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du 22 au 26 avril 2011 (semaine 11)
 

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26 avrll 2011 - France
DES CHOIX DE SOCIÉTÉS QUI SONT À DÉBATTRE

Le président de la Conférence des évêques de France, a estimé le 24 avril sur BFM-TV que la question de la fermeture des frontières aux immigrés venant du sud de la Méditerranée relevait d'un "choix de société" à débattre au sein des parlements.

"Nous, nous essayons de vivre une attitude fraternelle et accueillante à l'égard de tous nos frères, le gouvernement et en l'occurence le ministre de l'Intérieur a la charge de l'ordre public et d'un certain équilibre de la société", a déclaré le cardinal André Vingt-Trois.

" Que dans cette responsabilité, il veuille poser des conditions, c'est tout a fait légitime, mais ce qui est en cause, c'est les arguments qui peuvent être mis en avant, et entre autre l'argument de la délinquance (...) ou des arguments de protection économique (...) si c'est cet argumentaire là qu'on met en oeuvre, ce n'est pas simplement une décision administrative de l'ordre public, c'est un choix de société.

" Il est normal que des options aussi fondamentales que celle-ci soient débattues démocratiquement en particulier au sein des parlements".

Interrogé sur les déclaration du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant sur "l'accroissement du nombre" de musulmans en France "et un certain nombre de comportements qui posent problème", le cardinal a répondu: " Je n'ai pas à me poser des problèmes sur l'accroissement du nombre de musulmans, l'accroissement du nombre des musulmans est lié à des facteurs de migrations de population".

Pour les comportements à problèmes, Mgr Vingt-Trois a estimé : "nous voyons bien qu'il y a des groupes minoritaires dans la religion musulmane en France qui veulent utiliser ces points de friction pour obtenir une identité médiatique, il ne faut pas les identifier à la religion musulmane".

A propos des processions chrétiennes dans l'espace public, "on demande les autorisations nécessaires, on les obtient, et quand la procession est finie, on rentre chez nous, c'est autre chose que la prière (dans la rue) chaque vendredi, nous c'est une fois par an, une fois par trimestre".

"Si on (les chrétiens) n'est pas obligé de prier dans la rue, c'est parce qu'on fait plusieurs services". a-t-il dit. (source : CEF)


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