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du 18 au 21 avril 2011 (semaine 16)
 

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21 avril 2011-
L'ÉGLISE EST PRÊTE AU DIALOGUE AVEC PÉKIN

Le 15 avril, revenant sur le message de la Commission pour la Chine, le P. Federico Lombardi a expliqué que ce message souligne à plusieurs reprises qu´un dialogue "sincère et respectueux" avec les autorités chinoises serait précieux.

" Le Saint-Siège y confirme sa volonté de dialoguer avec la Chine", et c'est en ce sens que ce message est "précieux" pour résoudre les différents problèmes de l´Eglise dans le pays, comme par exemple les nominations d´évêques ou la réorganisation des circonscriptions ecclésiastiques.

Selon le porte-parole du Vatican, ce texte rappelle une fois de plus la disponibilité du Saint-Siège au dialogue, dans l´espoir de rencontrer la réciproque chez les autorités chinoises.

C'est un " message équilibré qui dénonce les violations des libertés des catholiques en Chine, les pressions et les contraintes auxquels ils sont soumis, mais qui souhaite un dialogue sincère avec les autorités civiles."

Pour le P. Lombardi, le message évoque les situations difficiles des catholiques de Chine populaire " avec clarté, situations jugées avec lucidité à la lumière de la doctrine catholique," notamment pour ce qui est du caractère illégitime de l'ordination épiscopale de Chengde et du ministère épiscopal de l'évêque, pour la nécessité de réaffirmer la fidélité au Pape et de réparer le scandale pour guérir les blessures provoquées dans la communauté ecclésiale.

Il affirme le caractère « inacceptable », du point de vue catholique, des organismes imposés par l'État pour guider l'Église.

Tout en rappelant les « normes » canoniques, le texte manifeste, ajoute le P. Lombardi, une " proximité sincère" et un "encouragement" enraciné dans l'expérience spirituelle de la "communion ecclésiale" soutenue par une" prière assidue".

Autrement dit, si le dossier chinois est difficile, le Saint-Siège est néanmoins « lucide » mais non pas « défaitiste ». Il réaffirme " l'importance d'un dialogue sincère et respectueux pour résoudre les différents problèmes de l'Église en Chine.

C'est dans ce sens que le P. Lombardi évoque le fait l´annonce de l´ouverture du procès en béatification de Paul Xu Guangqi (1552-1610), un haut-fonctionnaire de l'empire Ming, dont la "vie exemplaire" permettra aux Chinois de mieux comprendre "qu´il n´y a aucune contradiction et aucun risque à être Chinois et catholique".

Paul Xu Guangqi, (1552-1610) fut un des premiers disciples de Matteo Ricci, dont la cause a également été ouverte. En tout cela le porte-parole du Saint-Siège voit « une source de joie » et « un signe d'espérance ».

" Les Chinois, catholiques ou non pourront mieux comprendre qu'il n'y a aucune contradiction et aucun risque à être à la fois chinois et catholique." Matteo Ricci a " introduit le christianisme en Chine à l'époque moderne, dans un très fécond dialogue avec la culture chinoise".

Rappelons que Benoît XVI avait envoyé un message le 18 mai 2009 à Mgr Claudio Giuliodori, évêque de Macerata, à l'occasion du IVème Centenaire de la mort de P. Matteo Ricci, à Pékin, le 11 mai 1610, mais originaire de ce diocèse italien. (source : VIS)


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