Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 27 au 29 avril 2011 (semaine 17)
 

-
29 avrll 2011 - Mexique
VANDALISME CONTRE LA VIERGE DE GUADALUPE


La Conférence de évêques du Mexique (CEM), a condamné la profanation qui s'est produite dans la cathédrale le 24 avril, où sept personnes se sont introduites durant la messe, criant des sloogans contre l'Église et brisant la statue de la Vierge.

Avec un mégaphone, au moment de la lecture de l'évangile, elles ont proféré des injures contre l'archevêque. Les services de sécurité de la cathédrale les ont arrêtées et conduites devant le procureur.

Le secrétaire général de la CEM, Mgr Victor Rodriguez Gomez a publié le lundi une déclaration exprimant la communion et la solidarité des évêques avec le cardinal Rivera, et sa désapprobation devant ces tristes événements.

Les évêques ont tenu à souligner la fréquence avec laquelle se répètent de tels événements déplorables, principalement en ce qui concerne la cathédrale, qui a déjà souffert de 29 profanations.

La déclaration a mis en garde les autorités parce que ces faits portent atteinte à la foi de la majorité des Mexicains et aggravent le climat "d'incertitude, de violence et d'insécurité qui frappe notre Mexique, sans que soient mises en place, par les autorités, des mesures efficaces pour prévenir de tels événements."

" L'ambiguïté de la législation mexicaine en vigueur en ce domaine et l'absence d'une vraie liberté religieuse continuent à créer les conditions qui facilitent l'intolérance et limitent la libre expression des ministres du culte dans le domaine des expressions de la foi en public ou en privé, portant ainsi atteinte au droit humain le plus fondamental qui est la manifestation de la foi."

Dès le lundi, le procureur général de la Justice de la ville de Mexico, Miguel Ángel Mancera, a déclaré que ces sept personnes ont été libérées parce que les infractions visées ne causaient aucun dommage à la propriété et n'étaient pas un cambriolage.

" L'enquête qui a suivi fait état que la statue de la Vierge de Guadalupe sur laquelle ont été été fait des dommages se trouvait non dans un établissement, mais dans un lieu public.

Selon le procureur Miguel Mancera, les sept agresseurs disent appartenir à une secte religieuse appelée "la Maison de Dieu", qui n'est pas inscrite auprès des autorités gouvernementales et n'appartient à aucun parti politique. (source : ACI)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil