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du 29 mai au 2 juin 2011 (semaine 22)
 

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2 juin 2011-
LA PLACE DE LA MUSIQUE SACRÉE DANS LA LITURGIE LATINE


Sans en recevoir ultérieurement les participants, le Pape a fait parvenir une lettre au cardinal Zenon Grocholewski, Grand Chancelier de l'Institut pontifical de musique sacrée, à l'occasion du centenaire de cet organisme. Elle a été lue le 26 mai.

Rappelant que Pie X fonda l'Ecole supérieure de musique sacrée, érigée vingt ans plus tard en Institut pontifical par Pie XI pour en préciser la mission, Benoît XVI a rappelé que l'initiative fit suite au Motu Proprio Tra Le Sollecitudini du 22 novembre 1903, qui fixait une profonde réforme de la musique d'Eglise dans la tradition et hors l'influence des genres profanes.

" Cette intervention du Magistère dota l'Eglise universelle d'un centre d'étude et d'enseignement fidèles aux indications du Pape qui voulait une retour à la grande tradition grégorienne. En cent ans d'activité, l'institut a assimilé, élaboré et transmis musicalement les enseignements pontificaux et ceux du Concile Vatican II, destinés à éclairer les compositeurs de musique liturgique, les maîtres de chapelle, les liturgistes, les musiciens et les enseignants".

Puis Benoît XVI dit ensuite que depuis Pie X on avait tenu compte de l'évolution naturelle. reconnaissant la continuité substantielle du Magistère en la matière.

A la lumière de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium, Paul VI et Jean-Paul II ont rappelé la finalité de la musique sacrée, qui est la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles.

Et Benoî XVI devient alors précis quant au sens liturgique, aux critères, aux lieux et aux formes que doit prendre l'expression de la Musique sacrée.

"Ses critères fondamentaux sont le respect de la tradition, le sens de la prière, la dignité et la beauté, la pleine adhésion aux textes et séquences liturgiques, la correcte participation de l'assemblée, une légitime adaptation aux cultures particulières dans le respect du langage universel, le primat de référence du chant grégorien, une mise en valeur attentive aux diverses autres formes expressives du patrimoine culturel de l'Eglise, la polyphonie comme les chorales dans les cathédrales.

... " On doit toujours se demander quel est le véritable sujet de la liturgie? La réponse est simple, l'Eglise. Non le groupe particulier célébrant mais l'action de Dieu dans l'Eglise, qui génère son histoire, sa tradition et sa créativité.

" La liturgie et la musique sacrée vivent du rapport constant entre une sainte tradition et un légitime progrès, en ayant à coeur que les deux aspects s'intègrent l'un l'autre.

" Comme l'ont rappelé les pères conciliaires, la tradition est une réalité vivante qui inclut le principe du développement et du progrès". (source : VIS)

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