides)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil