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2011-03-16 -
LA LUMIÈRE DU CHRIST DANS LE COEUR DE L'ÉGLISE
Les exercices spirituels du Carême en présence de Benoît XVI et de la Curie romaine ont commencé le dimanche 13 et ce jusqu'au samedi 19 mars. Les méditations sont proposées sur le thème : « La lumière du Christ dans le cœur de l'Eglise ."
Elles sont assurées
par le P. François-Marie Léthel, de l'Ordre des Carmes déchaux, professeur à l'université théologique pontificale Teresianum, prélat secrétaire de l'Académie pontificale de théologie. Elles se déroulent dans la chapelle Redemptoris Mater du Vatican.
Chaque jour comporte trois méditations, la célébration des Laudes à 9h, à 10h15, la célébration de l'office du milieu du jour enfin à 17h, une troisième méditation, suivie à 17h45 de la récitation des Vêpres, de l'adoration du Saint-Sacrement et de la bénédiction eucharistique.
Dans "L'Osservatore Romano", le
P. Léthel a expliqué le thème choisi cette année : "Le Pape est inséparablement pasteur, missionnaire, mystique, penseur et poète. Formé à l'école des saints (spécialement saint Louis-Marie Grignion de Montfort, saint Jean de la Croix et saint Thomas), il a donné dans son pontificat une nouvelle place aux saints, considérés non seulement comme des exemples de perfection chrétienne mais aussi comme les meilleurs théologiens, c'est-à-dire des connaisseurs de Dieu, même s'ils n'avaient pas étudié une théologie universitaire."
Benoît XVI, dit-il, "n'a pas cessé de développer cette théologie des saints de manière continue non seulement dans ses catéchèses au Peuple de Dieu, mais aussi en la proposant à des théologiens (1er décembre 2009) et à des prêtres (10 juin 2010). C'est évidemment une des lignes fondamentales de son ministère. Les saints, en effet, nous aident à redécouvrir inséparablement la « grande raison » et le « grand amour », à ne pas succomber à la tentation du relativisme, caractérisée au contraire par une « petite raison », une « pensée faible » et un « amour faible ».
Pendant les exercices, explique encore le P. Léthel, les saints seront un point de référence vers lesquels se regarder et une voix à écouter, avec une attention particulière envers les femmes. Une image, à ses yeux, rend bien l'idée de ce regard vers les saints : celle du Jugement dernier du bienheureux Angelico qui se trouve à Saint-Marc de Florence où les saints « se donnent la main et nous donnent la main, nous faisant entrer dans cette ronde merveilleuse ».
Parmi les figures prises en considération, il y aura deux saints particulièrement chers à Jean-Paul II : Louis-Marie Grignion de Montfort qui lui a inspiré sa devise « Totus tuus » et Thérèse de Lisieux, qui sera la voix dominante des exercices : « Saint Anselme, le théologien de la Croix et saint Thomas, le théologien de la lumière du Christ ».
Deux autres figures de sainteté au féminin feront l'objet d'une réflexion : Catherine de Sienne, "dans son engagement pour la réforme de l'Eglise, profondément blessée par le péché de ses membres", et Jeanne d'Arc, "dans sa passion et sa mort par la faute de prêtres et théologiens."
Après ces trois saintes consacrées dans la virginité, les méditations du P. Léthel proposerony une épouse et mère de famille, Concepción Cabrebra de Armida, grande mystique du XXème siècle, et une jeune laïque, la bienheureuse Chiara Luce Badano, qui est morte en 1990, à 18 ans à peine, offrant ses souffrances pour le pape, les jeunes et le monde entier.
Enfin, le prédicateur conclura les exercices par la figure de saint Joseph, "Redemptoris custos", et celle du vénérable Giuseppe Quadrio, prêtre et théologien salésien mort en 1963 après une vie passée au service des études et de l'enseignement. (source : Osservatore Romano)
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