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21 avril 2011-
LE PAPE APPELLE A LA PAIX EN COLOMBIE

Lors de l'Angelus du dimanche des Rameaux, le Papea salué les jeunes romains fêtant les JMJ, puis a appelé les diaines de milliers de fidèles réunis place Saint Pierre à prier pour la paix en Colombie.

"Je pense aussi à la Colombie -a-t-il poursuivi- où vendredi saint on célèbrera la Journée de prière pour les victimes de la violence. Je m'unis spirituellement à cette importante initiative et j'encourage fermement les Colombiens à y participer, en même temps que je prie Dieu pour tout ce que cette nation bien-aimée a perdu en vies et en biens.

" Je renouvelle mon appel à la conversion, au repentir et à la réconciliation. Plus jamais de violence en Colombie, que la paix y règne!".

Devant les violences qui perdurent, l'Église demandent qu'on en n'oublie pas les victimes et se propose comme médiateur pour faciliter le processus de paix entre l'État et les diverses bandes criminelles.

La mort du chef des FARC devrait amorcer le processus de conciliation, estime le secrétaire général de la Conférence épiscopale Colombienne (CEC), Mgr Juan Vicente Cordoba, qui demande à l'État et à la société de ne pas oublier les victimes de violence dans le pays, disant que "si la loi dite des victimes est étape importante pour la réconciliation nationale, ce n'est aussi qu'une première étape."

" La violence, sous ses diverses formes, a été une constante dans l'histoire politique et sociale de notre nation. Les victimes de ce malheureux phénomène ont été nombreuses, mais sont restées invisibles et négligées," a-t-il dit au Congrès le 6 avril, lors de la présentation de la Journée de Prière pour les victimes de la violence, convoquée par la CEC le 22 avril, Vendredi Saint.

Mgr Córdoba souligne que l'Eglise ne prend pas en charge des solutions techniques ou de politique d'un parti, parce qu'elles sont du ressort des instiutions du pays qu'elles respectent. Mais aussi qu'il faut "rendre plus connues les souffrances qui pendant des décennies ont marqué les victimes des conflits armés. Elles revendiquant une action en justice capable de leur restituer la pleine utilisation de leurs droits qui ont été bafoués par ces actes de violence."

La conférence épiscopale veut accompagner également les victimes dans la voie de la réconciliation et du pardon. "

Pour ce qu'il en est des groupes armés et de leurs délits, nous avons "à leur faire prendre conscience de la gravité de leurs crimes, et à poser des actes d'une réparation effective pour leurs victimes." (source : ACI et CEC)

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