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du 7 au 10 avril 2011 (semaine 14)
 

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10 avril 2011 - Brésil
LA SANGLANTE FUSILLADE DE RIO

Benoît XVI s'est dit "consterné" dans un message de solidarité adressée aux familles et à toute la population de Rio traumatisée par cette tragédie des écoliers tués par balles dans leur école, le 7 avril, par un tueur de 23 ans.

"Profondément consterné par ce dramatique attentat perpétré contre des enfants sans défense (...), le Saint-Père souhaite exprimer sa solidarité et apporter son confort spirituel aux familles qui ont perdu leurs enfants et à toute la communauté scolaire", dit le Pape dans ce message.

Le Pape formule des "voeux de prompt rétablissement aux blessés" et "invite tous les Cariocas (...) à dire non à la violence qui constitue un chemin sans avenir, et à chercher à construire une société fondée sur la justice et le respect des personnes, surtout des plus faibles et sans défense".

Le jeudi 7 avril, un jeune homme a ouvert le feu dans son ancienne école de la zone ouest de Rio, tuant dix élèves et en blessant 12 autres, certains grièvement, avant de se donner la mort en se tirant une balle dans la tête, une tragédie sans précédent au Brésil.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff s'est déclarée "choquée et consternée". Dans une brève allocution télévisée, elle a déploré que "des enfants innocents aient perdu leur vie et leur avenir", sans réussir à contenir ses larmes.

Le tireur, Wellington Menezes de Oliveira, un ancien élève de l'école âgé de 24 ans, a fait irruption dans l'établissement à l'ouverture des classes vers 08h00 (11h00 GMT) en faisant croire qu'il était convoqué pour une conférence avec les élèves., selon les témoignages des employés.

Arrivé au 3e étage, il a ouvert le feu tuant dix élèves -neuf filles et un garçon- et faisant 12 blessés. Lui-même blessé à la jambe par un policier, s'est ensuite donné la mort en se tirant une balle dans la tête.

Le tueur a laissé une lettre confuse contenant des messages religieux. "Vous devez savoir que les impurs ne pourront pas me toucher sans gants; seuls les chastes ou ceux qui ont perdu leur chasteté après le mariage mais n'ont pas commis d'adultère pourront me toucher sans gants", dit-il dans cette lettre trouvée par les policiers dans ses vêtements.

"Rien qui soit impur ne pourra toucher mon sang", ajoute le tueur dans sa missive où il demande à être déshabillé, lavé et enveloppé dans un drap blanc qu'il a apporté, montrant que ses actes étaient prémédités et qu'il était décidé à se suicider. (source : VIS et AP)

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