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du 18 au 21 avril 2011 (semaine 16)
 

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21 avril 2011- FSSPX
IL REGRETTE CETTE ADMIRATION DÉPOURVUE D'ESPRIT CRITIQUE

La FSSPX, la Fraternité sacerdotale saint Pie X, n'est pas d'accord avec la béatification de Jean-Paul II, et l'abbé Alain Lorans en dit le "pourquoi" dans la revue de la Fraternité "DICI - Documentation et information catholique internationales".

" Cette béatification pose la question d’un pontificat qui prit ouvertement pour boussole le Concile Vatican II : les rencontres interreligieuses d’Assise, le baiser du Coran, l’invocation « que saint Jean-Baptiste protège l’islam », la participation au culte païen dans une « forêt sacrée » du Togo, l’imposition de la croix pectorale à deux « évêques » anglicans…, tout cela est-il dans la ligne directrice donnée par Vatican II ?

" Et si oui, où est la continuité entre ce concile et tous ceux qui l’ont précédé ?

" On comprend dès lors le raisonnement logique de Mgr Brunero Gherardini, dans son dernier ouvrage Concilio Vaticano II. Il discorso mancato [Le concile Vatican II. Le débat manqué] qui fait suite à son Concilio Vaticano II. Un discorso da fare [Le concile Vatican II. Un débat à ouvrir].

L'abbé Lorans s'appuie alors sur les remarques du professeur émérite de l’Université pontificale du Latran et directeur de la revue thomiste Divinitas quiécrit : « Si l’on veut continuer à ne critiquer que l’après-concile, on peut le faire, parce qu’effectivement, il est loin d’être irréprochable. Mais il convient également de ne pas oublier qu’il est l’enfant naturel du concile et que c’est dans le concile qu’il a puisé ces principes dont il a ensuite fait, en les exagérant, la base de ses contenus les plus dévastateurs ».

Mais, poursuit l'abbé Lorans, "comme le constate Mgr Gherardini, ce qui domine aux niveaux les plus élevés de l’Eglise, c’est une admiration aveugle du concile, qui « rogne les ailes à l’analyse critique » et qui « empêche de porter sur Vatican II un regard plus pénétrant et moins ébloui ».

" Et les premiers responsables de cette admiration dépourvue d’esprit critique sont les papes du concile et de l’après-concile, de Jean XXIII à Paul VI et à Jean-Paul II.

" Quant à Benoît XVI, « jusqu’à présent, il n’a pas corrigé un point ou une virgule de cette ‘vulgate’ qui a été soutenue par ses prédécesseurs », lui, qui par ailleurs « tout en ayant vraiment tonné comme peu d’autres l’ont fait au sein de la hiérarchie catholique contre les déformations de l’après-concile, n’a jamais cessé ni de chanter les louanges du concile, ni d’affirmer la continuité de celui-ci avec tout le magistère précédent". (source : DICI)

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